Un nouveau point chaud radioactif vient d'être découvert à Setagaya, en plein cœur de la capitale Japonaise. Le niveau de dose ambiante tel que relevé à 1 m du sol par les autorités s’élèverait à 3.35 µSv/h, soit une dose annuelle équivalent à environ 30 mSv. Dans un premier temps des citoyens avaient relevé à l'aide de leurs instruments "imprécis" des doses importantes qui avaient été confirmées peu après par les autorités municipales puis par des experts.
Cette zone "chaude" est située sur un trottoir donc au niveau du sol. Les autorités tiennent le discours habituel, après avoir sommairement délimité la zone à l'aide de balises de circulation : "Nous recherchons la cause de cette anomalie et nous étudions des moyens de la décontaminer." Pour mémoire, les radio-césiums s'accrochent fermement au matériaux de construction.
Cette première zone contaminée à Tokyo, la capitale du Japon située à 220 Km du site accidenté de Fukushima Daiichi, va probablement amener les établissements accueillant de jeunes enfants à s'interroger sur les moyens de les protéger.
A titre anecdotique, le maire du quartier Nobuto Hosaka - encore un nom à retenir - après avoir déclaré initialement sur TBS qu'il ne croyait pas un traître mot de cette information, a ensuite estimé une fois confirmée par les experts que la zone contaminée n'aurait aucun rapport avec l'accident de Fukushima. Loin de rassurer, cette déclaration revient à évoquer un point chaud sorti de nulle part et non relié à une source identifiée ; c'est encore plus inquiétant que si on peut le relier directement à une cause connue non ? Enfin ce que j'en dis...
D'après l'AFP, le calcul de l'équivalent de dose annuelle auprès de ce hotspot par les autorités serait juste sous le seuil de 20 mSv au-dessous duquel il n'y a absolument pas lieu de se préoccuper. Nous voilà totalement rassurés ! Sauf que, même en retranchant la radioactivité naturelle très faible habituellement à Tokyo (0.5 mSv/an) il semble bien au contraire qu'on dépasse largement cette "norme" de 20 mSv/an déjà monstrueusement élevée !
Sources :
Voix de la Russie (13/10, Français)
jijpress (13/10, Anglais)
Kyodo News et la déclaration extra-terrestre du maire de quartier (13/10, Anglais)
Info AFP reprise par Google (Anglais)
Cette zone "chaude" est située sur un trottoir donc au niveau du sol. Les autorités tiennent le discours habituel, après avoir sommairement délimité la zone à l'aide de balises de circulation : "Nous recherchons la cause de cette anomalie et nous étudions des moyens de la décontaminer." Pour mémoire, les radio-césiums s'accrochent fermement au matériaux de construction.
Cette première zone contaminée à Tokyo, la capitale du Japon située à 220 Km du site accidenté de Fukushima Daiichi, va probablement amener les établissements accueillant de jeunes enfants à s'interroger sur les moyens de les protéger.
A titre anecdotique, le maire du quartier Nobuto Hosaka - encore un nom à retenir - après avoir déclaré initialement sur TBS qu'il ne croyait pas un traître mot de cette information, a ensuite estimé une fois confirmée par les experts que la zone contaminée n'aurait aucun rapport avec l'accident de Fukushima. Loin de rassurer, cette déclaration revient à évoquer un point chaud sorti de nulle part et non relié à une source identifiée ; c'est encore plus inquiétant que si on peut le relier directement à une cause connue non ? Enfin ce que j'en dis...
D'après l'AFP, le calcul de l'équivalent de dose annuelle auprès de ce hotspot par les autorités serait juste sous le seuil de 20 mSv au-dessous duquel il n'y a absolument pas lieu de se préoccuper. Nous voilà totalement rassurés ! Sauf que, même en retranchant la radioactivité naturelle très faible habituellement à Tokyo (0.5 mSv/an) il semble bien au contraire qu'on dépasse largement cette "norme" de 20 mSv/an déjà monstrueusement élevée !
Sources :
Voix de la Russie (13/10, Français)
jijpress (13/10, Anglais)
Kyodo News et la déclaration extra-terrestre du maire de quartier (13/10, Anglais)
Info AFP reprise par Google (Anglais)
Pendant ce temps, un peu plus à l'Est, à Funabushi, dans la baie de Tokyo, un niveau de dose ambiante de 5.82 µSv/h a été relevé dans une aire de jeux pour enfants. Ce niveau a été confirmé aujourd'hui jeudi par les autorités locales.
Source : Xinhua (13/10, Anglais)
D'après ABC Australie, la découverte de Strontium-90 à Yokohama évoquée hier contribue largement à la décrédibilisation du discours rassurant d'autorités qui affirmaient il y a très peu de temps que certains radioéléments ne pourraient jamais se déplacer très loin du site accidenté.
Source : abc.au (12/10, Anglais)
En fait, le Strontium-90 "suivrait" le parcours du radio-césium et ne se cantonnerait pas à Fukushima
D'après le blog d'un conseiller municipal de Yokohama, le responsable du service de santé de la ville de Yokohama aurait déclaré qu'il n'était pas étonné que du Strontium-90 ait été découvert là où du radio-césium l'avait déjà été. D'après lui, environ 2200 zones de concentration de Sr-90 auraient déjà été comptabilisées, pour la plupart localisées dans la province de Fukushima.
Sources :
blog Fukushima Diary (Anglais)
blog M. Furaya (Japonais)
Source : Xinhua (13/10, Anglais)
D'après ABC Australie, la découverte de Strontium-90 à Yokohama évoquée hier contribue largement à la décrédibilisation du discours rassurant d'autorités qui affirmaient il y a très peu de temps que certains radioéléments ne pourraient jamais se déplacer très loin du site accidenté.
Source : abc.au (12/10, Anglais)
En fait, le Strontium-90 "suivrait" le parcours du radio-césium et ne se cantonnerait pas à Fukushima
D'après le blog d'un conseiller municipal de Yokohama, le responsable du service de santé de la ville de Yokohama aurait déclaré qu'il n'était pas étonné que du Strontium-90 ait été découvert là où du radio-césium l'avait déjà été. D'après lui, environ 2200 zones de concentration de Sr-90 auraient déjà été comptabilisées, pour la plupart localisées dans la province de Fukushima.
Sources :
blog Fukushima Diary (Anglais)
blog M. Furaya (Japonais)
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