Tepco provisoirement nationalisé ?
D'après La Voix de la Russie, la nationalisation de l'opérateur Japonais Tepco serait imminente et serait effective pour une dizaine d'années au minimum. Une nationalisation provisoire, le temps d'étatiser les pertes abyssales de cette société avant de la re-privatiser une fois les bénéfices réapparus ?
Pendant le désastre nucléaire, les affaires continuent.
Le réacteur n°. 2 de Shimane arrêté la semaine prochaine, la production électronucléaire Japonaise passera de facto à 0% fin avril 2012
L'opérateur de la centrale nucléaire de Shimane, CEP Co, vient d'annoncer que le réacteur n°. 2 de la centrale de Shimane sera placé en arrêt à froid pour rechargement de combustible et procédure d'inspection de routine. Cette unité de production stoppée, il ne restera plus que quatre unités électronucléaires en service au Japon. L'unité n°. 5 de la très controversée centrale de Kashiwazaki-Kariwa subira le même sort en milieu de semaine prochaine.
Aucun calendrier de remise en service de centre de production nucléaire n'est fixé à ce jour au Japon. En plus d'être très coûteux et dangereux - une centrale en arrêt à froid n'est pas vraiment arrêtée - ces engins deviendront donc parfaitement inutiles dans quelques semaines. Le dernier site encore en production au Japon est censé passer en arrêt à froid à la fin du mois d'avril.
Et manifestement, le Japon n'a pas toujours pas sorti les bougies de ses armoires.
Source : mainichi daily, 20/1, anglais
La décision de remise en service de l'électronucléaire Japonais pas si simple que ça à décréter
A première vue, l'on pourrait croire que remettre un centre de production électronucléaire c'est simple comme appuyer sur un bouton. Le nouveau gouvernement Japonais - s'il tient - sera en fait confronté à une prise de décision très acrobatique en 2012 : même si une commission à la française - par définition parfaitement transparente et hautement indépendante - donnait le feu vert à la remise en service des unités de production au Japon, la population des régions touchées par le désastre nucléaire ne comprendrait pas cette décision alors même que leur sort est loin d'être réglé.
A ce jour, moins de la moitié des 150.000 dossiers "de compensation" des habitants évacués de la zone interdite est traité par Tepco et cette demi-mesure ne facilite en rien la décision politique Japonaise. Il semble que le gouvernement doive mouiller un peu sa chemise dans ce dossier et tout au moins cesser de le considérer comme résolu alors qu'à la source - la situation sur le terrain - la contamination par exemple est loin d'être "ficelée".
La nationalisation de Tepco - qu'elle soit provisoire ou non - est certainement une réponse techniquement appropriée à cet engorgement.
D'après La Voix de la Russie, la nationalisation de l'opérateur Japonais Tepco serait imminente et serait effective pour une dizaine d'années au minimum. Une nationalisation provisoire, le temps d'étatiser les pertes abyssales de cette société avant de la re-privatiser une fois les bénéfices réapparus ?
Pendant le désastre nucléaire, les affaires continuent.
Le réacteur n°. 2 de Shimane arrêté la semaine prochaine, la production électronucléaire Japonaise passera de facto à 0% fin avril 2012
L'opérateur de la centrale nucléaire de Shimane, CEP Co, vient d'annoncer que le réacteur n°. 2 de la centrale de Shimane sera placé en arrêt à froid pour rechargement de combustible et procédure d'inspection de routine. Cette unité de production stoppée, il ne restera plus que quatre unités électronucléaires en service au Japon. L'unité n°. 5 de la très controversée centrale de Kashiwazaki-Kariwa subira le même sort en milieu de semaine prochaine.
Aucun calendrier de remise en service de centre de production nucléaire n'est fixé à ce jour au Japon. En plus d'être très coûteux et dangereux - une centrale en arrêt à froid n'est pas vraiment arrêtée - ces engins deviendront donc parfaitement inutiles dans quelques semaines. Le dernier site encore en production au Japon est censé passer en arrêt à froid à la fin du mois d'avril.
Et manifestement, le Japon n'a pas toujours pas sorti les bougies de ses armoires.
Source : mainichi daily, 20/1, anglais
La décision de remise en service de l'électronucléaire Japonais pas si simple que ça à décréter
A première vue, l'on pourrait croire que remettre un centre de production électronucléaire c'est simple comme appuyer sur un bouton. Le nouveau gouvernement Japonais - s'il tient - sera en fait confronté à une prise de décision très acrobatique en 2012 : même si une commission à la française - par définition parfaitement transparente et hautement indépendante - donnait le feu vert à la remise en service des unités de production au Japon, la population des régions touchées par le désastre nucléaire ne comprendrait pas cette décision alors même que leur sort est loin d'être réglé.
A ce jour, moins de la moitié des 150.000 dossiers "de compensation" des habitants évacués de la zone interdite est traité par Tepco et cette demi-mesure ne facilite en rien la décision politique Japonaise. Il semble que le gouvernement doive mouiller un peu sa chemise dans ce dossier et tout au moins cesser de le considérer comme résolu alors qu'à la source - la situation sur le terrain - la contamination par exemple est loin d'être "ficelée".
La nationalisation de Tepco - qu'elle soit provisoire ou non - est certainement une réponse techniquement appropriée à cet engorgement.
La privatisation de Tepco - qu'elle soit provisoire ou non - ...
Plutôt la nationalisation de Tepco.
Rédigé par : Needs | 22/01/2012 à 17:28
Corrigé, je finis par m'auto-embrouiller dans cette affaire complexe lol
Merci Needs :)
Rédigé par : trifouillax | 22/01/2012 à 19:30