Source : ex-skf
Crédibilité : 8/10
Date : 8/1
Selon le Pr. Hiromutsi Ino, titulaire d'une chaire émérite de science des métaux à l'université de Tokyo, la cuve PCV d'au moins l'une des unités de production de Fukushima-Daini aurait été endommagée par le séisme du 11 mars. La cuve PCV, encore appelée confinement ou DryWell est la cuve secondaire qui entoure la cuve réacteur RPV.
Une fumée blanche avait été aperçue le 30 mars au niveau de l'unité n°. 1 de FD ; d'après Tepco, l'origine aurait été située sur une pompe du BT (bâtiment turbine) et non dans le BR (bâtiment réacteur).
Le Pr. Ino estime que l'une des cuves PCV serait "brisée". Une discussion est ouverte à ce sujet sur le canal ustream (langue Japonaiss, longue pub ustream au début de chaque vidéo) : http://www.ustream.tv/user/IWJ_OSAKA
La cuve de confinement PCV d'un réacteur à eau bouillante est l'ultime barrière radiologique isolant le combustible nucléaire de la biosphère ; bien plus fragile que la cuve réacteur RPV car moins épaisse (3 cm d'acier en moyenne contre 17 cm pour la cuve réacteur), elle vise principalement à isoler de manière la plus étanche possible l'environnement d'éventuels rejets du circuit primaire du réacteur. L'enceinte de confinement est composée de deux parties : une cuve métallique (le drywell (1)) qui est entourée d'un confinement en béton de 2 m d'épaisseur (2) qui est appelé pedestal ou basemat dans sa partie inférieure renforcée (3) qui atteint environ 7 m d'épaisseur. Les confinements de tupe Mark1 ont été longtemps critiqués pour leur faiblesse relative et leur manque de sécurité. Il était généralement estimé que le confinement de telles unités n'avait que 10% de chances de sortir intact d'une fusion de combustible. Pour la petite histoire il resterait une trentaine d'unités de ce type en service dans le monde dont la majorité aux USA.
Crédibilité : 8/10
Date : 8/1
Selon le Pr. Hiromutsi Ino, titulaire d'une chaire émérite de science des métaux à l'université de Tokyo, la cuve PCV d'au moins l'une des unités de production de Fukushima-Daini aurait été endommagée par le séisme du 11 mars. La cuve PCV, encore appelée confinement ou DryWell est la cuve secondaire qui entoure la cuve réacteur RPV.
Une fumée blanche avait été aperçue le 30 mars au niveau de l'unité n°. 1 de FD ; d'après Tepco, l'origine aurait été située sur une pompe du BT (bâtiment turbine) et non dans le BR (bâtiment réacteur).
Le Pr. Ino estime que l'une des cuves PCV serait "brisée". Une discussion est ouverte à ce sujet sur le canal ustream (langue Japonaiss, longue pub ustream au début de chaque vidéo) : http://www.ustream.tv/user/IWJ_OSAKA
La cuve de confinement PCV d'un réacteur à eau bouillante est l'ultime barrière radiologique isolant le combustible nucléaire de la biosphère ; bien plus fragile que la cuve réacteur RPV car moins épaisse (3 cm d'acier en moyenne contre 17 cm pour la cuve réacteur), elle vise principalement à isoler de manière la plus étanche possible l'environnement d'éventuels rejets du circuit primaire du réacteur. L'enceinte de confinement est composée de deux parties : une cuve métallique (le drywell (1)) qui est entourée d'un confinement en béton de 2 m d'épaisseur (2) qui est appelé pedestal ou basemat dans sa partie inférieure renforcée (3) qui atteint environ 7 m d'épaisseur. Les confinements de tupe Mark1 ont été longtemps critiqués pour leur faiblesse relative et leur manque de sécurité. Il était généralement estimé que le confinement de telles unités n'avait que 10% de chances de sortir intact d'une fusion de combustible. Pour la petite histoire il resterait une trentaine d'unités de ce type en service dans le monde dont la majorité aux USA.
Il faut noter que les 4 unités de production de Fukushima-Daini sont équipées d'un confinement "renforcé" de type Mark2 plus récent que ceux de Fukushima-Daiichi qui sont de type Mark1.
A titre d'anecdote, l'on peut noter que même les confinements REB de type III à dôme, encore plus "renforcés" ont fait l'objet d'études pour les renforcer un peu plus à l'aide d'une couche supplémentaire composite, signe que dans le domaine du confinement d'un réacteur nucléaire, rien n'est jamais assez solide ! Il faut également préciser que plus ces confinements sont renforcés et solides, plus cette explosion, si elle à finalement lieu, sera puissante et destructrice ! Les différents renforts des confinements visent surtout à mieux isoler l'intérieur de l'extérieur dans des conditions normales d'emploi ainsi qu'à éviter une explosion dans son sein et beaucoup moins à en limiter les conséquences une fois qu'il survient. C'est un paradoxe de plus dans la longue série de ceux créés par la production d'énergie électronucléaire !
Nous reviendrons d'ailleurs dans un prochain billet sur la composition des différentes barrières radiologiques d'un réacteur à eau bouillante de type fukushima pour tenter de bien évaluer pourquoi la détarioration d'un confinement est systématiquement source de problèmes majeurs. Cette étape demande en effet un certain travail de recherche et de documentation car tout ce qui touche de près ou de loin le confinement d'un réacteur nucléaire est souvent classé "confidentiel" pour des raisons de sécurité plus ou moins évidentes...
EDIT du 9/1 : ajout des différents types de confinement utilisés sur les réacteurs à eau bouillante Japonais (source JNES)
A titre d'anecdote, l'on peut noter que même les confinements REB de type III à dôme, encore plus "renforcés" ont fait l'objet d'études pour les renforcer un peu plus à l'aide d'une couche supplémentaire composite, signe que dans le domaine du confinement d'un réacteur nucléaire, rien n'est jamais assez solide ! Il faut également préciser que plus ces confinements sont renforcés et solides, plus cette explosion, si elle à finalement lieu, sera puissante et destructrice ! Les différents renforts des confinements visent surtout à mieux isoler l'intérieur de l'extérieur dans des conditions normales d'emploi ainsi qu'à éviter une explosion dans son sein et beaucoup moins à en limiter les conséquences une fois qu'il survient. C'est un paradoxe de plus dans la longue série de ceux créés par la production d'énergie électronucléaire !
Nous reviendrons d'ailleurs dans un prochain billet sur la composition des différentes barrières radiologiques d'un réacteur à eau bouillante de type fukushima pour tenter de bien évaluer pourquoi la détarioration d'un confinement est systématiquement source de problèmes majeurs. Cette étape demande en effet un certain travail de recherche et de documentation car tout ce qui touche de près ou de loin le confinement d'un réacteur nucléaire est souvent classé "confidentiel" pour des raisons de sécurité plus ou moins évidentes...
EDIT du 9/1 : ajout des différents types de confinement utilisés sur les réacteurs à eau bouillante Japonais (source JNES)
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