Depuis plusieurs mois, Tepco, l'opérateur du site de Fukushima-Daiichi, dans un souci de "transparence" diffuse sur un canal streaming spécial une vue en enfilade des ex-réacteurs n°1 à 4. Sur le fond, c'est une bonne affaire pour tout le monde : Tepco essaye de démontrer visuellement que le site est sous contrôle, que les travaux progressent et qu'il n'y a pas à déplorer de nouveaux incidents ; les spectateurs semblent se voir offrir quant à eux une vision objective et en temps réel de la situation.
Sauf que... un décalage de 30 secondes, techniquement superflu malgré ce qu'indique l'opérateur vient semer le doute sur sa sincérité : ce type de "très léger" différé permet en fait de couper volontairement la diffusion Internet de la caméra à volonté avec une certaine efficacité.
Le matin du 3 décembre, la Tepcam a été coupée et l'image n'est revenue que quelques heures après. Les habitués de cette chaîne (si si, il y en a plus que vous ne croyez !) ont constaté que quelque chose avait manifestement changé : l'image était cadrée différemment, des traînées lumineuses horizontales et verticales et des effets de lentille apparaissaient mais, bizarrement, il semblait y avoir un peu moins de cet effet de "pixellisation" que certains spécialistes attribuent à l'action sournoise de la radioactivité sur le capteur CCD de la caméra.
Sauf que... un décalage de 30 secondes, techniquement superflu malgré ce qu'indique l'opérateur vient semer le doute sur sa sincérité : ce type de "très léger" différé permet en fait de couper volontairement la diffusion Internet de la caméra à volonté avec une certaine efficacité.
Le matin du 3 décembre, la Tepcam a été coupée et l'image n'est revenue que quelques heures après. Les habitués de cette chaîne (si si, il y en a plus que vous ne croyez !) ont constaté que quelque chose avait manifestement changé : l'image était cadrée différemment, des traînées lumineuses horizontales et verticales et des effets de lentille apparaissaient mais, bizarrement, il semblait y avoir un peu moins de cet effet de "pixellisation" que certains spécialistes attribuent à l'action sournoise de la radioactivité sur le capteur CCD de la caméra.
L'opérateur indiquait sur un petit bandeau placé sous l'image qu'une intervention technique avait été effectuée sur la webcam et évoquait l'installation de deux couvercles transparents sur la caméra. Ce filtre - appelons-le ainsi - provoque depuis des traînées blanchâtres apparaissant au niveau des sources lumineuses importantes (soleil, projecteurs). Après avoir comparé les anciennes images aux nouvelles, mis à part les lignes et les réflexions parasites, il semble que l'image "flotte" un peu moins et donc que les interactions de la radioactivité présente en permanence sur le site avec la caméra aient été en partie filtrées. Certains pensent que Tepco a profité de l'occasion pour remplacer la Tepcam initiale par une webcam "durcie" aux radiations, peut-être afin de tester les caméras commandées récemment pour partir à la recherche des coriums égarés ?
Les gros pixels blancs sont quant à eux toujours visibles de temps à autre et de manière aléatoire sur les images nocturnes ou les parties assombries.
Quoiqu'il en soit, Tepco ne manque pas d'agir sur ce dont il a le contrôle : boutons, manettes, robinets, rustines et maintenant webcam... à défaut d'actions sur le combustible égaré.
Source : POTR blog
Les gros pixels blancs sont quant à eux toujours visibles de temps à autre et de manière aléatoire sur les images nocturnes ou les parties assombries.
Quoiqu'il en soit, Tepco ne manque pas d'agir sur ce dont il a le contrôle : boutons, manettes, robinets, rustines et maintenant webcam... à défaut d'actions sur le combustible égaré.
Source : POTR blog
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