M. Koide est professeur-adjoint à l'université de Kyoto (réacteur de recherche KURRY). Selon lui, la NSC (Commission de Sécurité Nucléaire Japonaise) procéderait actuellement à la distribution de pastilles d'iode stable auprès de la population non-évacuée située dans un rayon de 30km, voire 50 km autour de la centrale accidentée. Précaution ? Peut-être... Mais pourquoi maintenant ?
M. Koïde estime par ailleurs que les températures au sein de l'unité n°. 2 de Fukushima-Daiichi seraient très variables et dépendraient des emplacements du combustible [fragmenté ?] et très certainement supérieures à 100°C par endroits :
"Le combustible a probablement fondu pour former une espèce de boue (1) qui s'est dispersée un peu partout dans le confinement ; les endroits où cette boue s'est déposée s'échauffent. S'ils [Tepco] augmentent le débit d'eau injectée, la boue peut se déplacer à de nouveaux emplacements qui s'échauffent à leur tour. Donc, certains endroits peuvent paraître froids alors que d'autres deviennent extrêmement chauds. En définitive, certains emplacements où il n'existe pas de capteur de température peuvent dépasser les 100°C. Impossible, même pour un robot, de pénétrer dans le confinement avant au mieux plusieurs dizaines d'années."
Sources :
fukushima-diary, anglais, 8/2
interview M. Koide, Tanemaki journal, MBS Radio, Japonais, 7/2
blog M. Koide, Japonais
(1) probablement une boue-illante... bon, je sors !
M. Koïde estime par ailleurs que les températures au sein de l'unité n°. 2 de Fukushima-Daiichi seraient très variables et dépendraient des emplacements du combustible [fragmenté ?] et très certainement supérieures à 100°C par endroits :
"Le combustible a probablement fondu pour former une espèce de boue (1) qui s'est dispersée un peu partout dans le confinement ; les endroits où cette boue s'est déposée s'échauffent. S'ils [Tepco] augmentent le débit d'eau injectée, la boue peut se déplacer à de nouveaux emplacements qui s'échauffent à leur tour. Donc, certains endroits peuvent paraître froids alors que d'autres deviennent extrêmement chauds. En définitive, certains emplacements où il n'existe pas de capteur de température peuvent dépasser les 100°C. Impossible, même pour un robot, de pénétrer dans le confinement avant au mieux plusieurs dizaines d'années."
Sources :
fukushima-diary, anglais, 8/2
interview M. Koide, Tanemaki journal, MBS Radio, Japonais, 7/2
blog M. Koide, Japonais
(1) probablement une boue-illante... bon, je sors !
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