Informations techniques :
Les explosions d'hydrogène des unités 1 et 3 de Fukushima-Daiichi pourraient avoir été provoquées par la manœuvre de dégazage elle-même
La NISA travaille actuellement sur l'hypothèse d'un retour d'hydrogène par les cheminées au moment de la manœuvre de vent (dégazage). Après bien des péripéties, les techniciens auraient fini par ouvrir partiellement ces fichues vannes de dégazage récalcitrantes mais l'hydrogène ainsi libéré se serait en partie retrouvé réintroduit dans le bâtiment réacteur via d'autres canalisations pour y provoquer les célèbres explosions des 12 et 14 mars.
Il semble qu'un défaut dans la logique de circulation des gaz dans les cheminées - défaut localisé sur l'ensemble des installations électronucléaires japonaises - ouvre systématiquement une vanne de "traitement des gaz en attente" en cas de perte d'énergie totale (blackout station). Cette vanne restée ouverte aurait ensuite permis à une partie de l'hydrogène expulsé de l'enceinte de confinement de regagner l'enceinte tertiaire du bâtiment réacteur.
Si cette hypothèse est vérifiée, ce sera bien la preuve que l'électronucléaire, même après 40 années de production, révèle encore bien des désagréables surprises. Les techniciens et les scientifiques auront beau "la ramener" 9 mois après le pire accident de l'histoire du nucléaire, cette énième monumentale révélation d'impuissance nucléaire prouvera une nouvelle fois, que les technocritiques chères à André Gorz ont été, sont et seront toujours d'actualité tant que les mégatechnologies existeront.
"Les pires des 'technologies verrou' sont évidemment les mégatechnologies, monuments à la domination de la nature, qui dépossèdent les hommes de leur milieu de vie et les soumettent eux-mêmes à leur domination. En plus de tous les autres défauts du nucléaire, c’est à cause du rayonnement totalitaire - secrets, mensonges, violence - qu’il diffuse dans la société que j’ai mené campagne pendant dix ans contre le nucléaire." André Gorz, Ecologica
Sources :
ex-skf, 28/12, Anglais
nikkei shimbun, 30/12, Japonais
Informations politiques :
Le Japon pratique depuis longtemps le fichage des opposants aux nucléaire
Une liste officielle des personnalités et organisations Japonaises anti-nucléaire vient d'être publiée par un journaliste Japonais, Sasaki Keiichi. Cette liste de suivi, dressée par le METI entre 2008 et 2010, regroupe parmi de nombreuses entrées des noms d'opposants bien connus comme l'écrivain et scientifique Hiroshe Takasi, le professeur assistant Koïde hiroaki de l'université de Kyoto ou le Centre Japonais d'Information sur le Nucléaire, ce dernier ayant fourni nombre d'informations indépendantes pertinentes sur la catastrophe de Fukushima-Daiichi.
Ce sont au total 304 noms d'intellectuels, de journalistes indépendants ou de scientifiques qui figurent sur cette liste qui étaient ainsi fichés et surveillés par les autorités Japonaises, avec en tête de liste, surlignées en jaune - sic ! - les personnalités les plus "subversives".
Messieurs les ficheurs, si d'aventure une liste équivalente existait en France, ce serait un réel honneur que d'y figurer.
Sources :
fukushima-diary, 28/12, Anglais
My news Japan, 29/12, Japonais
La radioactivité à travers le monde
Que se passe-t-il donc dans certains États du Sud et de l'Ouest des USA ?
Plusieurs sources indépendantes s'étonnent de chiffres de radioactivité "Bêta" importants localisés dans certaines régions de l'Ouest ou du Sud des États-Unis.
600 Km plus à l'Ouest, sur la côte Ouest, à Bakersfield, léger problème d'échelle (!) vers le 10 décembre mais on retrouve également le pic de 850 CPM vers le 28/11
Pendant ce temps à Reno, Nevada, 1000 Km plus au Nord-Ouest, on retrouve la même bizarrerie vers le 8/12
La distance entre les deux villes extrêmes, Bakersfield en Arizona et Amarillo au Texas est d'environ 1600 Km. On retrouve très peu de commentaires sur cette situation sur le site officiel, même le simple accès aux comptages de particules Bêta en temps réel tient du parcours du combattant. L'EPA indique juste qu'elle ne publie pas les relevés en temps réel "Near-real-time beta monitoring results frequently do not pass quality control criteria due to local radiofrequency interference. For this reason, near real-time beta monitoring graphs are not displayed on this site" autrement dit des "interférences radioélectriques" perturberaient souvent les mesures. Ouais, des RFI "Bêta" localisées sur l'Ouest et le Sud du territoire des USA alors qu'ailleurs, les Bêta semblent normaux ?
Voir également sur une autre source indépendante une activité 17 fois supérieure à la normale à Saint-Louis le 19 décembre.
(1) RADNET est le réseau officiel de surveillance du territoire des USA géré par l'EPA (Agence de protection Environnementale des USA) et dont les relevés Bêta et Gamma sont avantageusement groupés pour une consultation aisée sur le blog de A. Higgins
Les explosions d'hydrogène des unités 1 et 3 de Fukushima-Daiichi pourraient avoir été provoquées par la manœuvre de dégazage elle-même
La NISA travaille actuellement sur l'hypothèse d'un retour d'hydrogène par les cheminées au moment de la manœuvre de vent (dégazage). Après bien des péripéties, les techniciens auraient fini par ouvrir partiellement ces fichues vannes de dégazage récalcitrantes mais l'hydrogène ainsi libéré se serait en partie retrouvé réintroduit dans le bâtiment réacteur via d'autres canalisations pour y provoquer les célèbres explosions des 12 et 14 mars.
