Roger Belbéoch, le physicien nucléaire radicalement anti-nucléaire nous a quitté le 27 décembre
Roger Belbéoch, figure bien connue et estimée du combat contre les nucléaires est décédé le 27 décembre à l'âge de 83 ans. Ayant travaillé de nombreuses années avec son épouse Bella au Commissariat à l’Énergie Atomique et au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (CNRS) au niveau d’installations hautement "rayonnantes", il eut l'occasion d'en étudier attentivement les effets avant d'en combattre les motivations.
Des éléments de sa bibliographie peuvent être consultés, entre autres, sur le site de la CRIIRAD.
Roger Belbéoch a été cité récemment dans certains de nos billets pour ses travaux sur les "mythes de la radioprotection" qui sont d'une actualité frappante. Son épouse Bella et lui avaient également tenter d'alerter l'opinion de manière très précoce sur le drame de Fukushima et notamment sur "les 140.000 personnes abandonnées en zone contaminée".
Anti-nucléaire radical, Roger proposait entre autres la réponse du "charbon propre" aux problèmes énergétiques : en réduisant l'empreinte carbone et l'émission de polluants et en permettant l'établissement d'un schéma de sortie extrêmement rapide de la filière électronucléaire, ces techniques et technologies du charbon propre visent à moderniser les principes de combustion d'une source d'énergie fossile et à les rendre compatibles avec l'état écologique actuel misérable de notre planète.
L'Allemagne a pu annoncer récemment l'arrêt définitif de sa production électronucléaire grâce à une réflexion précoce sur ces techniques qui permettent d'obtenir un rendement atteignant ou dépassant les 50% ; une utilisation historique des énergies renouvelables ainsi que l'idée de réutilisation d'une partie non-nucléaire des équipements de production actuels permet d'autre part à ce pays, avec un Japon qui se passe fort bien actuellement de la quasi-totalité de ses centrales électronucléaires, d'affirmer qu'une autre vision de l'énergie est envisageable et qu'il s'agit uniquement d'un problème "d'accélérateur politique" dans un secteur où le puissant conglomérat électronucléaire appuie de toutes ses forces sur le frein.
Un autre spécialiste évoque le climat "idéologique" des pro-nucléaires et le jeu hypocrite des autorités
Bernard Laponche est ex-ingénieur, X-CEA. Dans un entretien livré à rue89, il estime que le terme "lobby" ne représente que partiellement la situation du bloc pro-nucléaire français car il minimise par exemple le rôle des organismes officiels et semi-officiels, des plus hautes sphères politiques aux organismes censés contrôler et réguler les entreprises du secteur. M. Laponche livre une analyse très fine et très intime - vue de l'intérieur - des autorités de contrôle : ASN, IRSN... et du rôle très ambigu d'un CEA en position de "grand écart" entre nucléaire civil et militaire...
Le prochain accident nucléaire : "simple" intrusion informatique ou "simple" attaque au bazooka sur un hangar de La Hague ?
Un simple ver informatique nommé stuxnet peut gravement perturber le fonctionnement de sites de production ou de recherche (avec pour conséquence indirecte probable l'arrêt prématuré de la branche nucléaire de l'Allemand Siemens, dont les équipements de contrôle-commande sont la cible du ver) ; une autre menace, toute aussi simple à envisager existe aux niveau des sites de retraitement : une simple attaque à la roquette sur les piscines de La Hague, très mal sécurisées et contenant des milliers de cœurs "en attente". Simple, rapide, efficace.
M. Laponche réagit dans cet entretien au récent rapport de l'ASN estimant globalement le niveau de sécurité des centrales et installations nucléaires françaises comme "suffisant".
Roger Belbéoch, figure bien connue et estimée du combat contre les nucléaires est décédé le 27 décembre à l'âge de 83 ans. Ayant travaillé de nombreuses années avec son épouse Bella au Commissariat à l’Énergie Atomique et au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (CNRS) au niveau d’installations hautement "rayonnantes", il eut l'occasion d'en étudier attentivement les effets avant d'en combattre les motivations.
