D'après une étude statistique dont la synthèse est publiée ce jour dans le mainichi daily, une activité radiologique importante dans le sol ne signifierait pas obligatoirement une contamination élevée dans le riz une fois récolté. Une corrélation plus directe aurait par contre été observée entre la radioactivité du produit fini et un manque de potassium dans le sol ou une maturité insuffisante des grains de riz.
Une étude a été co-financée par la préfecture de Fukushima et le ministère de l'Agriculture Japonais afin d'étudier les grains de riz présentant une activité supérieure à 500 Bq/Kg de produit fini. Un manque de Potassium - estimé à 2/3 de l'activité habituelle dans la région de Fukushima - dans les zones de culture provoquerait l'accumulation de radio-césium au niveau de la plante. Les riz incriminés auraient par ailleurs poussé dans des zones montagneuses insuffisamment cultivées, les racines de la plante étant de ce fait plus proches de la surface du sol.
Le riz complet absorbant environ le dixième de l'activité en radio-césium du sol porteur, les autorités ont cru bon d'autoriser la culture de cet plante dans les zones ou l'activité spécifique en césium ne dépassait pas 5000 Bq/kg de sol.
La présence d'une activité de 800 Bq/kg dans un riz dont le sol était quant à lui contrôlé à 2300 Bq/kg semble avoir démontré que la corrélation directe entre l'activité du sol et celle retrouvée dans la plante une fois arrivée à maturité n'est pas établie ; d'autres paramètres rentrent donc en ligne de compte dans l'équation comme les qualités chimiques du sol ou le soin apporté à la culture du produit.
Commentaire : Ah ce césium... il n'avait pas fait parler de lui depuis un petit moment ! N'oublions pas également que le gouvernement Japonais a baissé la semaine dernière le nouveau seuil légal de commercialisation de riz au Japon de 500 à 100 Bq/kg. L'équation se compliquera donc nettement pour la récolte 2012, l'activité des radio-césiums dans les sols n'aura quant à elle que modestement diminué (2% pour le Cs-137 et environ 30% pour le Cs-134).
Une étude a été co-financée par la préfecture de Fukushima et le ministère de l'Agriculture Japonais afin d'étudier les grains de riz présentant une activité supérieure à 500 Bq/Kg de produit fini. Un manque de Potassium - estimé à 2/3 de l'activité habituelle dans la région de Fukushima - dans les zones de culture provoquerait l'accumulation de radio-césium au niveau de la plante. Les riz incriminés auraient par ailleurs poussé dans des zones montagneuses insuffisamment cultivées, les racines de la plante étant de ce fait plus proches de la surface du sol.
Le riz complet absorbant environ le dixième de l'activité en radio-césium du sol porteur, les autorités ont cru bon d'autoriser la culture de cet plante dans les zones ou l'activité spécifique en césium ne dépassait pas 5000 Bq/kg de sol.
La présence d'une activité de 800 Bq/kg dans un riz dont le sol était quant à lui contrôlé à 2300 Bq/kg semble avoir démontré que la corrélation directe entre l'activité du sol et celle retrouvée dans la plante une fois arrivée à maturité n'est pas établie ; d'autres paramètres rentrent donc en ligne de compte dans l'équation comme les qualités chimiques du sol ou le soin apporté à la culture du produit.
Commentaire : Ah ce césium... il n'avait pas fait parler de lui depuis un petit moment ! N'oublions pas également que le gouvernement Japonais a baissé la semaine dernière le nouveau seuil légal de commercialisation de riz au Japon de 500 à 100 Bq/kg. L'équation se compliquera donc nettement pour la récolte 2012, l'activité des radio-césiums dans les sols n'aura quant à elle que modestement diminué (2% pour le Cs-137 et environ 30% pour le Cs-134).
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