La température relevée sur un capteur de température de l'unité 2 continue à croître
Dans son communiqué de presse diffusé ce matin 6 février, Tepco a annoncé qu'il allait injecter 1 Tonne d'acide borique dans l'unité n°. 2 qui - ayant déjà oublié les consigne d'arrêt à froid - semble souffrir d'un malencontreux coup de chaleur. De deux choses l'une : soit deux nouveaux capteurs présentent des "malfonctions" (ce qui en fera 3 en tout : les n°. 4, 5 et 6) soit il existe bel et bien à un phénomène "temporairement définitif" de reprise de criticité pour que l'opérateur injecte un produit qui n'est utile que dans cette hypothèse de re-criticité.
Dans le même élan, Tepco précise qu'il augmentera dès ce soir la quantité d'eau injectée dans la carcasse d'environ 3 tonnes par heure, quantité qui terminera probablement - dans le meilleur des cas - dans les sous-sols déjà passablement remplis. La température du capteur n°. 5 a largement franchi la barre des 70° "froids", alors que le phénomène semble se stabiliser au niveau du capteur n°. 6 sur lequel l'injection d'eau pourrait, éventuellement, avoir une action notable.
Notre hypothèse : il resterait au niveau des orifices de passage des barres de contrôle - du moins ce qu'il en reste - quelques fragments de combustible fondu qui présente la particularité de "respirer" : la croûte de sa paroi s'épaissit, la réaction interne augmente - surtout en présence d'eau -, le fragment se réchauffe et amincit la croûte... C'est un phénomène qui se produisait déjà régulièrement à la suite de pluies importantes sur le corium formé à Tchernobyl et qui imposait aux ingénieurs Ukrainiens de "jeter" environ 1 kg de nitrate de gadolinium - l'équivalent de l'acide borique de Fukushima - dans les entrailles du monstre chaque semaine... Jusqu'à ce qu'une machine automatique prenne le relais après quelques années de ce régime.
Pourquoi en serait-il autrement à Fukushima ? Répétons-le : l'eau et le corium ne font pas bon ménage !
Sources : Fukushima-diary, 6/2, anglais
Données températures unité 2, Tepco, 6/2, anglais
National Goegraphic, Inside Tchernobyl, page 6
Dans son communiqué de presse diffusé ce matin 6 février, Tepco a annoncé qu'il allait injecter 1 Tonne d'acide borique dans l'unité n°. 2 qui - ayant déjà oublié les consigne d'arrêt à froid - semble souffrir d'un malencontreux coup de chaleur. De deux choses l'une : soit deux nouveaux capteurs présentent des "malfonctions" (ce qui en fera 3 en tout : les n°. 4, 5 et 6) soit il existe bel et bien à un phénomène "temporairement définitif" de reprise de criticité pour que l'opérateur injecte un produit qui n'est utile que dans cette hypothèse de re-criticité.
Dans le même élan, Tepco précise qu'il augmentera dès ce soir la quantité d'eau injectée dans la carcasse d'environ 3 tonnes par heure, quantité qui terminera probablement - dans le meilleur des cas - dans les sous-sols déjà passablement remplis. La température du capteur n°. 5 a largement franchi la barre des 70° "froids", alors que le phénomène semble se stabiliser au niveau du capteur n°. 6 sur lequel l'injection d'eau pourrait, éventuellement, avoir une action notable.
Notre hypothèse : il resterait au niveau des orifices de passage des barres de contrôle - du moins ce qu'il en reste - quelques fragments de combustible fondu qui présente la particularité de "respirer" : la croûte de sa paroi s'épaissit, la réaction interne augmente - surtout en présence d'eau -, le fragment se réchauffe et amincit la croûte... C'est un phénomène qui se produisait déjà régulièrement à la suite de pluies importantes sur le corium formé à Tchernobyl et qui imposait aux ingénieurs Ukrainiens de "jeter" environ 1 kg de nitrate de gadolinium - l'équivalent de l'acide borique de Fukushima - dans les entrailles du monstre chaque semaine... Jusqu'à ce qu'une machine automatique prenne le relais après quelques années de ce régime.
Pourquoi en serait-il autrement à Fukushima ? Répétons-le : l'eau et le corium ne font pas bon ménage !
Sources : Fukushima-diary, 6/2, anglais
Données températures unité 2, Tepco, 6/2, anglais
National Goegraphic, Inside Tchernobyl, page 6
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