Des éléments de sa bibliographie peuvent être consultés, entre autres, sur le site de la CRIIRAD.
Roger Belbéoch a été cité récemment dans certains de nos billets pour ses travaux sur les "mythes de la radioprotection" qui sont d'une actualité frappante. Son épouse Bella et lui avaient également tenter d'alerter l'opinion de manière très précoce sur le drame de Fukushima et notamment sur "les 140.000 personnes abandonnées en zone contaminée".
Anti-nucléaire radical, Roger proposait entre autres la réponse du "charbon propre" aux problèmes énergétiques : en réduisant l'empreinte carbone et l'émission de polluants et en permettant l'établissement d'un schéma de sortie extrêmement rapide de la filière électronucléaire, ces techniques et technologies du charbon propre visent à moderniser les principes de combustion d'une source d'énergie fossile et à les rendre compatibles avec l'état écologique actuel misérable de notre planète.
L'Allemagne a pu annoncer récemment l'arrêt définitif de sa production électronucléaire grâce à une réflexion précoce sur ces techniques qui permettent d'obtenir un rendement atteignant ou dépassant les 50% ; une utilisation historique des énergies renouvelables ainsi que l'idée de réutilisation d'une partie non-nucléaire des équipements de production actuels permet d'autre part à ce pays, avec un Japon qui se passe fort bien actuellement de la quasi-totalité de ses centrales électronucléaires, d'affirmer qu'une autre vision de l'énergie est envisageable et qu'il s'agit uniquement d'un problème "d'accélérateur politique" dans un secteur où le puissant conglomérat électronucléaire appuie de toutes ses forces sur le frein.
Un autre spécialiste évoque le climat "idéologique" des pro-nucléaires et le jeu hypocrite des autorités
Bernard Laponche est ex-ingénieur, X-CEA. Dans un entretien livré à rue89, il estime que le terme "lobby" ne représente que partiellement la situation du bloc pro-nucléaire français car il minimise par exemple le rôle des organismes officiels et semi-officiels, des plus hautes sphères politiques aux organismes censés contrôler et réguler les entreprises du secteur. M. Laponche livre une analyse très fine et très intime - vue de l'intérieur - des autorités de contrôle : ASN, IRSN... et du rôle très ambigu d'un CEA en position de "grand écart" entre nucléaire civil et militaire...
Le prochain accident nucléaire : "simple" intrusion informatique ou "simple" attaque au bazooka sur un hangar de La Hague ?
Un simple ver informatique nommé stuxnet peut gravement perturber le fonctionnement de sites de production ou de recherche (avec pour conséquence indirecte probable l'arrêt prématuré de la branche nucléaire de l'Allemand Siemens, dont les équipements de contrôle-commande sont la cible du ver) ; une autre menace, toute aussi simple à envisager existe aux niveau des sites de retraitement : une simple attaque à la roquette sur les piscines de La Hague, très mal sécurisées et contenant des milliers de cœurs "en attente". Simple, rapide, efficace.
M. Laponche réagit dans cet entretien au récent rapport de l'ASN estimant globalement le niveau de sécurité des centrales et installations nucléaires françaises comme "suffisant".
Et depuis quand un physicien qui donne son avis personnel : que le nucléaire provoque inévitablement des catastrophes inacceptables au vu des bénéfices, depuis quand est-ce un physicien "rebelle" ? Einstein était un "rebelle" ?
Les rebelles, c'est plutôt l'oligarchie des incapables qui sont dans leur tour d'ivoire, décidant entre eux, se reproduisant entre eux, se cooptant entre eux, dressant des barricades contre le bon sens des citoyens avec les moyens de l'Etat. Faudrait voir à y mettre un peu de diversité dans la décision de construire ou pas ces machines infernales inutiles et totalitaires.
