Le Huffington Post consacre ce jour un long papier aux tentatives de décontamination menées depuis quelques mois au Japon. Voici quelques extraits de l'article qui exprime bien les incertitudes posées par un travail titanesque et récurrent :
Une propriété décontaminée = 60 tonnes de déchets radioactifs ! Il en reste des dizaines milliers à traiter et, entre temps, le vent et la pluie re-contamineront peut-être la même propriété et le travail devra être refait !
Les experts à la tête de ce projet financé par le gouvernement Japonais ne peuvent en garantir l'efficacité ; comme il n'existe aucun précédent, il s'agit en fait d'apprendre des échecs successifs.
Nous rencontrons souvent des situations inédites qui ne figurent pas dans les procédures ; les équipes ne savent par par exemple, si le sol est irrégulier ou recouvert de neige comment apprécier la couche de 5 cm de sol à enlever ?
Sur le hotspot de Onami, à 60 km de la centrale, les 60 sacs contenant chacun une tonne de terre contaminée attendent le passage du camion qui viendra les enlever. A tout hasard, le responsable du chantier de décontamination évalue la dose ambiante au-dessus de la couche de 5 cm de sol frais : 0.24 µSv/h ; "il semble que la dose ait un peu diminuée" dit-il.
"Vous devez décontaminer et décontaminer encore" déclare Toshiaki Kusano, responsable de la crise nucléaire au sein de la préfecture de Fukushima.
"Nous ne faisons que déplacer la contamination d'un point à un autre" déclare par ailleurs un expert de la JAEA.
La surface totale représentée par la terre ainsi enlevée est estimée à environ 100 millions de mètres cubes et les travaux pourraient s'étaler sur des dizaines d'années. L'enveloppe budgétaire dédiée est fixée à 1000 milliards de Yens (10 milliards d'Euros).
Un habitant de Namie déclare : "Je ne pense pas que la décontamination fonctionnera et je n'ai aucune confiance dans ce procédé ; j'ai abandonné définitivement tout espoir de retourner dans notre maison."
Source : Huffington Post, 8 mars, anglais
Une propriété décontaminée = 60 tonnes de déchets radioactifs ! Il en reste des dizaines milliers à traiter et, entre temps, le vent et la pluie re-contamineront peut-être la même propriété et le travail devra être refait !
Les experts à la tête de ce projet financé par le gouvernement Japonais ne peuvent en garantir l'efficacité ; comme il n'existe aucun précédent, il s'agit en fait d'apprendre des échecs successifs.
Nous rencontrons souvent des situations inédites qui ne figurent pas dans les procédures ; les équipes ne savent par par exemple, si le sol est irrégulier ou recouvert de neige comment apprécier la couche de 5 cm de sol à enlever ?
Sur le hotspot de Onami, à 60 km de la centrale, les 60 sacs contenant chacun une tonne de terre contaminée attendent le passage du camion qui viendra les enlever. A tout hasard, le responsable du chantier de décontamination évalue la dose ambiante au-dessus de la couche de 5 cm de sol frais : 0.24 µSv/h ; "il semble que la dose ait un peu diminuée" dit-il.
"Vous devez décontaminer et décontaminer encore" déclare Toshiaki Kusano, responsable de la crise nucléaire au sein de la préfecture de Fukushima.
"Nous ne faisons que déplacer la contamination d'un point à un autre" déclare par ailleurs un expert de la JAEA.
La surface totale représentée par la terre ainsi enlevée est estimée à environ 100 millions de mètres cubes et les travaux pourraient s'étaler sur des dizaines d'années. L'enveloppe budgétaire dédiée est fixée à 1000 milliards de Yens (10 milliards d'Euros).
Un habitant de Namie déclare : "Je ne pense pas que la décontamination fonctionnera et je n'ai aucune confiance dans ce procédé ; j'ai abandonné définitivement tout espoir de retourner dans notre maison."
Source : Huffington Post, 8 mars, anglais
100 millions de mètres cubes ce n'est pas beaucoup, ça revient à recouvrir de 50 centimètres de terre la zone la plus contaminée, si on compte qu'elle fait 35 km sur 5. Autant la rassembler puisqu'on ne peut pas la détruire.
Rédigé par : HP | 07/03/2012 à 21:52