Le petit tour du monde du Césium-137 et de ses amis
L'institut de physique environnementale de Brême a publié une étude qui précise que des retombées de radioéléments à courte et moyenne période de demi-vie ont été repérées dans des échantillons d'air, d'eau de pluie, de sédiments, de sol, d'herbe et de lait de vache ; les différents relevés ont été effectués de la mi-mars au mois de mai.
Les contaminations seraient consistantes et parfaitement en phase avec les modèles simplifiés de dispersion théorique des radionucléides émanant de l'accident de Fukushima. La discrimination entre "ancien"(Tchernobyl) et "nouveau" (Fukushima) Cs-137 a été rendue possible par la détermination du ratio Cs-134 / Cs-137 dans l'air, éléments de durée de demi-vie différente mais retrouvés en quantité quasiment égales dans les échantillons.
Des concentrations importantes mesurées en Espagne
Selon les travaux d'une équipe scientifique Espagnole, des concentrations significatives de radioéléments "artificiels" (I131 et 132, Te132, cs134 et 137), auraient été détectées dans le Sud-Ouest de la péninsule Ibérique du 28 mars au 7 avril. La concentration maximale en Iode-131 a été mesurée les 28 et 29 mars à 3.7 mBq/m3 alors que celle de Cs-137 atteignait 0.95 mBq/m3. Le ratio Cs-134 / Cs137 était quant à lui estimé à 0.93, indice d'un événement radiologique récent.
Les concentrations indiquées sont certes sans effet significatif sur la santé en ce qui concerne l'Iode131 et les radioéléments de durée de demi-vie faible mais les radionucléides de durée de demi-vie moyenne à longue (Cs134=2 ans, Cs137=30 ans) finiront bien par se déposer quelque part... Chaque équipe scientifique nationale publiant ces relevés estimera sans doute qu'ils iront gentiment atterrir dans le pays voisin ? Et sur quelle base scientifique ?
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