Faudrait voir aussi à rediriger les fonds attribués aux centrales nucléaires au plutonium comme le nouveau surgénérateur ASTRID. Allez Trifouillax, enlève ton masque.
Rédigé par : Frédéric Boutet | 11/01/2012 à 17:43
Les rebelles avancent toujours par définition en petit nombre, oligos en Grec ; du grain à moudre pour les insomnies à venir, au lieu de compter des électrons ;)
Si je dois absolument porter un masque ce sera celui d'indigné comique de l'atomique et aucun autre. Cette réponse suffisamment idiote décollera peut-être ce morceau d'étiquette protocolaire que d'aucuns commencent à m'appliquer sans vraiment me connaître ?
Je suis convaincu que ce qui nous réunit est plus fort mais peut-être moins bien exprimé que ce qui nous divise mon cher Frédéric.
Cordialement,
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 11/01/2012 à 19:08
En ce qui concerne le développement d’Astrid il faut rappeler le JO du 13 Mai 1999 dans lequel Lionel Jospin rpon à Alain Peyrefitte sur le "pourquoi" SPX a-t-il été cassé ?
Voici in-extenso le texte :
Abandon du surgénérateur Superphénix
16396. - 13 mai 1999. - M. Alain Peyrefitte rappelle à M. le Premier ministre les termes de sa question n° 3728 qui n’a toujours pas obtenu de réponse à ce jour.
Réponse. - L’honorable parlementaire attire l’attention du Premier ministre sur l’arrêt du surgénérateur " Superphénix ". Conformément à ses engagements politiques, et en particulier à ceux pris par le Premier ministre lors de la campagne législative, le Gouvernement a en effet décidé le 2 février 1998 l’abandon de Superphénix, prototype lancé dans les années 70, dans un contexte de pénurie d’énergie et de faiblesse estimée de ressources en uranium. Cette centrale est désormais inadaptée au contexte actuel. En outre, ce prototype, qui constituait un saut technologique considérable, a été difficile à maîtriser et a coûté beaucoup plus cher que prévu. Il ne peut en l’état constituer un modèle à répliquer à l’identique dans un programme d’équipement en surgénérateur. Pour autant, Superphénix représente une technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés et performants, qui ont montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques innovants de très haut niveau. Il faudra tirer profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme. Lorsque le Gouvernement a pris la décision d’arrêter Superphénix, le réacteur était à l’arrêt, le Conseil d’État ayant annulé le décret autorisant son fonctionnement. Le précédent Gouvernement n’avait pas signé le décret autorisant Superphénix à redémarrer en tant que centrale de production électrique ; de plus un rapport de la Cour des comptes stigmatisait son coût global. Le Gouvernement a donc décidé que Superphénix ne redémarrerait pas, même pour une durée limitée. Pour autant, les opérations de démantèlement dureront plusieurs années et seront à la charge d’EDF. Le Gouvernement entend mettre à profit l’expérience qui sera acquise lors de ce démantèlement, en vue de celui des centrales classiques. Par ailleurs, le Gouvernement a confirmé la poursuite des recherches sur la transmutation, de manière à fournir au Parlement les moyens de prendre des décisions sur l’aval du cycle 2006. À court terme, les programmes de recherche nécessaires pour le respect de la loi de 1991 ont été orientés sur Phénix, réacteur de taille plus petite mais conçu dès le départ à des fins de recherche. Phénix est particulièrement souple pour l’expérimentation, du fait notamment de la brièveté du cycle, et permet de disposer d’une instrumentation adaptée aux études expérimentales. Sa montée en puissance a été décidée en 1998, après avis favorable de l’autorité de sûreté. Comme suite à une première campagne d’essais, ce réacteur fait actuellement l’objet de travaux de jouvence afin de pouvoir répondre aux programmes de recherche jusqu’en 2004.
