Lors de la conférence de presse du 3/12, à une question posée sur l'étonnante stabilité de l'eau contaminée contenue dans les égouts des bâtiments 1 à 4 de Fukushima Daiichi malgré les pluies importantes, le porte-parole de l'opérateur Tepco a fait le commentaire suivant :
"Quand il pleut, le niveau de l'eau augmente mais une fois la pluie stoppée, le niveau descend progressivement ce qui signifie qu'il existe des fuites dans le système de drainage ; l'eau de pluie contaminée se dirige ensuite vers le sous-sol et finit par s'écouler dans l'océan."
M. Matsumoto a ainsi confirmé indirectement ce que de nombreux experts craignaient : les égouts communiquent plus ou moins directement avec la mer. Le barrage installé le 28 octobre ne remplit donc apparemment pas son rôle. Comme il s'agit d'une réponse à une question de la presse, la déclaration ne figure évidemment pas dans le compte-rendu "presse" officiel du 3/12 qui se contente de lister les "nouvelles" habituelles : tourner un robinet, fermer une vanne, démarrer un moteur, réparer une fuite...
Même si le monde n'est plus à une mauvaise nouvelle près dans la gestion de cet accident, celle-ci crée malgré tout son petit effet et explique en partie pourquoi l'opérateur tente désespérément de restreindre les injections d'eau : les rejets liquides de Fukushima Daiichi échappent à tout contrôle ! L'annonce programmée de "l'arrêt à froid des réacteurs 1 à 3" débouchera probablement sur une réduction drastique du refroidissement des ex-réacteurs, solutionnant en partie le problème : une fois les 85000 tonnes d'eau radioactive vidées peu à peu dans l'océan, le problème sera réglé... à la sauce Japonaise.
Source : fuksuhima diary
"Quand il pleut, le niveau de l'eau augmente mais une fois la pluie stoppée, le niveau descend progressivement ce qui signifie qu'il existe des fuites dans le système de drainage ; l'eau de pluie contaminée se dirige ensuite vers le sous-sol et finit par s'écouler dans l'océan."
M. Matsumoto a ainsi confirmé indirectement ce que de nombreux experts craignaient : les égouts communiquent plus ou moins directement avec la mer. Le barrage installé le 28 octobre ne remplit donc apparemment pas son rôle. Comme il s'agit d'une réponse à une question de la presse, la déclaration ne figure évidemment pas dans le compte-rendu "presse" officiel du 3/12 qui se contente de lister les "nouvelles" habituelles : tourner un robinet, fermer une vanne, démarrer un moteur, réparer une fuite...
Même si le monde n'est plus à une mauvaise nouvelle près dans la gestion de cet accident, celle-ci crée malgré tout son petit effet et explique en partie pourquoi l'opérateur tente désespérément de restreindre les injections d'eau : les rejets liquides de Fukushima Daiichi échappent à tout contrôle ! L'annonce programmée de "l'arrêt à froid des réacteurs 1 à 3" débouchera probablement sur une réduction drastique du refroidissement des ex-réacteurs, solutionnant en partie le problème : une fois les 85000 tonnes d'eau radioactive vidées peu à peu dans l'océan, le problème sera réglé... à la sauce Japonaise.
Source : fuksuhima diary
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