Les problèmes et événements liés à la construction du site :
Les principaux reproches concernent la réalisation - ou l'absence - de travaux de génie civil essentiels comme l'absence de drainage d'un ruisseau ayant entraîné la chute du remblai sur lequel le pylône électrique n°. 27 était adossé dans les premières secondes du séisme ainsi que le rabotage de plusieurs dizaines de mètres de la colline sur laquelle la site a été implanté ayant débouché, 45 ans plus tard, sur la submersion définitive des générateurs auxiliaires des unités n°. 1 à 4 et momentanée des unités n°. 5 et 6. Les motivations de ces fautes techniques sont parfaitement documentées, de l'aveu même des dirigeants Tepco : des rapports coûts / bénéfices !
Les problèmes et incidents techniques en phase d'exploitation :
1978 : "au moins un" assemblage de combustible s'écroule en fond de cuve réacteur n°. 3 et provoque une criticité incontrôlée (incident révélé en 2007)
2009 : arrêt manuel d'urgence de l'unité n°. 1 au cours d'une remise en divergence ; la pression en cuve réacteur augmente à 1030 PSI ce qui est supérieur au maximum de 1000 PSI
2009 : problème d'insertion exagérée de barres de contrôle sur l'unité n°. 3
2010 : SCRAM (arrêt automatique) sur l'unité n°. 5 suite à une détection de niveau d'eau faible en cuve RPV
2011 : accident majeur touchant 4 unités de production, non terminé à ce jour
(source : wiki anglais)
Les événements touchant à la sécurité du site :
1990 : Un rapport de la NRC prévoit que les lignes d'alimentation ainsi que les générateurs auxiliaires des centrales électronucléaires seraient probablement très affectés par des séismes importants
2002 : arrêt total provisoire de la production suite à la révélation d'un scandale impliquant plusieurs dirigeants de Tepco ; il s'avère que de nombreux incidents ont été dissimulés au cours de l'exploitation des différents sites opérés par Tepco, qui reconnait en outre avoir falsifié au moins 200 documents techniques entre 1977 et 2002
2004 : à la suite du rapport NRC de 1994, une alerte concernant la fragilité des réacteurs de type REB aux menaces sismiques est lancée ; il aura fallu 14 ans pour que le dossier soit traduit en Japonais et transmis à la NISA Japonaise qui s'est contentée de le diffuser aux opérateurs Japonais, sans que ces derniers ne bougent le petit doigt ni que la commission de sécurité s'en émeuve !
2007 : un nouveau scandale éclate, durant lequel l'incident grave de 1978 est évoqué pour la première fois... 30 années plus tard ! De même qu'en 2004, aucune responsabilité n'est définie ni aucune action pénale engagée
2011 : quelques jours avant l'accident, Tepco transmet une nouvelle fois des documents falsifiés à l'autorité de contrôle... malgré les belles promesses qui n'engagent que ceux qui les croient...
Sans entrer dans le délicat débat de la sur-nucléarisation d'un pays extrêmement sensible sur le plan sismologique, nous affirmons avec force que l'accident majeur de 2011 est en partie la conséquence de ces négligences persistantes et d'un manque de fermeté - ou de volonté - de la commission de sécurité et des autorités Japonaises... Sans même évoquer les responsabilités des organismes internationaux pourtant beaucoup plus "curieux" dès qu'il s'agit de pays nettement moins occidentalisés (1)
(1) Nous pensons bien évidemment au cas actuel de l'Iran et de son accusation par l'AIEA - démentie officiellement hier par les services de renseignements U.S. eux-mêmes - d'une quelconque activité de centrifugation "poussée"
Les principaux reproches concernent la réalisation - ou l'absence - de travaux de génie civil essentiels comme l'absence de drainage d'un ruisseau ayant entraîné la chute du remblai sur lequel le pylône électrique n°. 27 était adossé dans les premières secondes du séisme ainsi que le rabotage de plusieurs dizaines de mètres de la colline sur laquelle la site a été implanté ayant débouché, 45 ans plus tard, sur la submersion définitive des générateurs auxiliaires des unités n°. 1 à 4 et momentanée des unités n°. 5 et 6. Les motivations de ces fautes techniques sont parfaitement documentées, de l'aveu même des dirigeants Tepco : des rapports coûts / bénéfices !