Notes pour faciliter la lecture de la réponse du Premier ministre :
· 1.- près de 2 ans se sont écoulés entre la question " pourquoi voulez-vous casser Superphénix ? " et la réponse,
2.- la question a été posée avant la prise de décision officielle, la réponse a été apportée après la décision,
3.- le Premier Ministre se réfère seulement à sa promesse électorale, il ne fait nullement état de dangers pour la santé publique, ni de risques pour les populations, l’environnement ou les travailleurs et ne met pas en cause la sûreté des installations de Superphénix ni l’excellence des choix technologiques, ni la qualité des techniciens auxquels il adresse ses félicitations,
4.- le Premier ministre ne critique pas la rentabilité de l’exploitation, mais uniquement le montant des dépenses
5. Le Premier Ministre est d’accord pour continuer les études... qui déboucheront sur la génération 4. Le futur ayant la propriété de devenir le présent... nous y arrivons conformément à la demande de Lionel Jospin.
La Gauche et la Droite sont d’accord pour les surgénérateurs suivants, l’affaire est entendue depuis 11 ans !
qui s'assoit sur l'accord PS-EELV et qui prend Jospin pour référence.. l'affaire est classée.
@+
Rédigé par : krolik | 12/01/2012 à 11:08
Qualifier la gen4 de "progrès décisif" est plus fort que tout le reste. Je ne suis pas de ceux qui acceptent de se faire déposséder de leur vie en échange d'une amende honorable, ignoble car se substituant à la condamnation en justice pour crimes contre l'humanité.
La catastrophe nucléaire majeure sur le sol française est inévitable. Qui arrive à planifier en intégrant ce paramètre ?
Et zut, avec le mot-clef "Astrid", j'ai peut-être attiré le troll...
Rédigé par : Frédéric Boutet | 12/01/2012 à 17:17
Respect pour ce physicien-humaniste anti-nucléaire, à écouter et lire, comme Hubert Reeves, etc
Une pensée aussi contre la suppression de la Philosophie en terminale S.
Pour la 4ème Gen, je vais faire simple : à qui profite la possibilité de produire du plutonium239 (activation de l'u238) et du tritium3* en grandes quantités, via l'irradiation avec un flux élevé de neutron rapides ?
En dehors de cet aspect 'sensible', les rnr na ne présentent presque aucun intérêt, par exemple il est tout aussi possible de 'brûler' les actinides mineurs (transuraniens, radioactivité très élevée et vie très longue) dans un réacteur 2 ou 3ème génération.
Pourquoi cela n'a pas été déjà mis en place ?? parce que le vrai problème se situe du coté de la préparation et manipulation de ces déchets trop radioactifs : cela implique un équipement très très lourd, une irradiation relativement élevée pour les techniciens, un coût final exorbitant et de nombreux problèmes de sureté.
Quand on ajoute les risques inhérents à ces prototypes (design années 50, SPhénix = 10t Pu et 5000t Na liquide), pour moi c'est clair la 4ème gen est un des plus gros mensonges du nucléaire, à nous de le faire comprendre à la population.
*faisable avec la 4ème gen ou ITER via irradiation de Li6 ou 7.
Rédigé par : Ebsa7 | 13/01/2012 à 19:40
@Ebsa 4
Sauf qu'avec la Gen4 on a en France en réserve avec l'uranium appauvri stocké à Tricastin et à Bessines sur Gartempe de quoi faire fonctionner en autonome un parc nucléaire équivalent au parc actuel en puissance pendant plusieurs milliers d'années.
Est-on prêt en France à se passer d'un tel pactole énergétique ? Alors que le peak oil s'avance ? Telle est la question.
Et à Fukushiman, toujours zéro mport par irradiation, alors que par exemple il y a huit morts lors du séisme par le claquage d'un barrage hydraulique de 1,5km3 et 18 mètres de hauteur de digue.. Ces morts là on n'en parle pas.. et je ne parle pas non plus des morts du tsunami qui eux semblent être passés à la trappe complètement.
