L’hôpital de Fukushima va contrôler la thyroïde de 360000 enfants et adolescents sur une période de 30 mois
Le centre hospitalier universitaire de Fukushima a commencé samedi l'examen par ultrasons des enfants de la région de Fukushima exposés aux radiations émises par la centrale accidentée de Fukushima Daiichi. Un premier échantillon de 140 enfants de la région très irradiée de Namie, Itate et Kawamata a subi les examens nécessaires. Les premiers résultats devraient être connus d'ici un mois. L'anxiété règne évidemment aussi bien chez les enfants que chez les parents...
Sources :
jijpress 9/10, Anglais
NHK World Vidéo, Anglais
Le département d’État Américain adoucit les contraintes pour ses ressortissants au Japon
Les résidents des USA au Japon qui avaient suivi les consignes d'évacuation provisoire du département d’État sont invités à regagner la zone 20-80 Km autour du site de la centrale accidentée. Ceux qui avaient choisi de rester dans la zone des 80 Km ou envisagent d'y résider plus d'une année sont invités à se rapprocher des autorités locales Japonaises afin de se renseigner sur les niveaux d'exposition et les moyens permettant de réduire l'exposition aux rayonnements ionisants. Notons enfin que les femmes enceintes, les enfants ainsi que les personnes âgées sont invitées à ne pas résider de manière prolongée dans un rayon inférieur à 30 Km du site.
Source : jijpress, 9/10, Anglais
France 24 diffusera demain à l'international un programme spécial sur les travailleurs de Fukushima

France 24 (chaîne de télévision française à l'international, ayant fusionné avec RFI en avril 2011 dans le cadre de la politique de RGPP du gouvernement), diffusera demain 10 octobre une émission spéciale sur les conditions de travail des liquidateurs de Fukushima. Ce reportage a pu voir le jour, malgré les oppositions très fortes de l'employeur de ces salariés, grâce à la bonne volonté d'une interprête d'Iwaki, ville-dortoir des employés de Tepco, située à 40 Km du site. De fil en aiguille, quelques travailleurs se sont alors confiés à visage découvert, ce qui reste très rare au Japon.
Extrait (@2'33'') : (Un ingénieur affecté à l'unité n°. 3) : "Vous savez, c'est un état de guerre et on n'a pas le droit d'en parler."
La vidéo intégrale du reportage de France 24 est visionnable ici (16'30'', Français)
Tepco ne constaterait plus de dégagement de vapeur radioactive depuis les unités n°. 2 et 3
D'après l'opérateur, les températures baisseraient au niveau des ex-réacteurs n°. 2 et 3 et indique pour preuve qu'il ne serait plus, contrairement au mois d'août, constaté de dégagement de vapeur (radioactive) au-dessus de ces unités. La vidéo diffusée montre également l'état des installations dans les bâtiments n°.1, 2 et 3.
Commentaire : On peut effectivement penser que le combustible endommagé perd de son énergie initiale donc se refroidit peu à peu et donc qu'il se forme effectivement moins de vapeur et de gaz radioactifs ; à cette évidence peut s'ajouter l'hypothèse toujours non infirmée que l'essentiel du combustible fondu (le fameux corium) ne se soit éloigné peu à peu de ce qui reste des réacteurs et donc que la vapeur et les gaz ne se dégagent toujours, mais ailleurs. 7 mois après l'accident, ni Tepco ni personne ne sait exactement ce qu'il est advenu du combustible endommagé. Constater que les températures baissent est une chose mais il serait quand même beaucoup plus rassurant que Tepco précise où se trouve le combustible, quel est son état, s'il s'est fragmenté, quelle est sa température, son activité neutronique etc. En ce qui concerne ces deux derniers paramètres, nous sommes toujours intimement convaincus que Tepco et les autorités Japonaises en savent un peu plus que ce qu'ils ne veulent bien en dire...