Il semble qu'un défaut dans la logique de circulation des gaz dans les cheminées - défaut localisé sur l'ensemble des installations électronucléaires japonaises - ouvre systématiquement une vanne de "traitement des gaz en attente" en cas de perte d'énergie totale (blackout station). Cette vanne restée ouverte aurait ensuite permis à une partie de l'hydrogène expulsé de l'enceinte de confinement de regagner l'enceinte tertiaire du bâtiment réacteur.
Si cette hypothèse est vérifiée, ce sera bien la preuve que l'électronucléaire, même après 40 années de production, révèle encore bien des désagréables surprises. Les techniciens et les scientifiques auront beau "la ramener" 9 mois après le pire accident de l'histoire du nucléaire, cette énième monumentale révélation d'impuissance nucléaire prouvera une nouvelle fois, que les technocritiques chères à André Gorz ont été, sont et seront toujours d'actualité tant que les mégatechnologies existeront.
"Les pires des 'technologies verrou' sont évidemment les mégatechnologies, monuments à la domination de la nature, qui dépossèdent les hommes de leur milieu de vie et les soumettent eux-mêmes à leur domination. En plus de tous les autres défauts du nucléaire, c’est à cause du rayonnement totalitaire - secrets, mensonges, violence - qu’il diffuse dans la société que j’ai mené campagne pendant dix ans contre le nucléaire." André Gorz, Ecologica
Sources :
ex-skf, 28/12, Anglais
nikkei shimbun, 30/12, Japonais
Informations politiques :
Le Japon pratique depuis longtemps le fichage des opposants aux nucléaire
Une liste officielle des personnalités et organisations Japonaises anti-nucléaire vient d'être publiée par un journaliste Japonais, Sasaki Keiichi. Cette liste de suivi, dressée par le METI entre 2008 et 2010, regroupe parmi de nombreuses entrées des noms d'opposants bien connus comme l'écrivain et scientifique Hiroshe Takasi, le professeur assistant Koïde hiroaki de l'université de Kyoto ou le Centre Japonais d'Information sur le Nucléaire, ce dernier ayant fourni nombre d'informations indépendantes pertinentes sur la catastrophe de Fukushima-Daiichi.
Ce sont au total 304 noms d'intellectuels, de journalistes indépendants ou de scientifiques qui figurent sur cette liste qui étaient ainsi fichés et surveillés par les autorités Japonaises, avec en tête de liste, surlignées en jaune - sic ! - les personnalités les plus "subversives".
Messieurs les ficheurs, si d'aventure une liste équivalente existait en France, ce serait un réel honneur que d'y figurer.
Sources :
fukushima-diary, 28/12, Anglais
My news Japan, 29/12, Japonais
La radioactivité à travers le monde
Que se passe-t-il donc dans certains États du Sud et de l'Ouest des USA ?
Plusieurs sources indépendantes s'étonnent de chiffres de radioactivité "Bêta" importants localisés dans certaines régions de l'Ouest ou du Sud des États-Unis.
Par exemple, l'activité globale Bêta relevée sur la balise RadNet (1) de Phoenix en Arizona. Voyons voir, un spike à 850 CPM le 30/11 ?
600 Km plus à l'Ouest, sur la côte Ouest, à Bakersfield, léger problème d'échelle (!) vers le 10 décembre mais on retrouve également le pic de 850 CPM vers le 28/11
Pendant ce temps à Reno, Nevada, 1000 Km plus au Nord-Ouest, on retrouve la même bizarrerie vers le 8/12
Et enfin, beaucoup plus au Sud, à Amarillo dans l'Etat du Texas :
La distance entre les deux villes extrêmes, Bakersfield en Arizona et Amarillo au Texas est d'environ 1600 Km. On retrouve très peu de commentaires sur cette situation sur le site officiel, même le simple accès aux comptages de particules Bêta en temps réel tient du parcours du combattant. L'EPA indique juste qu'elle ne publie pas les relevés en temps réel "Near-real-time beta monitoring results frequently do not pass quality control criteria due to local radiofrequency interference. For this reason, near real-time beta monitoring graphs are not displayed on this site" autrement dit des "interférences radioélectriques" perturberaient souvent les mesures. Ouais, des RFI "Bêta" localisées sur l'Ouest et le Sud du territoire des USA alors qu'ailleurs, les Bêta semblent normaux ?
Voir également sur une autre source indépendante une activité 17 fois supérieure à la normale à Saint-Louis le 19 décembre.
(1) RADNET est le réseau officiel de surveillance du territoire des USA géré par l'EPA (Agence de protection Environnementale des USA) et dont les relevés Bêta et Gamma sont avantageusement groupés pour une consultation aisée sur le blog de A. Higgins
Ouest américain: ne faut-il pas voir là un rapport avec les grands incendies de cet été? Quelques dépôts "oubliés" de déchets radioactifs qui auraient brûlé? Depuis l'automne, des mesures élevées de radioactivité (effectuées par des particuliers) ont été relevées, dans le Colorado par exemple. Je n'ai pas les références sous la main, mais on doit pouvoir les retrouver sur enenews.
Rédigé par : Aimelle | 30/12/2011 à 17:22
C'est une idée à creuser, équipé de la tenue de martien adéquate.
Bonne fin d'année,
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 30/12/2011 à 21:08