Même si, comme nous l'avons vu hier, les autorités Japonaises font quelques pas vers des sociétés civiles américaines dans le domaine de l'immense chantier de décontamination du pays, le Japon refuse toujours une intervention internationale directe au niveau de l'immense chantier de l'ex-centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.
Cette intervention avait cependant été réclamée par plusieurs scientifiques, des politiques, des diplomates et 72 associations Japonaises qui estimaient que la précarité de la situation des piscines de combustible par exemple, étaient de nature à induire d'éventuels dangers qui dépasseraient probablement très largement les frontières du Japon. Ainsi le Sénateur US. Ron Wyden (1) évoquait-il le problème de piscines de Fukushima comme "un problème pouvant affecter la sécurité nationale des États-Unis". Et Dieu sait si le Congrès de l'oncle Sam ne badine généralement pas avec ce genre de déclarations.
Refus poli mais net de l'opérateur - qui sera nationalisé dans moins de 30 jours ; un porte-parole de Tepco a ainsi très diplomatiquement déclaré lors de la visite effectuée par le Ministre de la crise nucléaire Goshi Hosono le 26 mai :
"Étant donné que notre responsabilité est directement engagée dans cet accident, il est donc de notre devoir d'entreprendre les vérifications nécessaires."
Depuis le tout début de la crise nucléaire, les autorités Japonaises ont redouté l’assistance directe ou même la collaboration d'observateurs ou de techniciens étrangers sur le chantier. L'explication de ce refus prolongé d'assistance internationale tient peut-être dans ce que M. Kan évoquait comme une perte de souveraineté possible sur des installations nucléaires stratégiques ; autrement dit, de ne surtout pas laisser les américains - ou d'autres - introduire leurs mains un peu trop en profondeur dans le cambouis nucléaire Japonais.
Les Japonais entendent donc bien conserver la maîtrise totale de l'immense chantier précaire de Fukushima-Daiichi ; souhaitons-leur beaucoup de réussite et aucun nouveau coup dur qui aurait probablement des conséquences géopolitiques hors de proportion avec la préservation de leurs petits secrets nucléaires.
(1) Le Sénateur démocrate de l'Orégon Ron Wyden, 63 ans, avait participé à la visite du site de Fukushima-Daiichi organisée en avril 2012
Source : Japan Times / AFP, 27 mai, anglais
Cette intervention avait cependant été réclamée par plusieurs scientifiques, des politiques, des diplomates et 72 associations Japonaises qui estimaient que la précarité de la situation des piscines de combustible par exemple, étaient de nature à induire d'éventuels dangers qui dépasseraient probablement très largement les frontières du Japon. Ainsi le Sénateur US. Ron Wyden (1) évoquait-il le problème de piscines de Fukushima comme "un problème pouvant affecter la sécurité nationale des États-Unis". Et Dieu sait si le Congrès de l'oncle Sam ne badine généralement pas avec ce genre de déclarations.
Refus poli mais net de l'opérateur - qui sera nationalisé dans moins de 30 jours ; un porte-parole de Tepco a ainsi très diplomatiquement déclaré lors de la visite effectuée par le Ministre de la crise nucléaire Goshi Hosono le 26 mai :
"Étant donné que notre responsabilité est directement engagée dans cet accident, il est donc de notre devoir d'entreprendre les vérifications nécessaires."
Depuis le tout début de la crise nucléaire, les autorités Japonaises ont redouté l’assistance directe ou même la collaboration d'observateurs ou de techniciens étrangers sur le chantier. L'explication de ce refus prolongé d'assistance internationale tient peut-être dans ce que M. Kan évoquait comme une perte de souveraineté possible sur des installations nucléaires stratégiques ; autrement dit, de ne surtout pas laisser les américains - ou d'autres - introduire leurs mains un peu trop en profondeur dans le cambouis nucléaire Japonais.
Les Japonais entendent donc bien conserver la maîtrise totale de l'immense chantier précaire de Fukushima-Daiichi ; souhaitons-leur beaucoup de réussite et aucun nouveau coup dur qui aurait probablement des conséquences géopolitiques hors de proportion avec la préservation de leurs petits secrets nucléaires.
(1) Le Sénateur démocrate de l'Orégon Ron Wyden, 63 ans, avait participé à la visite du site de Fukushima-Daiichi organisée en avril 2012
Source : Japan Times / AFP, 27 mai, anglais
Ca c'est le discours officiel , la réalité sur le terrain est tout autre, les Américains étaient présents dès le début de la catastrophe ...
Rédigé par : S Servant | 28/05/2012 à 19:21
Surtout que de l'aveu meme des gens qui travaillent sur place (et voir le post recent de Trifou sur les bidouilles de mesure de doses dans le baraquement dit 'hors zone') ils vont rapidement manquer de main d'oeuvre non irradiee...
Rédigé par : JAnonymous | 29/05/2012 à 02:15
Les Américains étaient bien à Fukushima dès le début http://fukushima-diary.com/2012/05/ware-american-working-at-fukushima-plants-in-311/#.T8TGWgzVQ20.facebook
Rédigé par : S Servant | 30/05/2012 à 06:58
Des nouvelles des Américains a Fukushima : http://www.scoop.it/t/fukushima-informations/p/1866104127/fukushima-diary
Rédigé par : S Servant | 30/05/2012 à 08:09