De fortes tensions sont apparues au sein du Parti Démocratique Japonais suite à la crise nucléaire ; ces dernières ont été récemment exacerbées par l'affaire du redémarrage très controversé de la centrale d'Ohi. Il semble que la stratégie d'un redémarrage très rapide des réacteurs jugés "sûrs" ait été "fortement" soutenue par une faction menée par le responsable par intérim du parti, Yoshido Sengoku, Yukio Edano, ministre de l'Industrie, Goshi Hosono, ministre de la crise nucléaire, Tsuyoshi Saito, secrétaire général du gouvernement et Motohisa Furakawa, ministre de la stratégie nationale alors qu'un autre courant rassemblant la ligne dure du PDJ des opposants à tout redémarrage de réacteur s'est quant à lui regroupé sous la direction de l'ancien Premier Naoto Kan.
Le contentieux a apparemment été renforcé suite à la récente déclaration fracassante de M. Sengoku sur l'absolue nécessité de rétablir la production d'électricité nucléaire pour la survie du Japon (1) ; de nombreuses critiques se sont immédiatement élevées au sein du PDJ pour faire remarquer que la politique officielle du parti dans ce domaine n'avait pas encore été définie.
Cette confrontation interne pourrait engendrer plusieurs situations au sein du parti au pouvoir :
- L'éclatement du parti PDJ qui pourrait ainsi perdre de facto la majorité à la diète
- La démission de M. Noda et de son gouvernement, manifestement impuissants à arbitrer les différends au sein du parti
- Un arbitrage tardif et peu probable de M. Noda en direction de l'un ou de l'autre des courants internes avec un remaniement éventuels des portefeuilles concernés

(1) A 180° de de l'appréciation de M. Kan et de ses soutiens sur le débat nucléaire, M. Sengoku n'a pas hésité à qualifier l'arrêt, même provisoire, des unités de production nucléaires Japonaises de "suicide collectif"
EDIT (1730) Suite à cette tension palpable, M. Edano a "rectifié" la récente déclaration qu'il avait faite sur l'arrêt "temporaire" de l'ensemble des réacteurs Japonais en déclarant ce jour : "Je me suis mal exprimé, je voulais dire qu'il n'y aura plus aucun réacteur Japonais opérationnel pour une période indéfinie." (Source : Kyodo, 17/4, anglais). Petite déclaration, grands effets, la situation politique devient apparemment très inconfortable au Japon.
Source : mainichi.jp, 17/4, anglais
Le contentieux a apparemment été renforcé suite à la récente déclaration fracassante de M. Sengoku sur l'absolue nécessité de rétablir la production d'électricité nucléaire pour la survie du Japon (1) ; de nombreuses critiques se sont immédiatement élevées au sein du PDJ pour faire remarquer que la politique officielle du parti dans ce domaine n'avait pas encore été définie.
Cette confrontation interne pourrait engendrer plusieurs situations au sein du parti au pouvoir :
- L'éclatement du parti PDJ qui pourrait ainsi perdre de facto la majorité à la diète
- La démission de M. Noda et de son gouvernement, manifestement impuissants à arbitrer les différends au sein du parti
- Un arbitrage tardif et peu probable de M. Noda en direction de l'un ou de l'autre des courants internes avec un remaniement éventuels des portefeuilles concernés
(1) A 180° de de l'appréciation de M. Kan et de ses soutiens sur le débat nucléaire, M. Sengoku n'a pas hésité à qualifier l'arrêt, même provisoire, des unités de production nucléaires Japonaises de "suicide collectif"
EDIT (1730) Suite à cette tension palpable, M. Edano a "rectifié" la récente déclaration qu'il avait faite sur l'arrêt "temporaire" de l'ensemble des réacteurs Japonais en déclarant ce jour : "Je me suis mal exprimé, je voulais dire qu'il n'y aura plus aucun réacteur Japonais opérationnel pour une période indéfinie." (Source : Kyodo, 17/4, anglais). Petite déclaration, grands effets, la situation politique devient apparemment très inconfortable au Japon.
Source : mainichi.jp, 17/4, anglais

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