Suivi sanitaire
Les résultats des tests de contamination sur les phoques d'Alaska ne seront pas connus avant des semaines
Des prélèvements effectués sur des phoques annelés ou marbrés d'Alaska, du Groenland, du Canada et de Russie morts à la suite de la mystérieuse maladie touchant des centaines d'individus depuis le mois de juillet ne seront pas connus avant au mieux plusieurs semaines, d'après John Kelley, professeur émérite à l'Institut de Science Marine à l'Université de Fairbanks, Alaska, USA.
Ah, la catastrophe de Fukushima... C'est l'un des rares exemples où une recherche google place les blogs et les sites d’information secondaire en tête des résultats (1), pour la bonne raison qu'aucun MSM (MainStream Media ou Grands Médias d'Information) n'en parle, a fortiori en langue française (2) !
Au fait, pourquoi les phoques et seulement les phoques ? Car ces mammifères marins présentent la double particularité de passer la plus grande partie de leur existence sous l'eau tout en se déplaçant jusqu'à la mer du Japon (migration) mais de revenir en surface de temps à autre (mue et reproduction) pour y être observable. Voilà pourquoi on remarque leur maladies tout en ignorant royalement les autres créatures marines, surtout celles des profondeurs, qui souffrent et meurent en paix, si l'on peut dire...
Et voilà pourquoi, 6 mois après l'apparition des premiers symptômes, les autorités ont, sous la pression semble-t-il des populations locales de l'Alaska, décidé qu'il serait peut-être utile de lever le doute radioactif. Bah, 6 mois à l'échelle radiologique, c'est bien peu somme toute...
(1) Voir par exemple le bistro bar blog
(2) Un des rares contre-exemples : 20 minutes qui a repris le 14/10 une dépêche AFP sans toutefois évoquer le moins du monde la piste d'une quelconque contamination radioactive
Suivi de la contamination
Jusqu'à 220 Bq de radio-césium dans l'assiette journalière d'un habitant de la région de Fukushima : bon appétit !
Une enquête cofinancée par le mainichi daily et l'Université de Tokyo-Ville a mesuré l'activité radiologique de 11 familles habitant 11 lieux différents dans la préfecture de Fukushima du 13 au 15 novembre. Les activités en radio-césium (Cs-134+Cs-137) varient de 5 à 70 Bq/kg, ce qui équivaut à une contamination interne de 30 à 220 Bq par jour ou encore un débit de dose interne estimé à 1.3 mSv par an, du simple fait de manger de la nourriture ordinaire. Il faut bien entendu ajouter à ce chiffre de contamination d'origine alimentaire la contamination par le simple fait de respirer ainsi que les doses d'exposition par irradiation.
D'après le graphique établi en 2011 par la Commission International de Protection Radiologique (p. 21 du document "111"), une contamination journalière de 1 Bq de Césium-137 (courbe du bas) représente un équivalent de dose "corps entier" d'une centaine de Becquerels après 200 jours d'alimentation et 150 Bq après une année environ à ce même régime radiologique.
Sources :
fukushima diary, 29/12, Anglais
mainichi daily, 29/12, Japonais
ICRP / CIPR Document "111", Anglais, Avril 2011
Les résultats des tests de contamination sur les phoques d'Alaska ne seront pas connus avant des semaines
Des prélèvements effectués sur des phoques annelés ou marbrés d'Alaska, du Groenland, du Canada et de Russie morts à la suite de la mystérieuse maladie touchant des centaines d'individus depuis le mois de juillet ne seront pas connus avant au mieux plusieurs semaines, d'après John Kelley, professeur émérite à l'Institut de Science Marine à l'Université de Fairbanks, Alaska, USA.
Ah, la catastrophe de Fukushima... C'est l'un des rares exemples où une recherche google place les blogs et les sites d’information secondaire en tête des résultats (1), pour la bonne raison qu'aucun MSM (MainStream Media ou Grands Médias d'Information) n'en parle, a fortiori en langue française (2) !
Au fait, pourquoi les phoques et seulement les phoques ? Car ces mammifères marins présentent la double particularité de passer la plus grande partie de leur existence sous l'eau tout en se déplaçant jusqu'à la mer du Japon (migration) mais de revenir en surface de temps à autre (mue et reproduction) pour y être observable. Voilà pourquoi on remarque leur maladies tout en ignorant royalement les autres créatures marines, surtout celles des profondeurs, qui souffrent et meurent en paix, si l'on peut dire...
Et voilà pourquoi, 6 mois après l'apparition des premiers symptômes, les autorités ont, sous la pression semble-t-il des populations locales de l'Alaska, décidé qu'il serait peut-être utile de lever le doute radioactif. Bah, 6 mois à l'échelle radiologique, c'est bien peu somme toute...
(1) Voir par exemple le bistro bar blog
(2) Un des rares contre-exemples : 20 minutes qui a repris le 14/10 une dépêche AFP sans toutefois évoquer le moins du monde la piste d'une quelconque contamination radioactive
Suivi de la contamination
Jusqu'à 220 Bq de radio-césium dans l'assiette journalière d'un habitant de la région de Fukushima : bon appétit !
Une enquête cofinancée par le mainichi daily et l'Université de Tokyo-Ville a mesuré l'activité radiologique de 11 familles habitant 11 lieux différents dans la préfecture de Fukushima du 13 au 15 novembre. Les activités en radio-césium (Cs-134+Cs-137) varient de 5 à 70 Bq/kg, ce qui équivaut à une contamination interne de 30 à 220 Bq par jour ou encore un débit de dose interne estimé à 1.3 mSv par an, du simple fait de manger de la nourriture ordinaire. Il faut bien entendu ajouter à ce chiffre de contamination d'origine alimentaire la contamination par le simple fait de respirer ainsi que les doses d'exposition par irradiation.
D'après le graphique établi en 2011 par la Commission International de Protection Radiologique (p. 21 du document "111"), une contamination journalière de 1 Bq de Césium-137 (courbe du bas) représente un équivalent de dose "corps entier" d'une centaine de Becquerels après 200 jours d'alimentation et 150 Bq après une année environ à ce même régime radiologique.
Une exposition interne à une activité de 10 Bq par jour dans l'alimentation produit une dose équivalant à une exposition interne unique de 1000 Bq après 6 mois et 1500 Bq après deux années à ce régime. On notera qu'entre deux mots il faut préférer le temporaire : une contamination "dose entretenue" de 10 Bq par jour dépassera l'activité "corps entier" créé par une contamination "dose unique" de 1000 Bq après environ 3 mois ; puis la première augmentera toujours alors que la seconde s'éteindra peu à peu pour disparaître quasiment intégralement 2 années après l'ingestion.
Cet effet d'accumulation dans l'organisme souligne l'importance - l'importance vitale, celle qui éclipse l'importance financière - de ne pas exposer inutilement les populations à une nourriture, une boisson et un air contaminés.
Cet effet d'accumulation dans l'organisme souligne l'importance - l'importance vitale, celle qui éclipse l'importance financière - de ne pas exposer inutilement les populations à une nourriture, une boisson et un air contaminés.
Sources :
fukushima diary, 29/12, Anglais
mainichi daily, 29/12, Japonais
ICRP / CIPR Document "111", Anglais, Avril 2011
Les commentaires récents