Tepco vient de déclarer que l'eau injectée dans ce qu'il reste du réacteur n°. 2 ne parvenait plus à refroidir le combustible fondu et tombé au fond du confinement. L'opérateur estime peu probable qu'une réaction de fission (criticité) soit en cours du fait que le niveau de Xe-135 relevé est relativement faible [mais pas nul]. La température se rapproche ainsi dangereusement de la limite de 80°C fixée par les autorités Japonaises pour maintenir l'état "d'arrêt à froid".
Le directeur de la NSC, Haruki Madarame, vient de critiquer ouvertement Tepco et la NISA pour la gestion de ce nouvel incident - comme si ils pouvaient agir sur quelque chose - en déclarant notamment : "Tepco et la NISA ont échoué dans leur mission d'expliquer honnêtement l'état des réacteurs au public".
Source : NHK, 6/2, anglais
Le directeur de la NSC, Haruki Madarame, vient de critiquer ouvertement Tepco et la NISA pour la gestion de ce nouvel incident - comme si ils pouvaient agir sur quelque chose - en déclarant notamment : "Tepco et la NISA ont échoué dans leur mission d'expliquer honnêtement l'état des réacteurs au public".
Par chance, quelque sites d'information alternative, avec des moyens ridicules, s'y sont efforcés...
Source : NHK, 6/2, anglais
Bonjour,
J'ai l'impression qu'il y a un souci de traduction avec "L'opérateur pense toujours, n'ayant pas repéré la présence de Xe-135 dans les analyses de gaz menées autour de l'unité, qu'une réaction de fission ait pu reprendre.". D'après la source cité (NHK), il doit manquer une négation quelque part dans la traduction. Personnellement, je lis que Tepco pensent qu'il n'y a *pas* de fission parce qu'ils n'ont pas détecté de Xe-135, non ?
Rédigé par : Sébastien | 08/02/2012 à 01:38
Phrase retouchée, effectivement le Xe-135 relevé était d'après Tepco "inférieur au seuil permettant d'être certain qu'une réaction de fission est en cours". Disons une mini-recriticité à défaut d'autres précisions ;)
Rédigé par : trifouillax | 08/02/2012 à 18:26