Il fallait s'y attendre, après les limitations faites par Tepco exclusivement aux deux seuls journalistes indépendants Japonais invités lors de la prochaine visite Presse du site de Fukushima-Daiichi (1), l'organisation non-gouvernementale Reporters sans Frontières critique une attitude discriminatoire exercée sur la presse indépendante.
La situation particulière du Kisha-Club Japonais (2) ne permet pas en l’occurrence d'imposer des conditions discriminatoires à des journalistes qui ne seraient pas accrédités par le gouvernement Japonais, privilégiant ainsi certains médias par apport à d'autres. Une petite quantité de journalistes freelance couvre encore l'événement de Fukushima malgré toutes les embûches qui leurs sont réservées par le gouvernement Japonais et l'opérateur TEPCO. A ce sujet, RSF estime que :
"Cette discrimination ouverte est un acte de censure déguisée inacceptable. Un an après l’accident nucléaire, les autorités et TEPCO continuent d’exercer un contrôle abusif de l’information concernant la centrale et l’impact humain et environnemental de la fusion des réacteurs. Aucun des arguments énumérés par les responsables gouvernementaux n’est valide. Le droit d’accès à l’information, censé être garanti par l’article 21 de la Constitution, concerne tous les professionnels des médias et les citoyens-journalistes, pas ceux triés sur le volet"
Le gouvernement Japonais avait fort maladroitement tenté de justifier les limitations exercées sur la presse indépendante en évoquant des problèmes de radiations (3) ou encore d'affectation de personnel de surveillance, pas assez nombreux sur le site (sic). Les médias étrangers ainsi que les journalistes Japonais non affiliés au Kisha-Club sont de toute évidence beaucoup moins "égaux" que les autres en ce qui concerne le suivi de la catastrophe nucléaire Japonaise, ce qui a pour conséquence d'agacer considérablement l'organisation de défense des droits des journalistes, de tous les journalistes.
(1) Visite prévue le 26 mai 2012
(2) Club de presse Japonais très fermé et souvent limité aux journalistes employés par les MSM (MainStream Media), les Principaux Médias du Pays voir par exemple ici
(3) Des radiations discriminatoires qui ne toucheraient que les freelance ?
Source : communiqué RSF du 23 mai 2012
La situation particulière du Kisha-Club Japonais (2) ne permet pas en l’occurrence d'imposer des conditions discriminatoires à des journalistes qui ne seraient pas accrédités par le gouvernement Japonais, privilégiant ainsi certains médias par apport à d'autres. Une petite quantité de journalistes freelance couvre encore l'événement de Fukushima malgré toutes les embûches qui leurs sont réservées par le gouvernement Japonais et l'opérateur TEPCO. A ce sujet, RSF estime que :
"Cette discrimination ouverte est un acte de censure déguisée inacceptable. Un an après l’accident nucléaire, les autorités et TEPCO continuent d’exercer un contrôle abusif de l’information concernant la centrale et l’impact humain et environnemental de la fusion des réacteurs. Aucun des arguments énumérés par les responsables gouvernementaux n’est valide. Le droit d’accès à l’information, censé être garanti par l’article 21 de la Constitution, concerne tous les professionnels des médias et les citoyens-journalistes, pas ceux triés sur le volet"
Le gouvernement Japonais avait fort maladroitement tenté de justifier les limitations exercées sur la presse indépendante en évoquant des problèmes de radiations (3) ou encore d'affectation de personnel de surveillance, pas assez nombreux sur le site (sic). Les médias étrangers ainsi que les journalistes Japonais non affiliés au Kisha-Club sont de toute évidence beaucoup moins "égaux" que les autres en ce qui concerne le suivi de la catastrophe nucléaire Japonaise, ce qui a pour conséquence d'agacer considérablement l'organisation de défense des droits des journalistes, de tous les journalistes.
Des journalistes "visitent" Fukushima-Daiichi sous bonne escorte (KIMIMASA/SIPA)
(1) Visite prévue le 26 mai 2012
(2) Club de presse Japonais très fermé et souvent limité aux journalistes employés par les MSM (MainStream Media), les Principaux Médias du Pays voir par exemple ici
(3) Des radiations discriminatoires qui ne toucheraient que les freelance ?
Source : communiqué RSF du 23 mai 2012
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