Les fermiers cultivant les rizières dans la préfecture de Fukushima vont commencer les travaux de transfert des jeunes plants (1). Ce riz sera récolté à partir de début août ; les autorités préfectorales préfèrent contrôler la radioactivité du riz au moment de la récolte et non du transfert ce moment. Toutefois, seules les plantations où l'activité du riz récolté l'été dernier ne dépassait pas 500 Bq de Césium par kilogramme sont autorisées à effectuer ces plantations alors que le seuil de commercialisation a entre temps été ramené de 500 à 100 Bq/kg.
Dans les plantations où la récolte précédente était contaminée à hauteur de 100 à 500 Bq/kg, les agriculteurs ont reçu le feu vert des autorités sous la double condition que les paddies (rizières) soient décontaminées (2) et que des contrôles de radioactivité soient effectués sur chaque sac de riz produit avant sa commercialisation (3).
Le nouveau seuil de radioactivité semble cependant pouvoir être de nouveau modifié en cas de problèmes importants, l'article citant une période transitoire de 6 mois avant que la loi n'entre effectivement en activité ; le Japon se réserverait ainsi le droit de modifier à nouveau la réglementation le cas échéant.
(1) Les rizières sont généralement séparées en 2 zones : la "nurserie" ou les grains récoltés l'année précédente deviennent de jeunes plants et prospèrent une année avant d'être réimplantés dans la zone de production à proprement parler ; un contrôle à ce niveau ne permettrait-il pas déjà de déterminer si les jeunes pousses sont déjà aptes à être transplantées ou non ?
(2) La culture du riz se faisant en sol humide, comment décontaminer des zones inondées sans les assécher ?
(3) Le doute est envisageable sur ces contrôles s'ils sont effectués de manière interne et non-contraignants
Source : jijipress, 8/5, anglais
Voir également : "Un tour aux rizières", asia-home
Dans les plantations où la récolte précédente était contaminée à hauteur de 100 à 500 Bq/kg, les agriculteurs ont reçu le feu vert des autorités sous la double condition que les paddies (rizières) soient décontaminées (2) et que des contrôles de radioactivité soient effectués sur chaque sac de riz produit avant sa commercialisation (3).
Le nouveau seuil de radioactivité semble cependant pouvoir être de nouveau modifié en cas de problèmes importants, l'article citant une période transitoire de 6 mois avant que la loi n'entre effectivement en activité ; le Japon se réserverait ainsi le droit de modifier à nouveau la réglementation le cas échéant.
(1) Les rizières sont généralement séparées en 2 zones : la "nurserie" ou les grains récoltés l'année précédente deviennent de jeunes plants et prospèrent une année avant d'être réimplantés dans la zone de production à proprement parler ; un contrôle à ce niveau ne permettrait-il pas déjà de déterminer si les jeunes pousses sont déjà aptes à être transplantées ou non ?
(2) La culture du riz se faisant en sol humide, comment décontaminer des zones inondées sans les assécher ?
(3) Le doute est envisageable sur ces contrôles s'ils sont effectués de manière interne et non-contraignants
Source : jijipress, 8/5, anglais
Voir également : "Un tour aux rizières", asia-home
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