Il était une fois un beau ruisseau de montagne, bouché par Tepco en 1966
Lors de la construction du site de Fukushima-Daiichi, les ingénieurs civils ont dû, dans l'optique de l'installation du pylône n°. 27 alimentant les unités n°. 5 et 6, boucher un ruisseau de montagne qui avait commis la folie de "passer par là". Théoriquement, un drain aurait dû être installé pour évacuer l'eau qui ne manquerait pas de pourrir l'ouvrage mais les ingénieurs avaient alors estimé que "ça se débrouillerait", autrement dit que l'eau du torrent contournerait le remblai ou passerait "par dessous".
Las, l'eau n'en a fait qu'à sa tête et a suffisamment dégradé au fil des années le remblai du pylône n°. 27 pour que les dégâts engendrés par le séisme ne provoquent sa chute le 11 mars à 14h49. Le pylône s'est effondré environ 30 secondes après la secousse principale. Par chance, l'un des générateurs auxiliaires du plateau 5/6 a fonctionné, ce qui a évité l'aggravation de la situation à ce niveau, ces réacteurs étant en arrêt à froid mais restant chargés en combustible.
Tepco vient d'avouer aujourd'hui cette énième erreur auprès de la NISA ; le maître d’ouvrage va évidemment tenter de faire porter le chapeau à l'entreprise de génie civil Kajima qui a effectué les travaux.
Sources :
ex-skf, 17/2, anglais
jijipress, 17/2, japonais
Document Tepco / NISA, 17/2, japonais
Lors de la construction du site de Fukushima-Daiichi, les ingénieurs civils ont dû, dans l'optique de l'installation du pylône n°. 27 alimentant les unités n°. 5 et 6, boucher un ruisseau de montagne qui avait commis la folie de "passer par là". Théoriquement, un drain aurait dû être installé pour évacuer l'eau qui ne manquerait pas de pourrir l'ouvrage mais les ingénieurs avaient alors estimé que "ça se débrouillerait", autrement dit que l'eau du torrent contournerait le remblai ou passerait "par dessous".
Las, l'eau n'en a fait qu'à sa tête et a suffisamment dégradé au fil des années le remblai du pylône n°. 27 pour que les dégâts engendrés par le séisme ne provoquent sa chute le 11 mars à 14h49. Le pylône s'est effondré environ 30 secondes après la secousse principale. Par chance, l'un des générateurs auxiliaires du plateau 5/6 a fonctionné, ce qui a évité l'aggravation de la situation à ce niveau, ces réacteurs étant en arrêt à froid mais restant chargés en combustible.
Tepco vient d'avouer aujourd'hui cette énième erreur auprès de la NISA ; le maître d’ouvrage va évidemment tenter de faire porter le chapeau à l'entreprise de génie civil Kajima qui a effectué les travaux.
Sources :
ex-skf, 17/2, anglais
jijipress, 17/2, japonais
Document Tepco / NISA, 17/2, japonais
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