Pressé de toutes parts de mener des repérages en vue de localiser le combustible égaré et de vérifier l'état des confinements des différentes unités, l'opérateur de ce qui reste des installations à Fukushima-Daiichi prévoit d'utiliser un petit robot sous-marin afin d'explorer les différent sous-sols des bâtiments-réacteurs, qui, comme on le sait, contiennent environ 100.000 tonnes d'eau passablement radioactive.
La technique consisterait - sur le papier - à percer une ouverture dans le premier étage des bâtiments-réacteur afin d'y introduire l'engin de prospection ; ce dernier devrait être capable d'inspecter les confinements "par le dessous" ainsi que d'effectuer des travaux de réparation dans un environnement très radio-agressif.
Les Japonais sont vraiment très "moustachus" dans le domaine de la robotique ceci dit n'oublions pas que le robot "Quince", fierté éphémère de la technologie japonaise est resté bêtement coincé dans un couloir du bâtiment-réacteur n°. 2 le 20 octobre 2011, et que ce dernier n'évoluait pourtant pas dans un milieu aquatique... Glub...
Source : nhk, 24/2, japonais
EDIT du 26/2 : Tepco aurait lancé un appel d'offre afin d'obtenir les technologies non-disponibles à l'heure actuelle (info fukushima-diary, 25/2)
La technique consisterait - sur le papier - à percer une ouverture dans le premier étage des bâtiments-réacteur afin d'y introduire l'engin de prospection ; ce dernier devrait être capable d'inspecter les confinements "par le dessous" ainsi que d'effectuer des travaux de réparation dans un environnement très radio-agressif.
Les Japonais sont vraiment très "moustachus" dans le domaine de la robotique ceci dit n'oublions pas que le robot "Quince", fierté éphémère de la technologie japonaise est resté bêtement coincé dans un couloir du bâtiment-réacteur n°. 2 le 20 octobre 2011, et que ce dernier n'évoluait pourtant pas dans un milieu aquatique... Glub...
Source : nhk, 24/2, japonais
EDIT du 26/2 : Tepco aurait lancé un appel d'offre afin d'obtenir les technologies non-disponibles à l'heure actuelle (info fukushima-diary, 25/2)
Disons qu'ils sont forts pour faire des gadgets robotiques rigolos mais pour la fiabilité dans un cadre électro-industriel on a vu qu'ils pourraient faire des progrès. Et comme en plus ils sont susceptibles, pas question d'utiliser du matériel étranger. Faudra pas s'attendre à quelque chose dans un délai court.
Rédigé par : HP | 25/02/2012 à 22:54
@HP : excellente analyse, difficile d'assister un pays qui ne souhaite pas l'être ! Je crois que l'article de la NHK évoquait un agenda de dix années pour l'opération mais je ne sais plus trop en quels termes précis.
Rédigé par : trifouillax | 26/02/2012 à 12:02