Vous connaissez déjà notre ami M. Koichi Oyama, conseiller municipal de Minamisoma, un village situé pour partie en "zone rouge" de Fukushima-Daiichi. M. Oyama recueille - avec une certaine obstination - depuis quelques mois des échantillons de radioactivité qu'il soumet ensuite à une analyse indépendante.
A la suite d'une décision administrative toute récente (1), le district d'Odaka, situé à 15 km de la centrale accidentée, donc à l'intérieur de la zone des 20 km, vient d'être ré-ouvert à une vie "normale". M. Oyama s'est donc "promené" dans cette zone, radiamètre en main, afin de vérifier quels niveaux de doses les habitants pouvaient s'attendre à trouver en rentrant dans leurs habitations.
5.5 MBq/kg (poids à sec) sur des échantillons de sol prélevés à Odaka
Une nouvelle fois des équipes de décontamination sont intervenues dans ce quartier afin de nettoyer ce qui pouvait l'être, autrement dit de "pousser" à l'aide de sur-presseurs les parties de sol les plus radioactives vers les égouts, les rivières, l'océan bref, "ailleurs". Une nouvelle fois ces équipes de travailleurs étaient souvent formées de "volontaires" très mal équipés et informés : masques en papier, bottes et gants en plastique, bref de "pauvres" protections.
Les relevés de contamination les plus élevés effectués à ce jour
Même si ces échantillons proviennent souvent de lieux très sujets à la re-concentration de particules éjectées lors de la phase initiale de l'accident (2), même s'il est probable que M. Oyama cherche chaque jour à battre un "record" de contamination, même si comme nous l'a habilement fait remarquer un lecteur attentif, on ne pouvait appliquer à de la poussière "urbaine", des sols bitumés lessivés par la pluie la neige et le vent le même coefficient de pondération Kg/m2 que celui appliqué sur un sol contaminé au Césium, il n'en reste pas moins que ces chiffres constituent un avertissement très clair aux habitants qui seraient tentés de réintégrer la zone ré-ouverte récemment : une réinstallation prolongée dans cette zone ne représente-t-elle vraiment aucun danger ?
M. Oyama lance un appel au secours
A la suite de ses constatations, notre ami est au 36ème dessous : que peut-il faire d'autre que de crier le plus fort possible, d'appeler à l'aide, de tenter de rassembler contre cette folie évidente ? Finalement, est-ce lui qui est "anormal" ou l'ensemble des habitants qui vont réintégrer des habitations à l'exposition plus que douteuses ?
(1) Le district entier d'Odaka ainsi qu'une partie de celui de Haramachi ont été retranchés de la zone d'exclusion le 16 avril 2012 ; le maire de Minamisoma M. Katsunobu n'est probablement pas étranger à cette décision car son habitation est située précisément dans cette zone !
(2) Égouts, gouttières, fossés...
ex-skf, 10 mai, anglais
Le blog de M. Oyama, 10 mai, Japonais
Voir également : Des nouvelles de Minamisoma, fuksuhima-blog, 11/2/12
A la suite d'une décision administrative toute récente (1), le district d'Odaka, situé à 15 km de la centrale accidentée, donc à l'intérieur de la zone des 20 km, vient d'être ré-ouvert à une vie "normale". M. Oyama s'est donc "promené" dans cette zone, radiamètre en main, afin de vérifier quels niveaux de doses les habitants pouvaient s'attendre à trouver en rentrant dans leurs habitations.
5.5 MBq/kg (poids à sec) sur des échantillons de sol prélevés à Odaka
Une nouvelle fois des équipes de décontamination sont intervenues dans ce quartier afin de nettoyer ce qui pouvait l'être, autrement dit de "pousser" à l'aide de sur-presseurs les parties de sol les plus radioactives vers les égouts, les rivières, l'océan bref, "ailleurs". Une nouvelle fois ces équipes de travailleurs étaient souvent formées de "volontaires" très mal équipés et informés : masques en papier, bottes et gants en plastique, bref de "pauvres" protections.
Les relevés de contamination les plus élevés effectués à ce jour
Même si ces échantillons proviennent souvent de lieux très sujets à la re-concentration de particules éjectées lors de la phase initiale de l'accident (2), même s'il est probable que M. Oyama cherche chaque jour à battre un "record" de contamination, même si comme nous l'a habilement fait remarquer un lecteur attentif, on ne pouvait appliquer à de la poussière "urbaine", des sols bitumés lessivés par la pluie la neige et le vent le même coefficient de pondération Kg/m2 que celui appliqué sur un sol contaminé au Césium, il n'en reste pas moins que ces chiffres constituent un avertissement très clair aux habitants qui seraient tentés de réintégrer la zone ré-ouverte récemment : une réinstallation prolongée dans cette zone ne représente-t-elle vraiment aucun danger ?
M. Oyama lance un appel au secours
A la suite de ses constatations, notre ami est au 36ème dessous : que peut-il faire d'autre que de crier le plus fort possible, d'appeler à l'aide, de tenter de rassembler contre cette folie évidente ? Finalement, est-ce lui qui est "anormal" ou l'ensemble des habitants qui vont réintégrer des habitations à l'exposition plus que douteuses ?
(1) Le district entier d'Odaka ainsi qu'une partie de celui de Haramachi ont été retranchés de la zone d'exclusion le 16 avril 2012 ; le maire de Minamisoma M. Katsunobu n'est probablement pas étranger à cette décision car son habitation est située précisément dans cette zone !
(2) Égouts, gouttières, fossés...
ex-skf, 10 mai, anglais
Le blog de M. Oyama, 10 mai, Japonais
Voir également : Des nouvelles de Minamisoma, fuksuhima-blog, 11/2/12
C'est incroyable, et nous venons d'apprendre qu'un lavage de cerveaux allait être fait à l'aide d'un " manuel " scolaire http://www.mext.go.jp/b_menu/shuppan/sonota/attach/1314251.htm
banaliser , minimiser , telle est la devise du gouvernement Japonais !
Rédigé par : S Servant | 10/05/2012 à 19:24
http://fukushimavoice-eng.blogspot.fr/2012/05/japanese-governments-brainwashing.html
Rédigé par : S Servant | 10/05/2012 à 19:25