L'hydraulique c'est radicalement dangereux, et il vaut mieux habiter à côté d'une centrale que de vivre en aval d'un barrage. l'hydraulique c'est "radical", alors qu'un accident nucléaire on a le temps de déménager!
Mais des surgénérateurs il y en a déjà qui ont fondu les plombs, le réacteur Enrico Fermi par exemple, et il n'y a pas eu de conséquence sur l'environnement.
@+
Rédigé par : krolik | 14/01/2012 à 00:46
Krolic, votre discours est plein de mauvaise foi. 80 % des enfants des territoires contaminés autour de Tchernobyl ne sont pas en bonne santé. Ca n'est pas utile de compter les morts quand on prend soin de les cacher. La radioactivité tue à petit feu, vous le savez : cancers, leucémies, problèmes cardiaques, diabètes, malformations, mortinatalité. Tout ça est connu, il n'y a que vous qui niez ces faits dramatiques. La catastrophe de Tchernobyl est toujours d'actualité. La catastrophe de Fukushima affectera encore plus d'habitants. Elle affecte peu de monde aujourd'hui, mais d'ici quelques années, voire quelques dizaines d'années, la situation sanitaire va empirer puisque la pollution a été massive et persiste.
Rédigé par : PiF | 15/01/2012 à 00:11
@PIF.
Mais je ne pense pas que mon discours soit teinté de mauvaise foi, par contre il est teinté d'expérience personnelle. J'ai crapahuté, enquêté en Russie, Ukraine pendant des années.
Je ne sais pas ce que vous personnellement avez exploré ?
mais dans une seule phrase balancer :"cancers, leucémies, problèmes cardiaques, diabètes, malformations, mortinatalité", ça fait un peu tri de la poubelle, débrouillez vous. Alors on peut reprendre point par point.
l'assertion que vous faites sur les malformations par exemple. En dehors des photos reprises maintes et maintes fois de Wladimir Tchertkoff; qu'est-ce que vous avez comme étude sérieuse sur le sujet :
- d'oû venaient les enfants ?
- problèmes génétiques familiaux antérieurs ?
- les parents buvaient-ils ?
Enfin quelque chose d'un peu sérieux au-delà du coup sur l'estomac que l'on reçoit en visionnant ces photos.
Il faut savoir que :
A l’époque de l’URSS, il ne naissait aucun enfant avec malformation génétique, impossible de trouver la moindre trisomie 21 sur toute l’URSS.
Pour la simple et bonne raison que du fait du dogme de la priorité à la production il fallait que chacun puisse travailler.
Les naissances se passaient dans des maternités fermées, la parturiente était rasée,aseptisée, et aucune visite autorisée, pas même le mari ; fenêtres hermétiquement closes.
Le mari pour voir le bébé devait téléphoner à son épouse, elle lui donnait par téléphone le numéro de la chambre affiché à la fenêtre, et lorsque le mari venait il envoyait des gravillons contre la fenêtre pour attirer l’attention de sa femme. A ce moment l’épouse nouvelle mère pouvait lui faire voir le bébé par la fenêtre (sans l’ouvrir bien sûr).
Alors comment surveiller ce qui se passait à l’intérieur des maternités !!!!
Mais à partir de la chute de l’URSS en 1991 les méthodes ont changé, les toubibs se sont mis à ranimer tous les nouveaux-nés.
Et là ils ont commencé à en avoir beaucoup, et plus que chez nous !
Pourquoi plus que chez nous ? Tout simplement parce qu’à l’Ouest au troisième mois il est pratiqué une première échographie, si cette échographie conduit à une doute grave, il est pratiqué une amniocentèse sur le génome du fœtus. Et là les parents sont mis en face de leurs responsabilités.
Personnellement j’ai eu à connaître deux cas proches qui se sont terminés par des IVG.
Mais en ex-URSS ils n’ont pas le matériel de suivi, échographie, amniocentèse, donc ils on plus de cas « monstrueux » que chez nous.
