Le hotspot de Setagaya revu à la hausse : 170 µSv/h
Le point chaud du magasin de Setagaya s'est démultiplié : différentes sources de radioactivité ont été repérées dont la principale atteint 170 µSv/h d'après le MEXT.
Un débit de dose de 170µSv/h a été enregistré au niveau du sol près d'arbustes plantés à une distance de 60 cm du mur du supermarché ; une dizaine de mètres plus loin, au niveau de l'entrée du magasin, c'est un débit de dose de 110 µSv/h qui a été relevé au niveau du sol. D'autres points chauds ont été trouvés à l'intérieur même du magasin présentant des débits de dose de quelques micro-Sieverts.
Malgré la présence de points de contamination multiples, le MEXT continue à penser que cette contamination aurait été enterrée lors des travaux de construction de la grande surface vers les années 2000. Peut-être que oui et peut-être que non... Remarquons en tout cas que la réaction des autorités est toujours très rapide quand il s'agit d'évoquer un point chaud au niveau de la capitale Japonaise !
D’ailleurs, en termes de banalisation radioactive, vaut-il mieux une source identifiée, même lointaine, ou après le mystère des bouteilles de radium, une nouvelle source radioactive égarée au cœur de la principale mégalopole mondiale ?
Sources :
ex-skf, 29/10, Anglais
Le Xenon-133 surnuméraire proviendrait-il de l'unité n°. 5 ?
Le 25/10, nous vous présentions l'étude scientifique internationale sur la réalité de la contamination atmosphérique engendrée par de l'accident de Fukushima. Cette étude estimait que la totalité de l'inventaire radioactif en Xenon-133 des unités n°. 1 à 3 aurait été dispersée les premiers jours après l'accident. L'étude a considéré que du fait de la faible période du Xe-133 (5 jours) la totalité de ce gaz s'était désintégré au niveau du combustible placé en piscine.
Seulement, voilà, un peu plus loin dans l'étude, on apprend que le compte n'y est pas vraiment car c'est environ un tiers de plus que les inventaires officiels !
Quantité de Xe-133 dispersée selon l'étude : 16.4 EBq +/- 3.3
Inventaire en Xe-133 des réacteurs n°.1 à 3 : 12.6 EBq
Les hypothèses envisagées par l'équipe sont, dans l'ordre :
1) Une surestimation des émissions de Xe-133
2) Un coup de main de l'unité n°. 5
3) Une reprise de criticité dans l'une des unités
4) Des fuites de Xe-133 provenant d'autres centrales Japonaises accidentées
Le fil de discussion sur l'étude est consultable ici
Le point chaud du magasin de Setagaya s'est démultiplié : différentes sources de radioactivité ont été repérées dont la principale atteint 170 µSv/h d'après le MEXT.
Un débit de dose de 170µSv/h a été enregistré au niveau du sol près d'arbustes plantés à une distance de 60 cm du mur du supermarché ; une dizaine de mètres plus loin, au niveau de l'entrée du magasin, c'est un débit de dose de 110 µSv/h qui a été relevé au niveau du sol. D'autres points chauds ont été trouvés à l'intérieur même du magasin présentant des débits de dose de quelques micro-Sieverts.
Malgré la présence de points de contamination multiples, le MEXT continue à penser que cette contamination aurait été enterrée lors des travaux de construction de la grande surface vers les années 2000. Peut-être que oui et peut-être que non... Remarquons en tout cas que la réaction des autorités est toujours très rapide quand il s'agit d'évoquer un point chaud au niveau de la capitale Japonaise !
D’ailleurs, en termes de banalisation radioactive, vaut-il mieux une source identifiée, même lointaine, ou après le mystère des bouteilles de radium, une nouvelle source radioactive égarée au cœur de la principale mégalopole mondiale ?
Sources :
ex-skf, 29/10, Anglais
Le Xenon-133 surnuméraire proviendrait-il de l'unité n°. 5 ?
Le 25/10, nous vous présentions l'étude scientifique internationale sur la réalité de la contamination atmosphérique engendrée par de l'accident de Fukushima. Cette étude estimait que la totalité de l'inventaire radioactif en Xenon-133 des unités n°. 1 à 3 aurait été dispersée les premiers jours après l'accident. L'étude a considéré que du fait de la faible période du Xe-133 (5 jours) la totalité de ce gaz s'était désintégré au niveau du combustible placé en piscine.
Seulement, voilà, un peu plus loin dans l'étude, on apprend que le compte n'y est pas vraiment car c'est environ un tiers de plus que les inventaires officiels !
Quantité de Xe-133 dispersée selon l'étude : 16.4 EBq +/- 3.3
Inventaire en Xe-133 des réacteurs n°.1 à 3 : 12.6 EBq
1) Une surestimation des émissions de Xe-133
2) Un coup de main de l'unité n°. 5
3) Une reprise de criticité dans l'une des unités
4) Des fuites de Xe-133 provenant d'autres centrales Japonaises accidentées
Le fil de discussion sur l'étude est consultable ici
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