Nous avions récemment évoqué un incident sérieux survenu en février 2012 sur l'unité n°. 1 de Kori, en Corée du Sud ; nous avions à cette époque envisagé la responsabilité probable de la direction de l'opérateur alors que ce dernier évoquait uniquement des erreurs et des responsabilités locales. L'affaire avait fait grand bruit en Corée au point d'émouvoir certains quotidiens nationaux qui réclamaient "des mesures drastiques pour renforcer la sécurité nucléaire du pays".
A la suite de cet incident, d'une suspicion de nouvelle dissimulation récente et, il faut bien le dire, d'un certain "effet Fukushima", le président de KHNP, M. Kim Jong-shin, a présenté sa démission au gouvernement Coréen qui l'a accepté (1).
KHNP a été créé en 2001 suite à un spin-off de sa maison-mère KEPCO ; l'opérateur pilote 21 réacteurs nucléaires produisant environ la moitié de l’électricité Sud-Coréenne. Le scandale de tentative d'étouffement de l'incident de Kori avait été suivi d'une seconde affaire plus ou moins similaire qui s'était déroulée sur le site de Busan le 28 mars 2012 (2) et au cours de laquelle les mêmes actes de dissimulation d'événement avaient apparemment été perpétrés. Entre les deux événements, M. Jong-Shin n'avait pas hésité à déclarer le 15 mars, la main sur le cœur :
"Je ressens un sentiment de honte car l'énergie nucléaire doit être synonyme de sécurité et de transparence."
Croix de bois, croix de fer, promesse nucléaire finit en enfer.
(1) En Corée du Sud, les opérateurs d'électricité sont publics ; KHNP est une filiale de KEPCO dont l'Etat Sud-Coréen détient 51% des actions
(2) Un générateur auxiliaire avait dysfonctionné lors d'une inspection de l'unité n°. 2 de Yeonggwang, incident qui n'avait pas été reporté à la commission de sécurité Sud-Coréenne
Source : Korea Times, 16/4, anglais
A la suite de cet incident, d'une suspicion de nouvelle dissimulation récente et, il faut bien le dire, d'un certain "effet Fukushima", le président de KHNP, M. Kim Jong-shin, a présenté sa démission au gouvernement Coréen qui l'a accepté (1).
KHNP a été créé en 2001 suite à un spin-off de sa maison-mère KEPCO ; l'opérateur pilote 21 réacteurs nucléaires produisant environ la moitié de l’électricité Sud-Coréenne. Le scandale de tentative d'étouffement de l'incident de Kori avait été suivi d'une seconde affaire plus ou moins similaire qui s'était déroulée sur le site de Busan le 28 mars 2012 (2) et au cours de laquelle les mêmes actes de dissimulation d'événement avaient apparemment été perpétrés. Entre les deux événements, M. Jong-Shin n'avait pas hésité à déclarer le 15 mars, la main sur le cœur :
"Je ressens un sentiment de honte car l'énergie nucléaire doit être synonyme de sécurité et de transparence."
Croix de bois, croix de fer, promesse nucléaire finit en enfer.
(1) En Corée du Sud, les opérateurs d'électricité sont publics ; KHNP est une filiale de KEPCO dont l'Etat Sud-Coréen détient 51% des actions
(2) Un générateur auxiliaire avait dysfonctionné lors d'une inspection de l'unité n°. 2 de Yeonggwang, incident qui n'avait pas été reporté à la commission de sécurité Sud-Coréenne
Source : Korea Times, 16/4, anglais
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