Nous sommes mal équipés pour recevoir ces enfants, mais eux ne l’étaient pas du tout du fait de non antécédents historiques expliqués plus haut.
Alors ils ont tout mis sur le dos de Tchernobyl.
Et l’on a vu des collections de photos sortir.
Les occidentaux se sont laissés attendrir dans un premier temps et puis des recherches ont été entreprises et l’on est arrivé aux conclusions que je viens de vous donner.
Alors qu’en plus il y ait des malformations dues à des intoxications aux métaux lourds c’est très possible…
Dans le même style on peut se pencher sur le cas de la Roumanie. Là, la politique de Ceausescu était de vouloir multiplier la population roumaine par quatre en 20 ans, il avait voulu faire passer une loi en 1977 qui se devait d’obliger les ménages à avoir cinq enfants !! Les accoucheurs avaient des primes pour toutes les naissances « vivantes ».
Et à la chute du « Danube de la pensée » il a été trouvé 100 000 enfants atteints de malformations croupissants dans des orphelinats-mouroirs. L’horreur la plus complète.
Et il n’a jamais été dit que le « nuage » ait atteint la Roumanie. Le « nuage » est passé au Nord et à l’Ouest mais pas au Sud sur la Roumanie. qu’en Roumanie aussi la pollution par métaux lourds soit importante c’est évident également.
Dès que l’on parle de Tchernobyl, si l’on ne connait pas le terrain et le "système soviétique" on se met à raconter des énormités délirantes, le "système soviet" était délirant par lui-même.
Vous pouvez aller faire un tour sur ce site : http://www.123musees.fr/Le-Musee-d-anatomie-Dupuytren
Après cela on peut reprendre un par un les autres points que vous abordez. Un point par jour.
@+
Rédigé par : krolik | 15/01/2012 à 02:08
@krolix: tu risques d'attendre longtemps avant que ton uranium appauvri ne fournisse de l'énergie.
La 4ème génération est un échec industriel. A eux seuls les 3 vieux réacteurs de 4ème gén, tous arrêtés, vont coûter plus de 30 milliards à démanteler.
Pour le reste je te laisse à ton négationnisme indispensable, tes contre-vérités et ta propagande nauséabonde.
N'oublies pas ton plutonium au pti dej' !
Rédigé par : Ebsa7 | 15/01/2012 à 22:20
@Ebsa7;
Alors comme cela je fais de la propagande nauséabonde en citant le JO, et en citant le Premier Ministre de l'époque ?
J'aurais aimé que vous me trouviez un autre extrait d'un document sérieux qui donne d'autres idées sur la position socialiste dans le domaine. Mais j'ai l'impression que s'assoit sur l'accord PS/EELV.
A ma connaissance le surgénérateur russe BN600 fonctionne toujours, les Russes en construise un autre, les Indiens également..
je suis toujours surpris par la diabolisation que les antinucs font du plutonium.
Il y a d'autres radioéléments plus courant, naturels, comme le polonium 210 qui sont quatre fois plus radiotoxique que le 239Pu, on en trouve à raison, au moins de 5000Bq/m2 sur n'importe quel terrain;
le plutonium est effectivement dangereux lorsqu'il est inhalé, mais lorsqu'il est avalé sous sa forme la plus commune, c'est à dire d'oxyde, et bien il est immédiatement évacué par les "voies naturelles". D'ailleurs c'est vers 1980, lorsque les japonais ont décidé de construire l'usine de retraitement de Tokaï-Mura que la société d'ingénierie PNC faisait passer un clip de pub à la télé où, l'on voyait avaler un verre d'eau contenant 10 fois la dose sensée est mortelle à 100% du plutonium. Ce la devant huissier.
Bon cette pub était de vraiment mauvais goût dans tous les sens du terme.. passons.
