Nous avions récemment relaté une alarme au niveau de l’alternateur de l’unité n°. 3 d’Ohi qui s’était déclenchée mardi 19/6 vers 10h. Trois nouveaux incidents ont été révélés en quelques heures par l’opérateur KEPCO (Kansaï Electric).
Le 28 juin, un court-circuit dans une sous-station électrique
Il semble que de l’eau de pluie se soit frayée un chemin dans une salle de contrôle de production électrique ; un défaut d’étanchéité aurait ensuite permis à l’eau de ruisseler dans un boitier électrique de contrôle / commande. Cet incident très mineur – parce qu’il s’est produit dans une sous-installation non-nucléaire – laisse toutefois perplexe sur l’état et l’entretien du site d’Ohi.
Le même jour, une alarme de défaut d’alimentation électrique causée par une erreur de manipulation
Dans la foulée, Kepco a signalé qu’une alarme avait retenti en salle de contrôle / commande identifiant un problème électrique. Cette alarme aurait en fait été créée par un opérateur qui aurait accroché un interrupteur en voulant mettre sous tension un écran. Ici aussi, pas de conséquences mais la constatation que certaines commandes, après 40 années d’utilisation, peuvent encore être peu ergonomiques et mal pensées.
Le 29 juin, alarme sur une pompe du circuit primaire
Une alarme signalant un défaut de pression / débit sur le condenseur de vapeur du circuit primaire a cette fois-ci impacté l’unité n°4 ce matin vers 10h (Tokyo). Une surpression semble s’être produite au niveau de la sortie de la pompe auxiliaire qui échantillonne le liquide de refroidissement afin de vérifier sa composition.
KEPCO pire que TEPCO ?
D’après l’analyse d’ex-skf, les commerçants et industriels de la région de Kensaï sont réputés pour être très… économes, au point de parfois jongler un peu avec les agendas des travaux de maintenance. De ce point de vue, l’opérateur du site d’Ohi serait peut-être encore pire que TEPCO, ce qui est loin de rassurer les observateurs.
Sources :
Les commentaires récents