"Si la source [contaminante] de Fukushima avait subitement cessé ses émissions radioactives et que le processus de brassage de l'océan avait continué au même rythme, nous aurions du constater que l'activité du Césium-137 aurait été divisé par un facteur d'environ 1000 sur la période de mai à juin [2011] mais ce n'est pas du tout ce qui a été observé [sur cette période]."
L'étude publiée dans "Environmental Science & Technology" n°. 45 de 2011 en pp. 9931 à 9935 est formelle : la concentration en Césium-137 indique que la contamination s'est poursuivie bien après la fin de la phase aiguë de l'accident de Fukushima-Daiichi, en tout cas jusqu'au mois de juin 2011. Lors des relevés effectués en juillet, des concentrations supérieures à 10.000 fois les niveaux habituels de Césium-137 ont été constatés dans les rivages à l'Ouest du Japon.
La synthèse de l'étude précise également que : "même si les niveaux de certains radionucléides semblent très élevés, les équivalents de dose suggèrent un effet modéré sur la vie végétale ou animale marine du fait de l'exposition directe à l'eau environnante [par irradiation externe] ; cependant les effets de l'ingestion et la consommation de nourriture marine [contamination interne] sont encore en débat et seront concernés par une étude ultérieure.
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