La NSC précise sa position sur la déclaration gouvernementale "d'arrêt à froid"
Pour la commission de sûreté nucléaire Japonaise NSC, le site de Fukushima n'est pas sûr : son directeur, M. Haruki Madarame, a estimé ce matin dans une conférence de presse que la stabilité relative des réacteurs n'était pas une condition suffisante pour affirmer que le site de Fukushima Daiichi était "sécurisé".
M. Madarame a ainsi déclaré : " Il est indispensable de préciser que la déclaration gouvernementale affirmant que le site est entré dans un état stable "d'arrêt à froid" est très différente d'une déclaration affirmant que le site est sécurisé."
Le responsable de la NSC à également précisé que tant que le système de refroidissement de tout ou partie du combustible resterait effectué par des moyens alternatifs (1) ceci impliquerait nécessairement des incidents divers et que la localisation incertaine d'au moins une partie du combustible pouvait laisser craindre que "quelque chose d'imprévu puisse se dérouler sur le site".
(1) L'essentiel du système de pompage et de recirculation d'eau utilisant encore à ce jour des moyens auxiliaires ou mobiles
Source : jijpress, 19/12
Une manifestation anti-nucléaire inédite modifie l'équilibre politique nucléaire au Japon
Selon Courrier International citant l'Asahi Shimbun, une centaine de manifestants ont défilé derrière le drapeau Japonais le 21 novembre ; il s'agissait d'une première non pas par le nombre restreint de participants mais par le fait qu'ils appartenaient au mouvement activiste Japonais d'extrême-droite Toistsu Sensen Giyugun militant pour "la préservation de la belle nature que leurs ancêtres leur ont laissé."
Le dirigeant de "L'armée volontaire du front uni", Daisuke Hariya, commente ainsi l'événement : "Si le mouvement antinucléaire est monopolisé par la gauche, les dirigeants n’auront aucune difficulté à l’étouffer. Auparavant, la contestation des armes et de l’énergie nucléaire était une revendication propre à la gauche nippone. Cependant, après l’accident de Fukushima, de nombreux Japonais, craignant que les terres familiales ne soient contaminées par les rejets radioactifs et que leurs enfants et leurs petits-enfants n’en subissent les conséquences, ont rejoint le mouvement. Les partisans de droite ont commencé à faire entendre leur voix contre le nucléaire en prônant l’amour de la terre."
Le mouvement Toistsu Sensen Giyyugun est un groupe nationaliste et activiste qui s'est créé au Japon en 1981 ; il reprend les idées nationalistes de la célèbre société du bouclier créée par l'écrivain Yukio Mishima qui s’est donné la mort par suicide rituel en 1970 dans les locaux de l'école militaire de Tokyo.
Pour la commission de sûreté nucléaire Japonaise NSC, le site de Fukushima n'est pas sûr : son directeur, M. Haruki Madarame, a estimé ce matin dans une conférence de presse que la stabilité relative des réacteurs n'était pas une condition suffisante pour affirmer que le site de Fukushima Daiichi était "sécurisé".
M. Madarame a ainsi déclaré : " Il est indispensable de préciser que la déclaration gouvernementale affirmant que le site est entré dans un état stable "d'arrêt à froid" est très différente d'une déclaration affirmant que le site est sécurisé."
Le responsable de la NSC à également précisé que tant que le système de refroidissement de tout ou partie du combustible resterait effectué par des moyens alternatifs (1) ceci impliquerait nécessairement des incidents divers et que la localisation incertaine d'au moins une partie du combustible pouvait laisser craindre que "quelque chose d'imprévu puisse se dérouler sur le site".
(1) L'essentiel du système de pompage et de recirculation d'eau utilisant encore à ce jour des moyens auxiliaires ou mobiles
Source : jijpress, 19/12
Une manifestation anti-nucléaire inédite modifie l'équilibre politique nucléaire au Japon
Selon Courrier International citant l'Asahi Shimbun, une centaine de manifestants ont défilé derrière le drapeau Japonais le 21 novembre ; il s'agissait d'une première non pas par le nombre restreint de participants mais par le fait qu'ils appartenaient au mouvement activiste Japonais d'extrême-droite Toistsu Sensen Giyugun militant pour "la préservation de la belle nature que leurs ancêtres leur ont laissé."
Le dirigeant de "L'armée volontaire du front uni", Daisuke Hariya, commente ainsi l'événement : "Si le mouvement antinucléaire est monopolisé par la gauche, les dirigeants n’auront aucune difficulté à l’étouffer. Auparavant, la contestation des armes et de l’énergie nucléaire était une revendication propre à la gauche nippone. Cependant, après l’accident de Fukushima, de nombreux Japonais, craignant que les terres familiales ne soient contaminées par les rejets radioactifs et que leurs enfants et leurs petits-enfants n’en subissent les conséquences, ont rejoint le mouvement. Les partisans de droite ont commencé à faire entendre leur voix contre le nucléaire en prônant l’amour de la terre."