Mais il y a du plutonium qui est créé en permanence par l'action des rayons cosmiques sur le 238U naturel. ce qui fait que dans le moindre pot de fleurs sur sa fenêtre il y au moins 15 Bq de 239Pu, et qu'en tout on peut estimer la présence de plutonium sur un mètre d'épaisseur, sur le territoire français continental à environ 9 tonnes ... bagatelle!!
Donc faites laver les mains de vos enfants qui ont touché de la terre avant de passer à table, c'est une bonne pratique, mais surtout pour le polonium.. le polonium très dangereux, Litvinenko en est mort à Londres.
Mais en moment on parle surtout d'une augmentation des leucémies chez les enfants autour des sites nucléaires.
Oui, ces enquêtes reviennent périodiquement, avec un a-priori antinuc.
De fait il faut savoir que :
- la carte des leucémies se présente en taches et est appelée "peau de panthère".
Vous avez des concentrations de leucémies inexpliquées..
Maintenant vous prenez cette carte "peau de panthère" et vous superposez une autre carte, que ce soit la carte des installations nucléaires ou la carte de n'importe quoi, des hôpitaux, des églises..
Et vous allez trouver que des taches de la peau de panthère tombent comme par hasard sur quelques points de l'autre carte des lieux retenus.
Mais si a-priori vous prenez la carte des sites nucléaires et pas celle des raffineries de pétrole ou celle des usines "sévéso", c'est que vous voulez chercher un motif antinuc poussé par la pression médiatique du temps.
Les Anglais avaient fait la même constatation et avaient poussé le bouchon un peu plus loin. Ils avaient découvert que les enfants atteints de leucémie se trouvaient principalement parmi les enfants des populations immigrées venues sur un grand chantier, grand chantier pas forcément nucléaire d'ailleurs. Et ils avaient essayé de mettre cela sur le compte de différences alimentaires ????!!! Dans la plus grande perplexité.
En 1995 il y avait eu le fameux rapport Viel des leucémies autour de La Hague, qui est ressorti actuellement. Voynet ministre de l'environnement avait demandé à examiner finement la situation. D'ailleurs ce rapport avait soulevé un grand émoi au CEA, parce qu'il ne faut pas croire que la préoccupation de santé publique soit le seul fait des "écolos-antinucs" dans le même style de la déclaration de Giscard s'adressant au candidat Mitterand : Vous n'avez pas le monopole du coeur !
Et finalement le papier de Viel avait été classé "sans suite" par Voynet qui devait être vendue au lobby nucléaire.
le nucléaire est une science / une technique qui permet absolument de mesurer tous les évènements physiques avec une précision incroyable, ce que la chimie est incapable de faire. Et en particulier on ne mesure ... rien...ou de moins en moins de rejets de radiations au fil du temps où les procédures s'améliorent.
Alors mettre ces leucémies sur le dos de l'industrie nucléaire, cela voudrait dire qu'il y a des radiations invisibles, non mesurables par aucun moyen qui auraient un effet bien pire que que tout ce que l'on connaît. Trouvez ces étranges radiations et là on pourra en reparler. mais en attendant il est certain qu'aucune étude ne pourra rien conclure.
Enfin cela fait toujours du bruit médiatique antinuc, on va interviewer Chareyron à la Criirad dans un labo d'une indigence extrême.. etc.. etc .. et on a l'air de l'écouter sérieusement. Alors là ce serait à se plier en deux de rire si le sujet n'était pas si sérieux.
Maintenant si vous voulez d'autres réponses, je vous conseille la lecture de ce blog antinuc, où l'un des adptes de votre chapelle s'est vraiment "éclaté" à mon encontre:
http://2013-continuum.blogspot.com/2011/07/les-chroniques-de-krolik.html Ca donne dans le "jubilatoire". la vie est bien triste et il faut bien rire de temps en temps, j'espère que vous serez d'accord avec moi sur ce dernier point.
