Retour sur des vidéos tournées à l'automne 2011
Cette vidéo remonte au 8 octobre 2011 ; elle a été tournée par une camera installée sur le bras articulé - assez instable - d'une grue. On peut y apercevoir la piscine d'équipement de l'unité n°. 3 dont la surface, assez agitée au demeurant, est obstruée par une paroi plate correspondant approximativement à la largeur de ladite piscine (1). Après examen attentif, cette "plaque" montre un système de verrouillage sur la partie supérieure et pourrait peut-être correspondre au système de trappe de sécurité qui est censé protéger les bâtiments-réacteur en cas de surpression explosive (2) ou, plus probablement, à la paroi mobile de la piscine côté "puits" qui est enlevée lors des opérations de maintenance.
3:10
Le niveau d'eau de la piscine DSP en position de production, porte en place, devrait logiquement correspondre au niveau nominal de la piscine de désactivation. Or, on peut s'apercevoir sur la photo du haut que le niveau d'eau semble se situer plusieurs mètres plus bas, juste sous la plaque-porte en fait. Ceci est-il embêtant ? A priori pas trop car en position de production la piscine DSP est théoriquement vide de tout matériel et son niveau réel n'a qu'assez peu d'importance.
On peut par contre fort logiquement se questionner sur l'état des portes de "l'autre" piscine du n°. 3, celle qui contient plusieurs centaines d'assemblages irradiés et peut-être également un certain nombre d'assemblages de combustible neuf, Moxé ou non. Les portes semblant similaires entre la DSP et la SFP et étant situées au même niveau de part et d'autre du puits, il n'est pas illogique de croire que les 2 portes côté SFP aient subi le même sort. Ceci serait plus fâcheux car en cas de perte d'étanchéité de cette fermeture, par le simple principe des vases communicants, le niveau de la piscine de combustible serait descendu pour une assez longue période au niveau du haut du combustible stocké et peut-être même plus bas.
D'autre part, si toutes les portes - encore appelées "boudins" - sont tombées, le niveau d'eau est identique sur toute la surface des bassins et du puits ; on peut apercevoir sur la photo n°. 1 que le niveau se situe apparemment plusieurs mètres sous le niveau maximum, ce qui pourrait laisser croire que le niveau en piscine combustible est au même niveau, recouvrant à peine le combustible. En situation normale, les assemblages de 4,7 m de haut sont recouverts par environ 7 m d'eau pour une profondeur totale de piscine SFP de 11 à 12 m.
Cette vidéo remonte au 8 octobre 2011 ; elle a été tournée par une camera installée sur le bras articulé - assez instable - d'une grue. On peut y apercevoir la piscine d'équipement de l'unité n°. 3 dont la surface, assez agitée au demeurant, est obstruée par une paroi plate correspondant approximativement à la largeur de ladite piscine (1). Après examen attentif, cette "plaque" montre un système de verrouillage sur la partie supérieure et pourrait peut-être correspondre au système de trappe de sécurité qui est censé protéger les bâtiments-réacteur en cas de surpression explosive (2) ou, plus probablement, à la paroi mobile de la piscine côté "puits" qui est enlevée lors des opérations de maintenance.
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Le niveau d'eau de la piscine DSP en position de production, porte en place, devrait logiquement correspondre au niveau nominal de la piscine de désactivation. Or, on peut s'apercevoir sur la photo du haut que le niveau d'eau semble se situer plusieurs mètres plus bas, juste sous la plaque-porte en fait. Ceci est-il embêtant ? A priori pas trop car en position de production la piscine DSP est théoriquement vide de tout matériel et son niveau réel n'a qu'assez peu d'importance.
D'autre part, si toutes les portes - encore appelées "boudins" - sont tombées, le niveau d'eau est identique sur toute la surface des bassins et du puits ; on peut apercevoir sur la photo n°. 1 que le niveau se situe apparemment plusieurs mètres sous le niveau maximum, ce qui pourrait laisser croire que le niveau en piscine combustible est au même niveau, recouvrant à peine le combustible. En situation normale, les assemblages de 4,7 m de haut sont recouverts par environ 7 m d'eau pour une profondeur totale de piscine SFP de 11 à 12 m.
Comparaison avec la vidéo du 24 septembre examinée précédemment
Nous avions déjà étudié cette vidéo qui permettait d'apercevoir un "jour" entre le puits et la piscine DSP ainsi que de la vapeur blanche s'échappant par cette fissure. Il est maintenant possible de faire le lien vers la première vidéo car nous apercevons parfaitement la paroi tombée qui nous permet de penser que les 2 vidéos s'intéressent bien à la piscine DSP de l'unité n°. 3.
(1) La largeur des 2 piscines correspondent approximativement à la largeur du puits du réacteur soit une dizaine de mètres
(2) La même trappe de sécurité qui s'est "décrochée" de l'unité n°. 2 dans des conditions mystérieuses
Nous avions déjà étudié cette vidéo qui permettait d'apercevoir un "jour" entre le puits et la piscine DSP ainsi que de la vapeur blanche s'échappant par cette fissure. Il est maintenant possible de faire le lien vers la première vidéo car nous apercevons parfaitement la paroi tombée qui nous permet de penser que les 2 vidéos s'intéressent bien à la piscine DSP de l'unité n°. 3.
(1) La largeur des 2 piscines correspondent approximativement à la largeur du puits du réacteur soit une dizaine de mètres
(2) La même trappe de sécurité qui s'est "décrochée" de l'unité n°. 2 dans des conditions mystérieuses
L'eau a l'air bien agitée, ce n'est pas le vent vu l'encaissement, ce pourrait être le circuit de refroidissement externe s'il est en place, on ne voit pas de vapeur donc pas un bouillonnement.
Sur quoi donc est posé le panneau d'acier?
Rédigé par : HP | 16/03/2012 à 19:16