A la date du 5 février, ce sont 573 décès qui ont été plus ou moins reliés aux conséquences de l'accident nucléaire Japonais, alors que la situation de 29 autres personnes décédées est toujours en cours d'examen. Un questionnaire a été établi et distribué par 13 municipalités de la région de Fuksuhima : Minami-Soma, Tamura, Iwaki, Namie, Futaba, Okuma, Tomioka, Naraha, Hirono, Katsuaro, Kawauchi, Kawamata et Itate, toutes situées dans une des zones d'exclusion établies autour de la centrale accidentée.
Ces municipalités délivrent, si certaines conditions sont remplies, un "certificat de décès relatif à un désastre" qui permet aux familles des personnes décédées des conséquences directes d'un désastre de toucher des indemnités spécifiques (jusqu'à 5 MYen soit environ 50.000 Euros s'il s'agissait d'un chef de famille). Les conditions pour délivrer ce certificat imposent un lien certain avec une catastrophe : fatigue persistante engendrée par la situation d'urgence ou les évacuations, aggravation de pathologies déclarées...
Les dossiers de 748 personnes décédées ont ainsi été examinés récemment, 383 ont été directement validés et 251 étudiés en détail par une commission composée de médecins, d'experts et d'avocats ; cette dernière a finalement validé après examen 234 dossiers entrant dans ce contexte. 28 dossiers ont été rejetés et 29 restent en attente de renseignements complémentaires. La commission a étudié soigneusement les conditions précises dans lesquelles les personnes décédées ont vécu leurs derniers jours. Un responsable de la municipalité de Minami-Soma a estimé qu'il était parfois délicat de qualifier certains dossiers qui ont vu des situations d'évacuation longues, lointaines et incertaines.
N.B. : Ces chiffres n'incluent pas les situations de fausses-couches ou d'avortement ni les malformations ou maladies, celles-ci directement induites par la crise nucléaire mais qui ne pourront hélas se déclarer qu'à moyen ou long terme ; ainsi par exemple le délai moyen d'apparition de cancers de type "leucémie" est-il de 2 à 5 ans après l'exposition alors que les manifestations de dégâts irréversibles engendrés par l'exposition sur le système immunitaire sont parfois apparus 50 années après l'exposition initiale (UNSCEAR/IRSN).
Il est possible de comprendre la gravité de la situation sanitaire induite par la catastrophe nucléaire en visualisant par exemple le compte-rendu de l'évacuation dramatique d'un hôpital d'Iwaki, situé à 6 km de la centrale, décrit dans les colonnes du daily mail du 19 mars. 128 patients avaient alors été purement et simplement abandonnés par le personnel médical ; 14 d'entre elles sont décédées rapidement après leur évacuation.
Source : yomiuri daily, 5/2, anglais
Ces municipalités délivrent, si certaines conditions sont remplies, un "certificat de décès relatif à un désastre" qui permet aux familles des personnes décédées des conséquences directes d'un désastre de toucher des indemnités spécifiques (jusqu'à 5 MYen soit environ 50.000 Euros s'il s'agissait d'un chef de famille). Les conditions pour délivrer ce certificat imposent un lien certain avec une catastrophe : fatigue persistante engendrée par la situation d'urgence ou les évacuations, aggravation de pathologies déclarées...
Les dossiers de 748 personnes décédées ont ainsi été examinés récemment, 383 ont été directement validés et 251 étudiés en détail par une commission composée de médecins, d'experts et d'avocats ; cette dernière a finalement validé après examen 234 dossiers entrant dans ce contexte. 28 dossiers ont été rejetés et 29 restent en attente de renseignements complémentaires. La commission a étudié soigneusement les conditions précises dans lesquelles les personnes décédées ont vécu leurs derniers jours. Un responsable de la municipalité de Minami-Soma a estimé qu'il était parfois délicat de qualifier certains dossiers qui ont vu des situations d'évacuation longues, lointaines et incertaines.
N.B. : Ces chiffres n'incluent pas les situations de fausses-couches ou d'avortement ni les malformations ou maladies, celles-ci directement induites par la crise nucléaire mais qui ne pourront hélas se déclarer qu'à moyen ou long terme ; ainsi par exemple le délai moyen d'apparition de cancers de type "leucémie" est-il de 2 à 5 ans après l'exposition alors que les manifestations de dégâts irréversibles engendrés par l'exposition sur le système immunitaire sont parfois apparus 50 années après l'exposition initiale (UNSCEAR/IRSN).
Il est possible de comprendre la gravité de la situation sanitaire induite par la catastrophe nucléaire en visualisant par exemple le compte-rendu de l'évacuation dramatique d'un hôpital d'Iwaki, situé à 6 km de la centrale, décrit dans les colonnes du daily mail du 19 mars. 128 patients avaient alors été purement et simplement abandonnés par le personnel médical ; 14 d'entre elles sont décédées rapidement après leur évacuation.
Source : yomiuri daily, 5/2, anglais
A propos des décès induits par FUkushima (mais non situés sur la zone) , on lira avec profit :
« Nous n’en avons pas fini avec Fukushima »
http://www.sylviesimonrevelations.com/article-nous-n-en-avons-pas-fini-avec-fukushima-98849538.html
Rédigé par : Gérard Mannig | 09/02/2012 à 17:42
Pouvez-vous préciser quelle est la source de ces informations ?
Rédigé par : nicolas | 18/04/2012 à 17:41
@ nicolas : http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T120204003191.htm
Cordialement,
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 18/04/2012 à 19:41