Tepco signale avoir injecté de 00:19 à 03:20 heure locale du Japon 1094 kg d'acide borique dans l'ex-réacteur n°. 2 afin de vérifier son hypothèse de non-criticité ou plutôt le contraire enfin on ne sait plus très bien en fait... Dans le même temps l'injection d'eau a été augmentée de 6 t/h, passant ainsi au total à 13 m3/h.
Quoiqu'il en soit, voici les derniers chiffres de température avant / après injection :
6/2 1700 : 69.2°
6/2 2300 : 69.9°
--> Injection <--
7/2 0500 : 72.2°
7/2 0700 : 70.1°
Trois degrés en plus puis deux en moins... Difficile de se faire une idée définitive mais précisons bien les implications de cette action :
- Si la température redescend nettement ce sera la preuve formelle d'une reprise de criticité "contrée" donc un corium toujours actif - au moins partiellement - dans le confinement
- Si la progression se poursuit nettement et dépasse 80°c, le gouvernement va devoir revoir sa théorie d'arrêt à froid... fumeuse et tout le monde sera très mal...
L'affaire est en tout cas suffisamment "chaude" pour que Tepco et la NISA se fassent sermonner vertement et ouvertement par Madarame (1) et que des hélicoptères "renifleurs" soient mobilisés d'urgence malgré la météo assez exécrable au Japon ces jours-ci.
(1) Haruki Madarame, directeur de l'agence de sécurité nucléaire Japonaise a déclaré le 6 février : "Je critique la manière dont Tepco et la NISA ont géré ce problème... Ils ont échoué [et échouent encore] dans leur mission de présenter objectivement l'état réel des réacteurs au public."
Sources :
bloomberg.jp, 7 février, japonais
asahi, 7/2, anglais
Quoiqu'il en soit, voici les derniers chiffres de température avant / après injection :
6/2 1700 : 69.2°
6/2 2300 : 69.9°
--> Injection <--
7/2 0500 : 72.2°
7/2 0700 : 70.1°
Trois degrés en plus puis deux en moins... Difficile de se faire une idée définitive mais précisons bien les implications de cette action :
- Si la température redescend nettement ce sera la preuve formelle d'une reprise de criticité "contrée" donc un corium toujours actif - au moins partiellement - dans le confinement
- Si la progression se poursuit nettement et dépasse 80°c, le gouvernement va devoir revoir sa théorie d'arrêt à froid... fumeuse et tout le monde sera très mal...
L'affaire est en tout cas suffisamment "chaude" pour que Tepco et la NISA se fassent sermonner vertement et ouvertement par Madarame (1) et que des hélicoptères "renifleurs" soient mobilisés d'urgence malgré la météo assez exécrable au Japon ces jours-ci.
(1) Haruki Madarame, directeur de l'agence de sécurité nucléaire Japonaise a déclaré le 6 février : "Je critique la manière dont Tepco et la NISA ont géré ce problème... Ils ont échoué [et échouent encore] dans leur mission de présenter objectivement l'état réel des réacteurs au public."
Sources :
bloomberg.jp, 7 février, japonais
asahi, 7/2, anglais
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