Le mouvement Toistsu Sensen Giyyugun est un groupe nationaliste et activiste qui s'est créé au Japon en 1981 ; il reprend les idées nationalistes de la célèbre société du bouclier créée par l'écrivain Yukio Mishima qui s’est donné la mort par suicide rituel en 1970 dans les locaux de l'école militaire de Tokyo.
Une substance organique inconnue affecterait certains déchets nucléaires du SRS
On croirait lire le synopsis d'un roman de science-fiction mais l'information est bien réelle : une substance non déterminée mais apparemment d'origine biologique aurait été retrouvée accolée au racks entreposés dans la zone n°. 6 du site de stockage de déchets radioactifs du Savannah River Site aux USA (SRS).
La substance en question aurait l'apparence d'une toile d’araignée de couleur blanche et se serait développée sur des assemblages de combustible usagé entreposés en piscine.
Le laboratoire scientifique du SRS tout proche admet ne pas avoir d'hypothèse sur le phénomène mais estime qu'il aurait probablement une origine organique et n'affecterait pas la sécurité ni l'intégrité des installations... pour l'instant.
Ces organismes, s'ils sont effectivement vivants, ont un goût douteux... D'où la suggestion de les enfermer au plus vite dans un sous-marin blindé puis de le saborder au plus profond de l'océan Arctique ou encore de les embarquer d'urgence pour la prochaine mission automatique à destination de l'autre côté de la galaxie, avant qu'il ne soit trop tard ;)
Source : "Les nouvelles d'Augusta", Anglais, 16/12
Aucune information fâcheuse n'ayant filtré à la mi-décembre, le gouvernement a donc décidé de publier la communication initiale avec en ligne de mire l'objectif avoué de rassurer une partie de la population évacuée et de lui permettre de réintégrer la zone < 20 mSv/an le plus rapidement possible. La zone 20-50 mSv/an sera quant à elle ré-habitable dans "quelques années", toujours d'après le gouvernement. Nous constatons avec effarement que les autorités Japonaises introduisent des notions de seuils de radiaoctivité que les autorités internationales n'ont jamais voulu définir et, encore une fois, qu'aucune distinction n'est faite dans la définition précise des populations visant a être réintégrées. Réintégrer une jeune femme enceinte ou des enfants en très bas âge dans une zone à 19 mSv/an, est-ce vraiment judicieux, sachant que l'on refusera par ailleurs à un homme de 90 ans de réintégrer une zone affichant 21 mSv/an ?
La substance en question aurait l'apparence d'une toile d’araignée de couleur blanche et se serait développée sur des assemblages de combustible usagé entreposés en piscine.
Le laboratoire scientifique du SRS tout proche admet ne pas avoir d'hypothèse sur le phénomène mais estime qu'il aurait probablement une origine organique et n'affecterait pas la sécurité ni l'intégrité des installations... pour l'instant.
Ces organismes, s'ils sont effectivement vivants, ont un goût douteux... D'où la suggestion de les enfermer au plus vite dans un sous-marin blindé puis de le saborder au plus profond de l'océan Arctique ou encore de les embarquer d'urgence pour la prochaine mission automatique à destination de l'autre côté de la galaxie, avant qu'il ne soit trop tard ;)
Source : "Les nouvelles d'Augusta", Anglais, 16/12
La déclaration d'arrêt à froid aurait été ajournée suite à l'affaire dite de la re-criticité
Le yomiuri daily nous apprenait hier que la fameuse déclaration d'arrêt à froid du gouvernement Japonais aurait été planifiée initialement fin novembre mais aurait été repoussée à la dernière minute suite à la très mauvaise publicité engendrée par la fâcheuse affaire dite de la reprise de criticité du réacteur n°. 2.
Le yomiuri daily nous apprenait hier que la fameuse déclaration d'arrêt à froid du gouvernement Japonais aurait été planifiée initialement fin novembre mais aurait été repoussée à la dernière minute suite à la très mauvaise publicité engendrée par la fâcheuse affaire dite de la reprise de criticité du réacteur n°. 2.
Aucune information fâcheuse n'ayant filtré à la mi-décembre, le gouvernement a donc décidé de publier la communication initiale avec en ligne de mire l'objectif avoué de rassurer une partie de la population évacuée et de lui permettre de réintégrer la zone < 20 mSv/an le plus rapidement possible. La zone 20-50 mSv/an sera quant à elle ré-habitable dans "quelques années", toujours d'après le gouvernement. Nous constatons avec effarement que les autorités Japonaises introduisent des notions de seuils de radiaoctivité que les autorités internationales n'ont jamais voulu définir et, encore une fois, qu'aucune distinction n'est faite dans la définition précise des populations visant a être réintégrées. Réintégrer une jeune femme enceinte ou des enfants en très bas âge dans une zone à 19 mSv/an, est-ce vraiment judicieux, sachant que l'on refusera par ailleurs à un homme de 90 ans de réintégrer une zone affichant 21 mSv/an ?
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