- Echantillon de 393 points de mesure à raison de 1 par minute (le graphique ci-dessus est zoomé et centré sur l'anomalie)
- Moyenne de l'échantillon : 33.1 CPM
- Jour et Heure du pic de 64 CPM: 28 juillet 2011 vers 1915L
- Déviation Standard de l'échantillon : 8.4
- Limite anomalie statistique à DC=99.9% : (M + (3.291*SD)) : 60.74 CPM
L'anomalie statistique est moins prononcée (3.5 SD) mais graphiquement plus "marquée". A noter que les relevés des 30 derniers jours étaient tous "normaux". Un second capteur large bande (Alpha/Beta/Gamma) mais hélas non enregistrable présentait également des anomalies simultanées avec des déclenchements d'alarme à 30 µR/h (0.3µSv/h).
Ces données ne sont évidemment pas très spectaculaires avec des pics à 2 fois le BDF habituel mais n'en restent pas moins très significatives sur le plan statistique. La campagne de mesures se poursuit (avec des moyens très limités donc possibilité d'artefacts) mais avec une curiosité attisée...
Mesures sur Kit GMC-200, Extérieur, sous abri, au pied des Cévennes et du parc du Haut-Languedoc. Alt=150m ASL, vent faible secteur S.
Comparaison avec 2 relevés simultanés du réseau de balises IRSN "Teleray" :
Aiguille du Midi (> 3800 m): moyenne 250 nSv/h
Relevé: 300 nSv/h
Oui c'est probablement dû à la radioactivité car tout le monde sait que la RA est forcément TOUJOURS homogène et parfaitement stable mouarf.
D'autre part il est évident qu'au mois d'août ça ne peut pas être supérieur à la moyenne, car c'est en hiver qu'il fait 40 degrés et que les rayons du soleil arrivent à la verticale.
Evidemment par une journée ensoleillée d'été les rayons cosmiques ne peuvent pas jouer sur la RA de l'air.... surtout à presque 4000 m.
Ahlala faut vraiment que j'investisse dans un Geiger moi je sens que ça va me faire beaucoup rire.
Rédigé par : Pastekos | 31/08/2011 à 01:33
Bonjour Pastekos, bienvenue sur ce blog.
Oui, les rayons cosmiques et leurs "fils" muons, voila un sujet intéressant. En fait, ils peuvent être discriminés simplement, même sur les détecteurs amateurs, à l'aide de 2 capteurs. Venant de très loin, ces muons auront un effet simultané sur les 2 tubes alors que les radiations "terrestres" seront décalées ; un simple algorithme de détection de coïncidence permettra donc de les isoler. Le logiciel que j'utilise offre cette possibilité, reste à investir dans un second capteur...
Voir par exemple http://www.nmdb.eu/?q=node/343#MuonDetectors
Quant aux balises IRSN "Teleray", si elles disposent bien quant à elles de deux tubes par équipement, elles ne semblent pas, contrairement à la logique, procéder à une discrimination des rayons cosmiques. Ce serait une bonne question à poser à l'Institut ?
http://www.irsn.fr/FR/Documents/Reseau-teleray.pdf
Il est certain par aileurs que l'activité solaire actuelle importante - et relativement anormale, le prochain "pic" était prévu en 2013 - amplifie ce problème d'isolation de rayons cosmiques.
Autre chose : le fait que les variations des débits de doses relevés puissent varier dans une fourchette de 20 ou 30% selon les conditions météo ou autres ne m'est pas inconnu, ce qui n'empêche pas de tenter de corréler mes données perso, corrigées des écarts statistiques "normaux" aux tendances des relevés Teleray. Et pour voir la "tendance" Teleray, autant se baser sur les balises d'altitude qui présentent les plus fortes variations.
Dernier point : les écarts très soudains (pics isolés) comme ceux de mon premier relevé sont très significatifs car les conditions météo ne peuvent jouer les perturbatrices sur un temps de mesure court (1 minute) et ils sont statistiquement (branche des mathématiques) absolument typiques (4 fois la déviation standard).
Alors, sûr de mes constatations, non, mais curieux de les expliquer, de plus en plus. Si un artefact existe, je veux pouvoir poser mon doigt dessus.
Cordialement,
Rédigé par : trifouillax | 31/08/2011 à 21:40