Le gouvernement Japonais reconnaît avoir pu "susciter de faux espoirs" en déclarant que la décontamination était la solution à la contamination : elle n'en est finalement qu'une réponse imparfaite. M. Hirano, ministre Japonais de la "reconstruction", a rencontré hier les autorités de Fukushima pour - enfin - leur tenir un discours responsable sur ce que peut faire la décontamination et ce qu'elle ne peut pas faire.
Pour les miracles, voyez la religion, pas la science !
Synthèse des déclaration de M. Hirano devant les autorités locales de Fukushima :
- Après deux minutes trente de décontamination (1), la radioactivité ambiante mesurée au niveau de la surface d'un tronçon de rue diminuera d’environ 30% mais cette performance relative n’augmentera jamais quels que soient les efforts ultérieurs ;
- La radioactivité peut diminuer de 20 à 65% après la "décontamination" des murs et du toit d'un bâtiment mais répéter l'opération n'apportera plus aucune amélioration significative ;
- La décontamination ne permettra jamais de descendre instantanément de niveaux élevés à de faibles niveau de radioactivité.
La nouvelle esquive des "techniques qui restent à inventer" !
M. Hirano, s'il admet désormais que les technologies actuelles sont inadaptées à l'étendue de la contamination au Japon, estime que le pays devra en rechercher et en développer de nouvelles. Comme si personne n'avait jamais essayé avant eux, comme si l'industrie et les labos Japonais possédaient des données, des appareils ou des cerveaux qui n'existent nulle part ailleurs...
Il n'existe en vérité qu'une seule technique de décontamination parfaitement efficace et réellement "scientifique" : la désintégration radioactive, c'est - dire patienter quelques centaines d'années en ce qui concerne les noyaux "moyens" (Césiums, Strontium-90) et jusqu'à plusieurs dizaines de millions d'années en ce qui concerne certains actinides majeurs (2) ou mineurs (3) dispersés.
Chaîne de désintégration des Uraniums (IN2P3)
(1) Qui consiste à nettoyer à la volée la surface de la route au Karcher pour balancer les résidus radioactifs dans les égouts, les fossés, le sol naturel ; autrement dit, décontaminer à gauche pour re-contaminer à droite
(2) Les Uranium-235 et 236 par exemple : chaque réacteur en contient - contenait - environ 4 tonnes qui mettront des centaines de millions d'années avant de disparaître de la biosphère
(3) Le Neptunium-237 par exemple (demi-vie 2.5 millions d'années), principal actinide mineur fabriqué à hauteur de 10 kilos par an et par réacteur
Sources :
ex-skf, 17/6, anglais
asahi Shimbun, 17/6, japonais
Pour les miracles, voyez la religion, pas la science !
Synthèse des déclaration de M. Hirano devant les autorités locales de Fukushima :
- Après deux minutes trente de décontamination (1), la radioactivité ambiante mesurée au niveau de la surface d'un tronçon de rue diminuera d’environ 30% mais cette performance relative n’augmentera jamais quels que soient les efforts ultérieurs ;
- La radioactivité peut diminuer de 20 à 65% après la "décontamination" des murs et du toit d'un bâtiment mais répéter l'opération n'apportera plus aucune amélioration significative ;
- La décontamination ne permettra jamais de descendre instantanément de niveaux élevés à de faibles niveau de radioactivité.
La nouvelle esquive des "techniques qui restent à inventer" !
M. Hirano, s'il admet désormais que les technologies actuelles sont inadaptées à l'étendue de la contamination au Japon, estime que le pays devra en rechercher et en développer de nouvelles. Comme si personne n'avait jamais essayé avant eux, comme si l'industrie et les labos Japonais possédaient des données, des appareils ou des cerveaux qui n'existent nulle part ailleurs...
Il n'existe en vérité qu'une seule technique de décontamination parfaitement efficace et réellement "scientifique" : la désintégration radioactive, c'est - dire patienter quelques centaines d'années en ce qui concerne les noyaux "moyens" (Césiums, Strontium-90) et jusqu'à plusieurs dizaines de millions d'années en ce qui concerne certains actinides majeurs (2) ou mineurs (3) dispersés.
Chaîne de désintégration des Uraniums (IN2P3)
(1) Qui consiste à nettoyer à la volée la surface de la route au Karcher pour balancer les résidus radioactifs dans les égouts, les fossés, le sol naturel ; autrement dit, décontaminer à gauche pour re-contaminer à droite
(2) Les Uranium-235 et 236 par exemple : chaque réacteur en contient - contenait - environ 4 tonnes qui mettront des centaines de millions d'années avant de disparaître de la biosphère
(3) Le Neptunium-237 par exemple (demi-vie 2.5 millions d'années), principal actinide mineur fabriqué à hauteur de 10 kilos par an et par réacteur
Sources :
ex-skf, 17/6, anglais
asahi Shimbun, 17/6, japonais
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