Une mise en service hautement symbolique
Bien sûr, avec sa puissance instantanée de 2 MW, la nouvelle unité de production photovoltaïque de Miyagi, qui a été inaugurée le 25 mai par l'opérateur Tohoku Electric, ne peut prétendre à concurrencer les méga-productions de centrales "flamme" ou électronucléaire classiques qui développent en moyenne de 3 à 6 GW, voire parfois plus. Ceci dit, ce raccordement au réseau Japonais est hautement symbolique : le chantier, situé dans la vallée de Sendaï, a été interrompu un moment par le séisme et le tsunami de mars 2011 ; il officialise ainsi en quelque sorte le redémarrage économique de la région touchée mais il symbolise également un certain changement dans le schéma énergétique Japonais : une unité de production électronucléaire disparaît dans un grand fracas et, un peu plus au Nord, une unité de production "verte" et sure apparaît.
Du solaire, en attendant la future unité de production géothermique
Le site de Shichigahama (préfecture de Miyagi) a été désigné pour abriter la future unité de production géothermique de Tohoku Electric ; parallèlement à la réalisation de ce projet ambitieux, l'opérateur envisage de développer une dizaine de super-sites solaires produisant une puissance totale de 10 MWc vers l'année 2020. Le site abrite également une unité de production "flamme" haute performance fonctionnant au gaz naturel, inaugurée en 2010 (1).
11.000 panneaux polycristallins
Le site de Miyagi utilise 11.000 panneaux multicristallins fournis par Kyocera permettant d'alimenter environ 600 habitations consommant environ 2100 MWh ; le site permet également de réduire les émissions de dioxyde de carbone d'environ un millier de tonnes de CO2 par année de production. (2)
(1) Centrale gaz naturel avec cycle combiné délivrant un rendement maximal d'environ 60%
(2) Par rapport à une centrale "flamme" ; l'avantage est moins évident si l'on compare à une puissance équivalente en électronucléaire un peu moins polluant (la production électronucléaire en elle-même ne rejette pas de carbone mais l'extraction du minerai, la fabrication du combustible ainsi que son retraitement ou son stockage en dégagent pas mal, eux)
Sources :
Denki Shimbun, 29 mai
3MW of Solar Modules supplied by Kyocera in Japan, kyocera.com, 9/2/11
Bien sûr, avec sa puissance instantanée de 2 MW, la nouvelle unité de production photovoltaïque de Miyagi, qui a été inaugurée le 25 mai par l'opérateur Tohoku Electric, ne peut prétendre à concurrencer les méga-productions de centrales "flamme" ou électronucléaire classiques qui développent en moyenne de 3 à 6 GW, voire parfois plus. Ceci dit, ce raccordement au réseau Japonais est hautement symbolique : le chantier, situé dans la vallée de Sendaï, a été interrompu un moment par le séisme et le tsunami de mars 2011 ; il officialise ainsi en quelque sorte le redémarrage économique de la région touchée mais il symbolise également un certain changement dans le schéma énergétique Japonais : une unité de production électronucléaire disparaît dans un grand fracas et, un peu plus au Nord, une unité de production "verte" et sure apparaît.
Du solaire, en attendant la future unité de production géothermique
Le site de Shichigahama (préfecture de Miyagi) a été désigné pour abriter la future unité de production géothermique de Tohoku Electric ; parallèlement à la réalisation de ce projet ambitieux, l'opérateur envisage de développer une dizaine de super-sites solaires produisant une puissance totale de 10 MWc vers l'année 2020. Le site abrite également une unité de production "flamme" haute performance fonctionnant au gaz naturel, inaugurée en 2010 (1).
11.000 panneaux polycristallins
Le site de Miyagi utilise 11.000 panneaux multicristallins fournis par Kyocera permettant d'alimenter environ 600 habitations consommant environ 2100 MWh ; le site permet également de réduire les émissions de dioxyde de carbone d'environ un millier de tonnes de CO2 par année de production. (2)
(1) Centrale gaz naturel avec cycle combiné délivrant un rendement maximal d'environ 60%
(2) Par rapport à une centrale "flamme" ; l'avantage est moins évident si l'on compare à une puissance équivalente en électronucléaire un peu moins polluant (la production électronucléaire en elle-même ne rejette pas de carbone mais l'extraction du minerai, la fabrication du combustible ainsi que son retraitement ou son stockage en dégagent pas mal, eux)
Sources :
Denki Shimbun, 29 mai
3MW of Solar Modules supplied by Kyocera in Japan, kyocera.com, 9/2/11
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