Les problèmes et incidents techniques en phase d'exploitation :
1978 : "au moins un" assemblage de combustible s'écroule en fond de cuve réacteur n°. 3 et provoque une criticité incontrôlée (incident révélé en 2007)
2009 : arrêt manuel d'urgence de l'unité n°. 1 au cours d'une remise en divergence ; la pression en cuve réacteur augmente à 1030 PSI ce qui est supérieur au maximum de 1000 PSI
2009 : problème d'insertion exagérée de barres de contrôle sur l'unité n°. 3
2010 : SCRAM (arrêt automatique) sur l'unité n°. 5 suite à une détection de niveau d'eau faible en cuve RPV
2011 : accident majeur touchant 4 unités de production, non terminé à ce jour
(source : wiki anglais)
Les événements touchant à la sécurité du site :
1990 : Un rapport de la NRC prévoit que les lignes d'alimentation ainsi que les générateurs auxiliaires des centrales électronucléaires seraient probablement très affectés par des séismes importants
2002 : arrêt total provisoire de la production suite à la révélation d'un scandale impliquant plusieurs dirigeants de Tepco ; il s'avère que de nombreux incidents ont été dissimulés au cours de l'exploitation des différents sites opérés par Tepco, qui reconnait en outre avoir falsifié au moins 200 documents techniques entre 1977 et 2002
2004 : à la suite du rapport NRC de 1994, une alerte concernant la fragilité des réacteurs de type REB aux menaces sismiques est lancée ; il aura fallu 14 ans pour que le dossier soit traduit en Japonais et transmis à la NISA Japonaise qui s'est contentée de le diffuser aux opérateurs Japonais, sans que ces derniers ne bougent le petit doigt ni que la commission de sécurité s'en émeuve !
2007 : un nouveau scandale éclate, durant lequel l'incident grave de 1978 est évoqué pour la première fois... 30 années plus tard ! De même qu'en 2004, aucune responsabilité n'est définie ni aucune action pénale engagée
2011 : quelques jours avant l'accident, Tepco transmet une nouvelle fois des documents falsifiés à l'autorité de contrôle... malgré les belles promesses qui n'engagent que ceux qui les croient...
Sans entrer dans le délicat débat de la sur-nucléarisation d'un pays extrêmement sensible sur le plan sismologique, nous affirmons avec force que l'accident majeur de 2011 est en partie la conséquence de ces négligences persistantes et d'un manque de fermeté - ou de volonté - de la commission de sécurité et des autorités Japonaises... Sans même évoquer les responsabilités des organismes internationaux pourtant beaucoup plus "curieux" dès qu'il s'agit de pays nettement moins occidentalisés (1)
(1) Nous pensons bien évidemment au cas actuel de l'Iran et de son accusation par l'AIEA - démentie officiellement hier par les services de renseignements U.S. eux-mêmes - d'une quelconque activité de centrifugation "poussée"
En complément, un témoignage de M. Toshio Kimura, ancien employé de TEPCO.
Il était une des très rares personnes à être chargée de tricher sur la puissance atteinte par les réacteurs, afin que la valeur déclarée toutes les heures ne dépasse pas la valeur autorisée.. (Sous-titré en Français)
http://www.youtube.com/watch?v=jU49UEG-OzU
Rédigé par : Kna | 24/02/2012 à 21:13
bonsoir
je viens de lire un excellent commentaire de paf le chien sur le blog de Dominique Leglu dont je vous mets l'adresse ci dessous
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2012/02/10/fukushima-47-coup-de-froid-coup-de-chaud.html?c
Très instructif et un ton qui nous change des trucs habituels
je vous le conseille vivement !
amitiés radieuses
Rédigé par : bob | 25/02/2012 à 00:40
Il y a deux articles dans les archives de l'ACRO sur le passé sulfureux de TEPCo:
A propos des falsifications de TEPCo (2003) :
http://www.acro.eu.org/rezo03.html
Quant au séisme qui a touché la centrale de Kashiwazaki-Kariwa en 2007:
http://www.acro.eu.org/acronique%2081%20Japon.htm
Rédigé par : ACRO | 25/02/2012 à 22:01
Merci pour ces partages, bien lu le topo intéressant de Paf le chien sur DL (qui n'a rien à voir avec trifouillax n'en déplaise à super-Furax qui a du devenir méga-Furax entre temps car il a été modéré par les modos de S et A lol) et grand merci aussi pour les liens youtube et acro que j'étudierai soigneusement dès demain.
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 26/02/2012 à 17:49