La préfecture de Fukushima vient de confirmer qu'une activité de 18700 Bq/kg de césium a été retrouvée au niveau d'une espèce de saumon sauvage prélevé dans la rivière Niida, près du village d'Itate (1). Cette activité représente une quarantaine de fois la valeur légale admissible pour la consommation (2). Les pêcheries locales ont été invitées (3) à ne pas attraper ni commercialiser le poisson provenant de cette rivière ainsi que de ses affluents.
En novembre 2011, les autorités avaient déjà constaté une radioactivité très importante dans cette rivière (3) mais n'avaient alors pas jugé utile de réagir. Peut-être pensaient-ils que le césium allait partir contaminer d'autres poissons, dans d'autres rivières, un peu plus loin ? Le contrôle récent a été effectué sur une prise effectuée un peu avant l'ouverture de la saison de pêche qui débutera au Japon dans quelques jours. Le précédent "record" remontait à avril 2011 à Iwaki, avec 14 kBq/kg de césium. Sans vouloir être trop alarmistes, nous notons tristement que la radio-activité du poisson sauvage concerné a augmenté de 30% en une petite année (5).
(1) Une quarantaine de km au Nord-Ouest de la centrale accidentée
(2) 500 Bq/kg au Japon
(3) requested to refrain from catching = "invités" à ne pas pêcher et non "interdits" de pêcher...
(4) 13 kBq/l, prélèvements effectués en septembre 2011 en 2 endroits différents de la rivière (source NHK du 16/11/11, article malheureusement effacé depuis)
(5) Des études récentes tendent à prouver que la radioactivité du césium "biologique", après un palier, tend de nouveau à augmenter dans la faune autour de Tchernobyl
Source : mainichi daily, 30/3, anglais
En novembre 2011, les autorités avaient déjà constaté une radioactivité très importante dans cette rivière (3) mais n'avaient alors pas jugé utile de réagir. Peut-être pensaient-ils que le césium allait partir contaminer d'autres poissons, dans d'autres rivières, un peu plus loin ? Le contrôle récent a été effectué sur une prise effectuée un peu avant l'ouverture de la saison de pêche qui débutera au Japon dans quelques jours. Le précédent "record" remontait à avril 2011 à Iwaki, avec 14 kBq/kg de césium. Sans vouloir être trop alarmistes, nous notons tristement que la radio-activité du poisson sauvage concerné a augmenté de 30% en une petite année (5).
(1) Une quarantaine de km au Nord-Ouest de la centrale accidentée
(2) 500 Bq/kg au Japon
(3) requested to refrain from catching = "invités" à ne pas pêcher et non "interdits" de pêcher...
(4) 13 kBq/l, prélèvements effectués en septembre 2011 en 2 endroits différents de la rivière (source NHK du 16/11/11, article malheureusement effacé depuis)
(5) Des études récentes tendent à prouver que la radioactivité du césium "biologique", après un palier, tend de nouveau à augmenter dans la faune autour de Tchernobyl
Source : mainichi daily, 30/3, anglais
Bientôt on ne pourra plus non plus manger les japonais pêcheurs puis les japonais tout court, ça devrait les soulager.
Rédigé par : HP | 30/03/2012 à 19:01