La liste NRC des "incidents officieux" place incontestablement San Onofre en tête du hit-parade des sites "pourris"
L'organisme de régulation nucléaire américain NRC établit de temps à autre une liste des problèmes remontés à leur connaissance par des employés ou des sous-traitants de l'ensemble des sites de production électronucléaire aux États-Unis d’Amérique. Devinez qui se positionne incontestablement à la première place de ce classement officieux avec 133 incidents déclarés de janvier 2007 à août 2011 ?
Réponse : le site de San Onofre, avec environ 50 % d'incidents en plus que le deuxième au classement. Pour la seule période de janvier 2010 à août 2011, ce ne sont pas moins de 81 incidents qui y ont été signalés par les employés ou les sous-traitants y travaillant. Pour l'année 2010, il y a été reporté 58 déclarations contre... 5 pour l'ensemble des autres sites de production des Etats-Unis.
NB : les déclarations d'incident "tierces" étant anonymes, il est possible que plusieurs déclarations aient été remplies auprès de la NRC pour le même incident ; un observateur attentif pourrait objecter que ceci ne devrait pas changer grand chose sur la réalité des déboires connus sur ce site, rien n'empéchant le même type de déclarations multiples au niveau des incidents reportés sur les autres sites de production des USA. Concrétement, soit San Onofre connait un taux record d'incidents dont une bonne partie passés sous silence par l'opérateur malgré les risques de se faire "pincer", soit la direction du site de San Onofre connait de gros problèmes sociaux avec un personnel qui n'hésite plus à "moucharder" là un peu plus qu'ailleurs...
Par ailleurs, la comparaison intéressante entre les incidents "officiels" et les déclarations anonymes d'employés ne pourrait-elle pas avantageusement être étendue à d'autres pays, par exemple ceux, hyper-nucléarisés, qui se prétendent "parfaitement honnêtes et transparents" dans le traitement des informations touchant la sécurité nucléaire ?
Sources :
NRC : on-site safety allegations problems, 2011, anglais
San Onofre Safety Files, 2011, anglais (graphiques tirés des données brutes NRC)
L'organisme de régulation nucléaire américain NRC établit de temps à autre une liste des problèmes remontés à leur connaissance par des employés ou des sous-traitants de l'ensemble des sites de production électronucléaire aux États-Unis d’Amérique. Devinez qui se positionne incontestablement à la première place de ce classement officieux avec 133 incidents déclarés de janvier 2007 à août 2011 ?
Réponse : le site de San Onofre, avec environ 50 % d'incidents en plus que le deuxième au classement. Pour la seule période de janvier 2010 à août 2011, ce ne sont pas moins de 81 incidents qui y ont été signalés par les employés ou les sous-traitants y travaillant. Pour l'année 2010, il y a été reporté 58 déclarations contre... 5 pour l'ensemble des autres sites de production des Etats-Unis.
NB : les déclarations d'incident "tierces" étant anonymes, il est possible que plusieurs déclarations aient été remplies auprès de la NRC pour le même incident ; un observateur attentif pourrait objecter que ceci ne devrait pas changer grand chose sur la réalité des déboires connus sur ce site, rien n'empéchant le même type de déclarations multiples au niveau des incidents reportés sur les autres sites de production des USA. Concrétement, soit San Onofre connait un taux record d'incidents dont une bonne partie passés sous silence par l'opérateur malgré les risques de se faire "pincer", soit la direction du site de San Onofre connait de gros problèmes sociaux avec un personnel qui n'hésite plus à "moucharder" là un peu plus qu'ailleurs...
Par ailleurs, la comparaison intéressante entre les incidents "officiels" et les déclarations anonymes d'employés ne pourrait-elle pas avantageusement être étendue à d'autres pays, par exemple ceux, hyper-nucléarisés, qui se prétendent "parfaitement honnêtes et transparents" dans le traitement des informations touchant la sécurité nucléaire ?
Sources :
NRC : on-site safety allegations problems, 2011, anglais
San Onofre Safety Files, 2011, anglais (graphiques tirés des données brutes NRC)
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