Source : NHK World (Vidéo, Anglais)
La seconde mission de l'AIEA arrivée à Fukushima
D'après l'agence Ria Novosti, la seconde équipe de 12 experts missionnée par l'AIEA serait arrivée dans la ville de Fukushima. Sa mission se limiterait à l'étude de la contamination au sein des régions voisines de la centrale accidentée et au rôle de conseils en décontamination auprès des autorités locales.
Source : Ria Novosti via ruvr, 9/10
Le lac d'Okutama, principale source d'eau potable de Tokyo, contaminé par les retombées de Fukushima ?
La région montagneuse d'Okutama, à l'Ouest de Tokyo, semble avoir été atteinte par les retombées du site accidenté de Fukushima Daichi. Des concentrations de 100000 à 300000 Bq/m2 de Cs-137 y auraient été relevées avec certains points chauds présentant un débit de dose ambiante montant jusqu'à 1 µSv/h. Les montagnes et les forêts de cette région auraient en fait capté une partie des particules et des rejets gazeux échappés des réacteurs éventrés et disséminées par un vent soufflant vers le Sud le mardi 15 mars, juste après les explosions des unités n°. 2 et 4.
La région d'Okutama accueille la principale réserve d'eau potable alimentant la région de Tokyo mais est également réputée pour la fabrication du Wasabi (condiment Japonais à base de rose) ainsi que productrice de champignons, de citrons et de poisson d'élevage. Cette magnifique région est - était - également une destination hautement touristique. Le barrage d'Ogochi, achevé en 1957, mesure 353 mètres par 149 et verrouille ce qui est considéré comme la plus grande réserve d'eau potable artificielle du monde avec une surface de 4.25 Km2.
Commentaire : notons à cette occasion que les différents relevés de contamination et de dose ont été évalués par un logiciel à partir de mesures faites par hélicoptère, il ne s'agit donc pas de valeurs réelles mesurées au niveau du sol. Et ici, à gen4, nous serions prêts à parier notre dernier compteur geiger que la contamination est une nouvelle fois largement et volontairement sous-estimée !
Sources :
enenews (Anglais)
Japan Times 9/10 (Anglais)
Sources :
jijpress 9/10, Anglais
NHK World Vidéo, Anglais
Le département d’État Américain adoucit les contraintes pour ses ressortissants au Japon
Les résidents des USA au Japon qui avaient suivi les consignes d'évacuation provisoire du département d’État sont invités à regagner la zone 20-80 Km autour du site de la centrale accidentée. Ceux qui avaient choisi de rester dans la zone des 80 Km ou envisagent d'y résider plus d'une année sont invités à se rapprocher des autorités locales Japonaises afin de se renseigner sur les niveaux d'exposition et les moyens permettant de réduire l'exposition aux rayonnements ionisants. Notons enfin que les femmes enceintes, les enfants ainsi que les personnes âgées sont invitées à ne pas résider de manière prolongée dans un rayon inférieur à 30 Km du site.
Source : jijpress, 9/10, Anglais
France 24 diffusera demain à l'international un programme spécial sur les travailleurs de Fukushima
France 24 (chaîne de télévision française à l'international, ayant fusionné avec RFI en avril 2011 dans le cadre de la politique de RGPP du gouvernement), diffusera demain 10 octobre une émission spéciale sur les conditions de travail des liquidateurs de Fukushima. Ce reportage a pu voir le jour, malgré les oppositions très fortes de l'employeur de ces salariés, grâce à la bonne volonté d'une interprête d'Iwaki, ville-dortoir des employés de Tepco, située à 40 Km du site. De fil en aiguille, quelques travailleurs se sont alors confiés à visage découvert, ce qui reste très rare au Japon.
Extrait (@2'33'') : (Un ingénieur affecté à l'unité n°. 3) : "Vous savez, c'est un état de guerre et on n'a pas le droit d'en parler."
