Une nouvelle série de photos a été publiée ce jour sur Cryptome ; Ces images ont été prises hier par le robot "Quince" lors de son exploration du bâtiment n°.3 du site de Fukushima-Daiichi. Le petit robot n'a pas semblé trop effrayé par les doses de radiaoctivité mesurées jusqu'à 75 mSv/h.
A la suite de cet acte héroique, Tepco a fait une déclaration bizarre au sujet du réacteur n°.3 : Il nécessiterait un débit d'eau supérieur au 1 et 2 à cause de "fuites et d'autres raisons". Comme un ex-réacteur troué comme une passoire à spaghettis par exemple ?
De nombreux articles articles intéressants (Anglais) sur un ancien bulletin de "Nuke Info Tokyo" ; On y évoque entre autres le vieillissement des centrales BWR au Japon et ailleurs, des infos - un peu anciennes - sur les stocks de plutonium et de Mox au Japon etc.
Le Mainichi Daily (édition Anglaise) nous informe que d'après une estimation du METI, plus de 1600 "liquidateurs" Japonais auraient été soumis à ce jour à des expositions supérieures à 50 mSv ; Le même bilan fourni par l'opérateur Tepco n'en compterait que 416 au 13 juillet, le compte n'y est pas vraiment ! Tepco est toujours à la recherche par ailleurs de près de 200 travailleurs "perdus" dont le gouvernement Japonais souhaiterait mettre le dossier à jour.
Toujours d'après le Mainichi, un contrôle effectué sur 10 travailleurs du secteur nucléaire ayant développé un cancer a démontré que 9 d'entre eux n'avaient été exposé qu'à une dose inférieure à 100 mSv. Ce qui n'a pas empéché les autorités d'en relever le seuil de 100 à 250 mSv afin de rendre l'accident de Fukushima "gérable".
Un article assez sommaire dans Science et Avenir qui tente maladroitement de faire le point sur la situation à Fukushima. Les veilleurs sont mieux informés... Ne boudons cependant pas trop notre plaisir car il est rare que la presse spécialisée se rappelle que l'accident n'est pas terminé !
Au Japon toujours, après la viande, l'eau du robinet, le lait, le thé, le fourrage, la contamination a touché les oeufs. A Kawamata-machi, ville située à 50 Km au Nord-Ouest du site accidenté, les oeufs ont été contrôlés à 60 Bq/Kg de Césium non stable. Le fermier, assez géné, ne savait pas s'il devait commercialiser ou non ses produits car leur radioactivité était inférieure à la "norme" Japonaise mais bien supérieure à celle à laquelle les oeufs Ukrainiens étaient déclarés non-consommables (6 Bq/Kg)...
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