Les autorités de Tokyo viennent de reconnaitre que le parc de Mizumoto, situé dans le quartier de Katsushika, au Nord de Tokyo et qui est l’un des poumons de la mégalopole Japonaise, est contaminé dans au moins 9 endroits différents, qui présentent tous un débit de dose ambiante supérieur à 1µSv/h mesuré à 1 m du sol et sans tenir compte du bruit de fond ambiant.
Le parc de Mizumoto se développe sur 96 hectares et est l’un des 150 lieux reportés comme contaminés dans les environs de Tokyo. Les officiels ont annoncé qu’au moins 9 hotspots du parc devront être “décontaminés”.
Il aura donc fallu plusieurs mois aux autorités de Tokyo pour reconnaitre officiellement ce que des sources indépendantes signalaient dès février 2012.
Le parc de Mizumoto, contaminé par Fukushima-Daiichi (Source : Nikkan Gendaï)
Source : NHK News, 25/6, anglais
Lire également : “Après le parc de Mizumoto, l'arrondissement d'Edogawa est également contaminé à la hauteur de la zone "rouge" de Tchernobyl”, gen4, 02 mai 2012
EDIT (1845) D’après ex-skf, le Parti Communiste Japonais aurait insisté pour que les autorités Tokyoites mesurassent une deuxième fois la radioactivité exactement aux mêmes endroits qu’une première campagne de mesures effectuées il y a 15 jours. A la grande surprise des autorités, le niveau de débit de dose relevé le 25 juin dépasse les premières mesures de radioactivité et surtout s’affranchit maintenant des normes de décontamination pourtant très laxistes (1 µSv/h + BDF à 1 m du sol). Comme quoi le temps ne suffit pas à arranger les problèmes de contamination, bête qui se déplace, évolue et ne suit que fort modestement les injonctions et rodomontades officielles.
Nous reviendrons prochainement sur une explication possible des débits de dose constatés à plusieurs centaines de kilomètres du site de Fukushima-Daiichi et principalement les phénomènes de re-concentration de la contamination en zone urbaine et périurbaine. Concluons simplement ce billet en notant que les normes humaines concernant la radioactivité sont décidément de plus en plus floues, ou de moins en moins “normées” si vous voulez.
D'apres l'association 'protegeons les enfants de Koto-ku' (qui est un des 23 arrondissements de Tokyo, construit en partie sur la baie) l'explication est simple, les personnes s'occupant du parc nettoient regulierement les rigoles et autres drainages d'evacuation de l'eau de pluie. Les produits ramasses sont ensuite entasses a des endroits bien determines, et qui sont devenus ces fameux hotspots, a force de 15 mois d'accumulation.
Les ecoulements doivent etre regulierement nettoyes, sinon le parking serait inonde en cas de grosses pluies, mince alors. ex-skf a un post la-dessus a l'instant.
Rédigé par : JAnonymous | 27/06/2012 à 03:33