@+
Rédigé par : krolik | 16/01/2012 à 01:58
Tokai-Mura (Ibaraki Pref.) est une usine d'enrichissement et n'a fait que quelques recherches mineures sur le retraitement, les essais récents de retraitement Japonais se faisaient plutôt depuis 2002 sur le site de Rokkasho (Aomori Pref.) voir http://www.nonfiction.fr/article-3483-p1-rokkasho_mura_la_presquile_au_nucleaire_japonaise.htm
Un papier AFP de 2009 titrait d'ailleurs "l'impossible mise en service de Rokkasho" qui cumule retard et ennuis au point que le gouvernement Japonais réfléchissait récemment, après les retombées de Fukushima, à son abandon pur et simple. (AREVA participait d'ailleurs à ce projet) http://energo.blog.fr/2009/09/03/la-vitrification-prolonge-les-retards-a-rokkasho-6883243/
Il faut bien se rendre à l'évidence : Fukushima semble avoir sonné le glas de la filière de retraitement : Sellafield est 'out', le projet US est très mal barré, Rokkasho est une usine à gaz jamais entrée en production, il reste... La Hague peut-être, mais pour combien de temps ?
Rédigé par : trifouillax | 17/01/2012 à 10:27
@Trifouillax.
Et bien s'il n'y a plus de retraitement, il ne peut y avoir de Gen4.
Donc ce blog n'a pas d'objet !
@+
Rédigé par : krolik | 17/01/2012 à 22:44
@ Krolic
Tout a déjà été développé et analysé dans cette étude remarquable. Elle date de 2009 mais a du mal à passer les frontières de la France... "Chernobyl: Consequences of the Catastrophe for People and the Environment"
Je ne vois pas en quoi mes propos étaient délirants. Je n'ai pas fait référence à des photos non sourcées.
En revanche, votre "expérience personnelle" ne peut pas vous permettre d'établir des généralités. Vous verrez que l'étude scientifique de Yablokov & alii repose sur des milliers de sources, ce qui est plus probant.
Rédigé par : PiF | 18/01/2012 à 00:00
@PIF
Peut-être bien que mon expérience personnelle n'est pas significative, mais elle s'inscrivait dans des missions concertées de l'Union Européenne, où l'on était un tas de type devant investiguer les problèmes de Tchernobyl après la chute de l'URSS.
Ce qu'il y a de sûr c'est qu'en fonction des conclusion de tous les "experts" envoyés par l'UE, DGXII-Radioprotection il a été décidé en 1993 d'arrêter les financements spécifiques "Tchernobyl" pour les passer sur un budget plus général d'aide de relance de l'économie.
En juin 1990 je faisais partie d'une équipe qui bardée de compteur faisait le tour de la centrale, et effectivement l'on pouvait noter que la radioactivité du terrain était 60 fois la radioactivité du bouclier caucasien moyen qui n'est pas granitique pour deux sous, et que finalement les "60 fois" nous ramenaient à la radioactivité d'un terrain breton.
j'en conclu au passage que chaque fois que l'on nous assène: c'est X fois la norme.. ça ne veut rien dire si l'on ne donne pas la valeur absolue. X fois zéro, ça fait toujours pas grand'chose.
Maintenant les rapports de Yablokov, Nesterenko, Bandazhevsky, c'est vraiment des trucs à pleurer, mais on pouvait pleurer comme cela sur tout le territoire de l'ex-URSS, et encore dans des conditions pires, que ce soit en république des Komis (haut lieu de goulag) ou dans le sud de la Russie ou en Oural, sans parler de la Sibérie. Finalement Tchernobyl n'était qu'un épiphénomène qui se noyait dans la faillite de l'URSS.
Mais je vous ai donné l'adresse d'un blog antinuc 2013-continuum, j'espère que vous avez apprécié cette lecture, j'en prends pour mon grade.. il y a même eu un intervenant qui en a eu la nausée..
@+
Rédigé par : krolik | 18/01/2012 à 00:29