Notre amie Kumiko d'ex-skf révèle dans son commentaire sur l'article de la DW repris par ailleurs qu'une partie au moins des Japonais reprochent un fait bien précis à Naoto Kan, ancien Premier Ministre du Japon au moment du déclenchement de la catastrophe de Fukushima-Daiichi : il aurait agi directement sur la situation - déjà assez troublée - en effectuant le 12 mars une visite inopinée sur le site.
Après avoir survolé le site en hélicoptère, M. Kan aurait en effet atterri pour copieusement enguirlander et mettre sous pression le personnel de Tepco, ajoutant ainsi au désarroi et à la panique générale qui embrumaient les premières heures de l'accident à un moment où les personnels sur place avaient surtout besoin de réfléchir et d'analyser calmement la situation.
Peu après le départ de M. Kan, à 16 h locales, la première explosion touchait le bâtiment réacteur n°. 1 aussi certains commentateurs, y compris des parlementaires Japonais, ont estimé que le déplacement sur le site du Premier Japonais n'a rien fait pour améliorer les conditions dramatiques dans lesquelles les personnels du site se débattaient.
Même si les informations concernant cette visite ne sont pas très fournies, on peut au moins retrouver dans l'interview que M. Kan a donné à l'asahi shimbun le 6/9 l'affirmation suivante reprise dans la page wiki en anglais consacrée à la catastrophe : "Je ne recevais pas d'informations précises provenant du site... aussi je sentais que je devais me rendre sur place en personne afin de parler avec les gens en charge [du problème] ou je n'aurais jamais réellement su ce qui se passait." Cette déclaration, même adoucie par quelques mois de recul, laisse bien imaginer de l'état d'esprit avec lequel M. Kan "débarquait" sur le site.
Je n'aurais vraiment pas aimé être à la place des ingénieurs et techniciens sur le site à ce moment... Je vous le dis, le nucléaire, ce n'est pas un travail facile !
Après avoir survolé le site en hélicoptère, M. Kan aurait en effet atterri pour copieusement enguirlander et mettre sous pression le personnel de Tepco, ajoutant ainsi au désarroi et à la panique générale qui embrumaient les premières heures de l'accident à un moment où les personnels sur place avaient surtout besoin de réfléchir et d'analyser calmement la situation.
Peu après le départ de M. Kan, à 16 h locales, la première explosion touchait le bâtiment réacteur n°. 1 aussi certains commentateurs, y compris des parlementaires Japonais, ont estimé que le déplacement sur le site du Premier Japonais n'a rien fait pour améliorer les conditions dramatiques dans lesquelles les personnels du site se débattaient.
Même si les informations concernant cette visite ne sont pas très fournies, on peut au moins retrouver dans l'interview que M. Kan a donné à l'asahi shimbun le 6/9 l'affirmation suivante reprise dans la page wiki en anglais consacrée à la catastrophe : "Je ne recevais pas d'informations précises provenant du site... aussi je sentais que je devais me rendre sur place en personne afin de parler avec les gens en charge [du problème] ou je n'aurais jamais réellement su ce qui se passait." Cette déclaration, même adoucie par quelques mois de recul, laisse bien imaginer de l'état d'esprit avec lequel M. Kan "débarquait" sur le site.
Je n'aurais vraiment pas aimé être à la place des ingénieurs et techniciens sur le site à ce moment... Je vous le dis, le nucléaire, ce n'est pas un travail facile !
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