"Nous ne pouvons plus nous permettre les risques financiers et autres conditions liées au centrales nucléaires"
Cette déclaration faite avant-hier par Peter Terium, futur PDG de RWE, a dû glacer le sang des dirigeants d'AREVA qui comptaient bien tenter de placer des réacteurs par l'intemédiaire de la filiale dédieé de RWE, Horizon Nuclear Power (1). Le géant allemand des services aux collectivités a déclaré qu'il n'investirait plus un cent dans la construction de centrales neuves à l'international (et encore moins en Allemagne !).
Une industrie nucléaire en voie de désintégration
AREVA, quelques Chinois nucléocrates (2), 2 ex-géants américains en nette perte de vitesse et les Russes resteront-ils bientôt les seuls zélateurs d'une industrie moribonde ? RWE se consacrera désormais aux projets de centrales flamme (gaz) et surtout aux parcs éoliens. La décision politique allemande de sortie du nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima est évidemment une des composantes de cette décision prise par le nouveau dirigeant néerlandais de RWE, Peter Terium, alors que son ancien patron, Jürgen Grossman, nucléocrate avéré, tenait encore très récemment un discours d'arrière-garde en allant jusqu'à attaquer en justice la décision politique allemande (3).
(1) HNP, filiale 50/50 de E.ON et RWE créée en 2009
(2) AREVA prévoirait de racheter HNP avec un groupe Chinois, mais avec quel argent ? (AREVA étant à 80% sous le contrôle d'un État français qui n'a plus d'argent public à gaspiller)
(3) RWE aurait subi une baisse de 34% de son bénéfice net suite à l'arrêt immédiat "post-Fukushima" du réacteur qu'elle exploitait à Biblis
Sources :
Challenges, 17/6
Romandie (AFP), 19/6
Spiegel, 18/6 (allemand)
Cette déclaration faite avant-hier par Peter Terium, futur PDG de RWE, a dû glacer le sang des dirigeants d'AREVA qui comptaient bien tenter de placer des réacteurs par l'intemédiaire de la filiale dédieé de RWE, Horizon Nuclear Power (1). Le géant allemand des services aux collectivités a déclaré qu'il n'investirait plus un cent dans la construction de centrales neuves à l'international (et encore moins en Allemagne !).
Une industrie nucléaire en voie de désintégration
AREVA, quelques Chinois nucléocrates (2), 2 ex-géants américains en nette perte de vitesse et les Russes resteront-ils bientôt les seuls zélateurs d'une industrie moribonde ? RWE se consacrera désormais aux projets de centrales flamme (gaz) et surtout aux parcs éoliens. La décision politique allemande de sortie du nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima est évidemment une des composantes de cette décision prise par le nouveau dirigeant néerlandais de RWE, Peter Terium, alors que son ancien patron, Jürgen Grossman, nucléocrate avéré, tenait encore très récemment un discours d'arrière-garde en allant jusqu'à attaquer en justice la décision politique allemande (3).
La centrale de Gundremmingen en Bavière - cherchez l'erreur ? (STACHE /AFP)
(1) HNP, filiale 50/50 de E.ON et RWE créée en 2009
(2) AREVA prévoirait de racheter HNP avec un groupe Chinois, mais avec quel argent ? (AREVA étant à 80% sous le contrôle d'un État français qui n'a plus d'argent public à gaspiller)
(3) RWE aurait subi une baisse de 34% de son bénéfice net suite à l'arrêt immédiat "post-Fukushima" du réacteur qu'elle exploitait à Biblis
Sources :
Challenges, 17/6
Romandie (AFP), 19/6
Spiegel, 18/6 (allemand)
Il y a aussi des Suédois, des Canadiens, des Indiens et des Sud-Coréens.
Rédigé par : Biwa | 20/06/2012 à 10:56
Exact, Les Coréens ont copié les américains (technologie OPR/KSNP = PWR Combustion Engineering / Framatome) et les Indiens le CANDU Canadien. Comme le dernier réacteur Canadien a été raccordé en 1993 et le dernier REP aux USA en 1996, il y a plus de 15 ans, il faut hélas constater que les technologies sales et dangereuses se sont facilement exportées vers les PEVD et ont souvent été copiées par ces derniers pour des raisons principalement économiques et sociales (une catastrophe en Asie n'a pas la portée d'une catastrophe équivalente en occident, cf. Bhopal, 25.000 morts et un PDG américain qui coule une retraite heureuse à Long Island).
Le moyen-Orient est un autre (mauvais) exemple (Egypte, Jordanie, Turquie) cf. http://www.gen4.fr/blog/2012/05/jordanie-un-r%C3%A9acteur-nucl%C3%A9aire-dans-lune-des-zones-les-plus-arides-et-les-plus-instables-du-monde.html et ce sans même évoquer l'épineux cas du réacteur Iranien de Bushehr bricolé à l'extrême...
Vous voulez les misérables secourus, je veux la misère supprimée disait Hugo !
Cordialement,
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 20/06/2012 à 15:54