M. Tomihiko Suzuki est un journaliste Japonais freelance. M. Suzuki a été employé par Tepco durant plus d'un mois sur le chantier de Fukushima-Daiichi. "Absolument aucun progrès n'a pu être constaté" [dans la résolution de la crise] a déclaré le journaliste indépendant lors d'une réunion des correspondants de presse étrangers le 15 décembre.
Selon M. Suzuki, les travaux de réparation engagés sont superficiels et permettent simplement "d'assurer le spectacle" ; les travailleurs sont souvent exposés à des doses de radiation inutiles visant uniquement à sauvegarder les apparences d'un semblant de contrôle sur l'accident. Par exemple, M. Suzuki assure que les deux sociétés Japonaises ayant sous-traité la construction d'une partie des unités de production, Hitachi et Toshiba, se "tirent dans les pattes" en ne communiquant jamais entre elles.
Une des techniques couramment utilisées par les travailleurs pour minimiser les doses de radiation serait d'inverser les dosimètres, de les placer dans leurs chaussures voire parfois de les "oublier" dans le dortoir. Ces indélicatesses ne seraient pas directement ordonnées par les employeurs mais seraient plutôt une réponse des employés à qui l'on demande de remplir des tâches dangereuses dans des délais impossibles à soutenir.
Quand les activités sur le terrain ne sont pas purement cosmétiques, elles sont parfois faites en dépit du bon sens : M. Suzuki relate ainsi que l'opérateur utilise fréquemment des conduits et tuyaux en PVC qui sont très peu résistants et ne survivront probablement pas aux premières températures négatives.
La zone "no-entry" de 20 km autour du site viserait principalement des objectifs pratiques et n'aurait que peu d'efficacité sur le plan de la sécurité ; le rayon de 80 km défini par l'ambassade Américaine semble à M. Suzuki beaucoup plus adaptée à la situation.
M. Suzuki aurait finalement été démasqué [dénoncé par un collègue ?] par son employeur et aurait perdu son statut de travailleur après un peu plus d'un mois passé dans la peau d'un homme qui reçoit l'ordre de mourir en travaillant, pour reprendre l'expression qu'il a lui-même notée dans la bouche d'une entreprise sous-traitante de Tepco.
Source : mainichi daily, Anglais, 16/12
Selon M. Suzuki, les travaux de réparation engagés sont superficiels et permettent simplement "d'assurer le spectacle" ; les travailleurs sont souvent exposés à des doses de radiation inutiles visant uniquement à sauvegarder les apparences d'un semblant de contrôle sur l'accident. Par exemple, M. Suzuki assure que les deux sociétés Japonaises ayant sous-traité la construction d'une partie des unités de production, Hitachi et Toshiba, se "tirent dans les pattes" en ne communiquant jamais entre elles.
Une des techniques couramment utilisées par les travailleurs pour minimiser les doses de radiation serait d'inverser les dosimètres, de les placer dans leurs chaussures voire parfois de les "oublier" dans le dortoir. Ces indélicatesses ne seraient pas directement ordonnées par les employeurs mais seraient plutôt une réponse des employés à qui l'on demande de remplir des tâches dangereuses dans des délais impossibles à soutenir.
Quand les activités sur le terrain ne sont pas purement cosmétiques, elles sont parfois faites en dépit du bon sens : M. Suzuki relate ainsi que l'opérateur utilise fréquemment des conduits et tuyaux en PVC qui sont très peu résistants et ne survivront probablement pas aux premières températures négatives.
La zone "no-entry" de 20 km autour du site viserait principalement des objectifs pratiques et n'aurait que peu d'efficacité sur le plan de la sécurité ; le rayon de 80 km défini par l'ambassade Américaine semble à M. Suzuki beaucoup plus adaptée à la situation.
M. Suzuki aurait finalement été démasqué [dénoncé par un collègue ?] par son employeur et aurait perdu son statut de travailleur après un peu plus d'un mois passé dans la peau d'un homme qui reçoit l'ordre de mourir en travaillant, pour reprendre l'expression qu'il a lui-même notée dans la bouche d'une entreprise sous-traitante de Tepco.
Source : mainichi daily, Anglais, 16/12
Auncun aucun journal, aucune télévision n'a repris cette information en France , merçi à vous de l'avoir traduit !
Rédigé par : S Servant | 16/12/2011 à 17:38
Une source en français :
http://fukushima.over-blog.fr/article-les-disparus-de-fukushima-93065109.html
Ahurissant. Abasourdi !
Rédigé par : zolive | 20/12/2011 à 04:53
La vidéo de la conférence traduite et sous-titrée en Français est dispo ici chez DailyMotion :
- Partie 1/2 - http://dai.ly/uHOVot
- Partie 2/2 - http://dai.ly/rOeEbN
Rédigé par : Kna | 27/12/2011 à 23:24