Petit retour en arrière : le 30 novembre 2011, le professeur Koïde dont nous avons parlé hier estimait que le(s) confinement(s) de Fukushima-Daiichi étai(en)t endommagé(s) et que le combustible progressait dans le sol à une vitesse estimée par lui à environ 17m par an. Ce chiffre de progression dans le béton et / ou le sol est extrêmement controversé : certains experts (Japonais) évoquent quelques centimètres par mois alors que d'autres experts américains l'ont évalué initialement à plusieurs mètres par heure (étude ORNL de 1981).
Tepco ayant bien confirmé le 30/11/11 que tout ou partie du corium avait bien traversé la cuve RPV (en rouge ci-dessous) pour se répandre en fond de confinement, tout ce que les observateurs - et Tepco - peuvent faire est de tenter d'estimer au mieux sa localisation précise - ou plutôt ses localisations précises, l'accident ayant touché 3 unités différentes. Certains pensent que le corium s'est essoufflé entre temps mais l'expérience de Tchernobyl permet de conclure à l'inverse à une activité ralentie seulement "par bouffées".
Vérifier l'état du confinement était vital, c'est pourquoi Tepco a récemment procédé à une endoscopie de l'unité n°. 2 (la moins endommagée) sans obtenir hélas de confirmation de son étanchéité ; le seul résultat valable de l'analyse a été de vérifier que le niveau d'eau en cuve de confinement était... inobservable. Nous n'en savons donc pas plus à ce jour.
Source et références :
Melted Fuel Roads estimated to be 12m underground at units 1-3, enenews, 21/9
Worse Picture of Meltdown, NY Times, 30/11/11, anglais
Le corium, blog de fukushima
Commentaires et suivi du corium de Fukushima, blog de fuskuhima, 19/11/11
Tepco ayant bien confirmé le 30/11/11 que tout ou partie du corium avait bien traversé la cuve RPV (en rouge ci-dessous) pour se répandre en fond de confinement, tout ce que les observateurs - et Tepco - peuvent faire est de tenter d'estimer au mieux sa localisation précise - ou plutôt ses localisations précises, l'accident ayant touché 3 unités différentes. Certains pensent que le corium s'est essoufflé entre temps mais l'expérience de Tchernobyl permet de conclure à l'inverse à une activité ralentie seulement "par bouffées".
Vérifier l'état du confinement était vital, c'est pourquoi Tepco a récemment procédé à une endoscopie de l'unité n°. 2 (la moins endommagée) sans obtenir hélas de confirmation de son étanchéité ; le seul résultat valable de l'analyse a été de vérifier que le niveau d'eau en cuve de confinement était... inobservable. Nous n'en savons donc pas plus à ce jour.
Source et références :
Melted Fuel Roads estimated to be 12m underground at units 1-3, enenews, 21/9
Worse Picture of Meltdown, NY Times, 30/11/11, anglais
Le corium, blog de fukushima
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