La ville de Fukushima, 300.000 habitants, située à 60 Km au Nord-Ouest de la centrale accidentée devrait, même en considérant les normes de radioprotection Japonaises "améliorées" finalement être évacuée. Si l'on considère les normes CIPR/OMS (5 mSv), la ville de Fukushima aurait du être évacuée vers le dès le milieu du mois de juin (couleur orange). Si l'on appliquait le seuil de 1 mSv, l'évacuation aurait du se faire dès le... 18 mars soit 4 jours après l'explosion du réacteur n°. 3 (couleur jaune).
Le débit de dose ambiante s'est d'ailleurs stabilisé vers 35 µSv/jour et ne varie plus que très peu depuis le milieu du mois d'avril ; ce chiffre de 1mSv/mois nous permet de projeter la date de franchissement du seuil d'évacuation "rouge", celui fixé arbitrairement par les autorités Japonaises à 20 mSv pour la population, et si les conditions de contamination ne varient pas entre temps, vers la fin de l'année 2012.
Les relevés ont été effectués dans le quartier de Tachibana, situé au Nord-Est de la ville de Fukushima. Curieusement, ce problème majeur de contamination ne transparaît pas sur la page anglaise du site de Fukushima-City. La page de "gestion de crise" en Japonais est également vide, vierge comme un réacteur nucléaire qui n'aurait jamais explosé. Bigre, n'aurions-nous pas rêvé toute cette histoire ?
Le plus risible dans cette lamentable affaire de rétention d'information vitale - il faut bien appeler les choses par leur nom - est que même les autorités finiront par se perdre dans cet écheveau de seuils variables, de demi-mensonges et de quart-de-vérités.
Sources :
fukushima-diary, 6/1, Anglais
Le figaro, 05/07/11
L'excellent dossier de dissident-media/Belbéoch sur les normes de radioprotection, 1990
Les mythes de la radioprotection, Belbéoch, annexe 1
Le débit de dose ambiante s'est d'ailleurs stabilisé vers 35 µSv/jour et ne varie plus que très peu depuis le milieu du mois d'avril ; ce chiffre de 1mSv/mois nous permet de projeter la date de franchissement du seuil d'évacuation "rouge", celui fixé arbitrairement par les autorités Japonaises à 20 mSv pour la population, et si les conditions de contamination ne varient pas entre temps, vers la fin de l'année 2012.
Les relevés ont été effectués dans le quartier de Tachibana, situé au Nord-Est de la ville de Fukushima. Curieusement, ce problème majeur de contamination ne transparaît pas sur la page anglaise du site de Fukushima-City. La page de "gestion de crise" en Japonais est également vide, vierge comme un réacteur nucléaire qui n'aurait jamais explosé. Bigre, n'aurions-nous pas rêvé toute cette histoire ?
Le plus risible dans cette lamentable affaire de rétention d'information vitale - il faut bien appeler les choses par leur nom - est que même les autorités finiront par se perdre dans cet écheveau de seuils variables, de demi-mensonges et de quart-de-vérités.
Sources :
fukushima-diary, 6/1, Anglais
Le figaro, 05/07/11
L'excellent dossier de dissident-media/Belbéoch sur les normes de radioprotection, 1990
Les mythes de la radioprotection, Belbéoch, annexe 1
Un promoteur des réacteurs nucléaires à neutrons rapides citent Belbéoch, faisant croire aux lecteurs qu'il est avec ceux qui luttent pour que l'industrie nucléaire nous lâche la bride. Je crois qu'ici, on touche le fond du fond. Il n'y a pas de limites à l'horreur.
Rédigé par : cosmos | 07/01/2012 à 20:41
L'horreur que vous citez me semble être une "erreur". Révélez-moi vite le billet sur lequel est publié "la promotion des réacteurs rapides", je me ferai un plaisir de le supprimer.
Voyez-vous, il faut bien choisir un nom pour un site en rapport avec le sujet dont on veut débattre (très prochainement, c'est promis ;) ceci ne signifie pas forcément que l'on exprime une opinion "pour" ou "contre". Vous allez trop vite en besogne et collez des étiquettes précipitamment ! Notez bien que je comprend cette réaction qui tient plus d'un rejet épidermique et compréhensible du nucléaire que d'une réflexion étoffée par des faits.
Nous discuterons bientôt des "générations" suivantes. Pour l'instant, l'actualité reste au Japon : tourner son regard ailleurs même pour un débat intéressant mais secondaire serait aussi l'abandonner un peu plus. Ces gens ne méritent pas la catastrophe qui les frappe ni qu'on détourne le regard comme s'ils étaient pestiférés... N'abandonnons pas les nouveaux Hibakusha !
Rédigé par : trifouillax | 08/01/2012 à 13:17