Ils étaient 200.000 selon les organisateurs, soit environ 4 fois plus que la dernière manifestation du 22 juin, à manifester devant la résidence du Premier ministre Japonais. Le slogan de Saïkado hantaï (non au redémarrage) a de nouveau été puissamment et longuement scandé sur les trottoirs de la capitale Japonaise (1).
Malgré la présence remarquée d’un très petit nombre de contre-manifestants, l’énorme manifestation s’opposant à la remise en service des réacteurs nucléaires Japonais arrêtés après l’accident de Fukushima-Daiichi s’est déroulée dans le calme, même si la fin du cortège a dû être stoppée suite à une certaine désorganisation des organisateurs et des autorités qui ne s’attendaient pas à un tel succès : il est très délicat d’empêcher une foule énorme de déborder des trottoirs sur lesquels cette dernière est censée se cantonner. Si la même manifestation s’était déroulée en France, les trottoirs auraient été vides et les chaussées pleines !
(1) Très disciplinés et policés, les Japonais défilent et protestent généralement sur l’un des deux trottoirs et n’occupent en principe jamais les lieux utilisés pour la circulation des véhicules
Sources :
Fukushima-diary, (1/2)29/6, anglais
Fukushima-diary, (2/2) 29/6, anglais
Citizenside, 22/6, français (première manif du 22/6)
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