Un grossiste en fruits et légumes de Tokyo, Daikanebunki, avait tripoté les étiquettes de 358 caisses de concombres provenant de la préfecture de Fukushima pour les remplacer par celle d'autres producteurs situés dans les préfectures de Yamagata et Iwake.
Las, les autorités Japonaises ont découvert la combine - une dénonciation anonyme sûrement - et ont adressé au grossiste un sérieux... rappel à l'ordre lui enjoignant de respecter, à l'avenir, la réglementation d'étiquetage en vigueur. Avec une telle sévérité, les grossistes et producteurs n'ont qu'à bien se tenir ! Et pourquoi ne pas prévoir de les mettre au coin avec les mains sur la tête ? Il est probable que cet exemple soit plutôt la règle que l'exception et que souvent, très souvent, les autorités ferment les yeux sur ce trafic.
Cette affaire illustre en outre le fait que tout ce qui touche la contamination au Japon est traité par-dessus la jambe, comme si l'affaire n'avait dans le fond aucune espèce d'importance : à l'inverse du voleur affamé et récidiviste d'un fruit sur un étalage qui encourt, lui, les foudres de la société, le grossiste, dans le fond, n'a causé aucun tort à autrui car, c'est bien connu, "un peu" de radioactivité, c'est bon pour vous ! En poursuivant ce raisonnement, à quand les légumes radioactifs plus chers que les légume sains ?
Source : Japan Today, 29/4, anglais
Las, les autorités Japonaises ont découvert la combine - une dénonciation anonyme sûrement - et ont adressé au grossiste un sérieux... rappel à l'ordre lui enjoignant de respecter, à l'avenir, la réglementation d'étiquetage en vigueur. Avec une telle sévérité, les grossistes et producteurs n'ont qu'à bien se tenir ! Et pourquoi ne pas prévoir de les mettre au coin avec les mains sur la tête ? Il est probable que cet exemple soit plutôt la règle que l'exception et que souvent, très souvent, les autorités ferment les yeux sur ce trafic.
Cette affaire illustre en outre le fait que tout ce qui touche la contamination au Japon est traité par-dessus la jambe, comme si l'affaire n'avait dans le fond aucune espèce d'importance : à l'inverse du voleur affamé et récidiviste d'un fruit sur un étalage qui encourt, lui, les foudres de la société, le grossiste, dans le fond, n'a causé aucun tort à autrui car, c'est bien connu, "un peu" de radioactivité, c'est bon pour vous ! En poursuivant ce raisonnement, à quand les légumes radioactifs plus chers que les légume sains ?
Source : Japan Today, 29/4, anglais
Ce n'est malheureusement pas une affaire isolee.
Plus d'infos sur les concombres ici : http://ex-skf.blogspot.com/2012/04/now-they-tell-us-wholesaler-in-tokyo.html
et sur la viande ici : http://ex-skf.blogspot.com/2012/04/radioactive-japan-meat-dealer-in-kansai.html
Dans les deux cas, pas de sanction. On demande au grossiste de faire une enquete sur 'comment est-ce que ca a pu arriver' et de communiquer les resultats. Et surtout de ne pas recommencer s'il vous plait, si ca ne vous derange pas.
Cerise sur le gateau ? Une soiree boeuf contamine. Au moins, les gens sont prevenus puisque c'est dans le titre, et la au moins pas de valse des etiquettes. Au fait, ca coute 2'000 yens (une 20aine d'euros).
http://ex-skf.blogspot.com/2012/04/radioactive-japan-people-invited-to-eat.html
Rédigé par : JAnonymous | 02/05/2012 à 01:08