La vidéo intégrale du reportage de France 24 est visionnable ici (16'30'', Français)
Tepco ne constaterait plus de dégagement de vapeur radioactive depuis les unités n°. 2 et 3
Commentaire : On peut effectivement penser que le combustible endommagé perd de son énergie initiale donc se refroidit peu à peu et donc qu'il se forme effectivement moins de vapeur et de gaz radioactifs ; à cette évidence peut s'ajouter l'hypothèse toujours non infirmée que l'essentiel du combustible fondu (le fameux corium) ne se soit éloigné peu à peu de ce qui reste des réacteurs et donc que la vapeur et les gaz ne se dégagent toujours, mais ailleurs. 7 mois après l'accident, ni Tepco ni personne ne sait exactement ce qu'il est advenu du combustible endommagé. Constater que les températures baissent est une chose mais il serait quand même beaucoup plus rassurant que Tepco précise où se trouve le combustible, quel est son état, s'il s'est fragmenté, quelle est sa température, son activité neutronique etc. En ce qui concerne ces deux derniers paramètres, nous sommes toujours intimement convaincus que Tepco et les autorités Japonaises en savent un peu plus que ce qu'ils ne veulent bien en dire...
Source : NHK World (Vidéo, Anglais)
La seconde mission de l'AIEA arrivée à Fukushima
D'après l'agence Ria Novosti, la seconde équipe de 12 experts missionnée par l'AIEA serait arrivée dans la ville de Fukushima. Sa mission se limiterait à l'étude de la contamination au sein des régions voisines de la centrale accidentée et au rôle de conseils en décontamination auprès des autorités locales.
Source : Ria Novosti via ruvr, 9/10
Le lac d'Okutama, principale source d'eau potable de Tokyo, contaminé par les retombées de Fukushima ?
La région d'Okutama accueille la principale réserve d'eau potable alimentant la région de Tokyo mais est également réputée pour la fabrication du Wasabi (condiment Japonais à base de rose) ainsi que productrice de champignons, de citrons et de poisson d'élevage. Cette magnifique région est - était - également une destination hautement touristique. Le barrage d'Ogochi, achevé en 1957, mesure 353 mètres par 149 et verrouille ce qui est considéré comme la plus grande réserve d'eau potable artificielle du monde avec une surface de 4.25 Km2.
Commentaire : notons à cette occasion que les différents relevés de contamination et de dose ont été évalués par un logiciel à partir de mesures faites par hélicoptère, il ne s'agit donc pas de valeurs réelles mesurées au niveau du sol. Et ici, à gen4, nous serions prêts à parier notre dernier compteur geiger que la contamination est une nouvelle fois largement et volontairement sous-estimée !
Sources :
enenews (Anglais)
Japan Times 9/10 (Anglais)

Sur les maladies de la thyroïde, et leur lien avec la contamination issue des accidents de réacteurs nucléaires, France Inter a diffusé hier une excellente émission, "Corse: un nuage en travers de la gorge":
http://www.franceinter.fr/emission-interception-corse-un-nuage-en-travers-de-la-gorge
Le site de l'émission donne aussi les liens vers le film réalisé par Eliane Parigi et Jean-Charles Chatard pour France 3 Corse en 2006, "Corse, le mensonge radioactif" - émission dont la diffusion sur les chaînes TV est restée très confidentielle (regardez-la, vous comprendrez pourquoi)
http://www.dailymotion.com/video/x7ku5t_corse-le-mensonge-radioactif-1ere-p_news?start=0#from=embed
ainsi que l'enregistrement du Pr Pellerin à la tv en avril 1986 et son trop célèbre "ça ne menace personne sauf dans le voisinage immédiat de l'usine et encore c'est surtout dans l'usine que je pense que les Russes ont admis qu'il y avait des personnes lésées"...
http://www.youtube.com/watch?v=3yIlSjmoMdE&feature=player_embedded#!
Rédigé par : Aimelle | 10/10/2011 à 08:34
Merci Aimelle, après avoir écouté le reportage hier soir, j'ai fait un petit billet spécial pour parler de l'émission, elle le mérite bien !
Cordialement,
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 10/10/2011 à 11:28