Selon Kazuo Hizumi, avocat spécialisé en droit humanitaire et responsable du site d'information alternatif "News for the People in Japan", les habitants déplacés à la suite de l'accident de Fukushima-Daiichi ont été déconcertés par les récentes déclarations des autorités selon lesquelles le site ne pourrait pas être totalement décontaminé avant 40 années, les technologies nécessaires n'existant simplement pas à l'heure actuelle. L'avocat assure par ailleurs que nombreux sont ceux qui réclament depuis longtemps l'arrestation des dirigeants de la société exploitante du site accidenté.
Il a été impossible de réclamer des explications complémentaires car la conférence de presse du 16/12 à été ajournée juste après la déclaration d'arrêt à froid gouvernementale, indique encore M. Hizumi (voir à ce sujet le billet de Pierre Fetet commentant cette fin de conférence chaude-bouillante)
Pendant ce temps M. MV Ramana, chercheur en éco-radiologie à l'Université de Princeton (USA), estimait que le délai de 40 années pour décharger le combustible lui semblait particulièrement optimiste et qu'il s'agissait plutôt du délai habituel de dé-commissionnement d'un réacteur nucléaire en temps normal. "Ce scénario n'inclût pas la présence de masses de combustible fondu éparpillées sur les planchers ; Fukushima ne remplit pas ces conditions et il devrait être très difficile d'accomplir ce travail en 40 années."
Simultanément, le yomiuri daily nous apprend que les dirigeants de Tepco pourraient démissionner juste avant que le gouvernement ne procède à une recapitalisation et une prise de contrôle de l'entreprise.
Source : al jazeera, 21/12
Il a été impossible de réclamer des explications complémentaires car la conférence de presse du 16/12 à été ajournée juste après la déclaration d'arrêt à froid gouvernementale, indique encore M. Hizumi (voir à ce sujet le billet de Pierre Fetet commentant cette fin de conférence chaude-bouillante)
Pendant ce temps M. MV Ramana, chercheur en éco-radiologie à l'Université de Princeton (USA), estimait que le délai de 40 années pour décharger le combustible lui semblait particulièrement optimiste et qu'il s'agissait plutôt du délai habituel de dé-commissionnement d'un réacteur nucléaire en temps normal. "Ce scénario n'inclût pas la présence de masses de combustible fondu éparpillées sur les planchers ; Fukushima ne remplit pas ces conditions et il devrait être très difficile d'accomplir ce travail en 40 années."
Simultanément, le yomiuri daily nous apprend que les dirigeants de Tepco pourraient démissionner juste avant que le gouvernement ne procède à une recapitalisation et une prise de contrôle de l'entreprise.
Source : al jazeera, 21/12
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