Le gouverneur de Fukushima contredit immédiatement la déclaration de M. Noda sur la "maîtrise de l'accident de Fukushima"
La première réaction à la déclaration effectuée par le Premier ministre du Japon estimant que "l'accident de Fukushima était sous contrôle" ne s'est pas fait attendre : dans un démenti cinglant et immédiat, le Gouverneur de la région de Fukushima à répliqué vertement : "L'accident est loin d'être maîtrisé" avant de détailler les nombreuses interrogations des habitants de la région sur la contamination de l'eau et des différents problèmes non résolus sur le site de la centrale accidentée.
D'autres voix s'élèvent au Japon afin de relativiser l'annonce officielle : ainsi M. Fumiya Tanabe, directeur de l'Institut de Recherche de sécurité sur les systèmes sociaux et techniques, a déclaré : "Je me sens très mal à l'aise avec cette déclaration [de M. Noda] compte tenu du fait que le combustible n'ait pas conservé son intégrité initiale".
Selon Yukio Hatoyama, ancien Premier ministre du Japon, seule une commission scientifique spéciale [comprenez : indépendante] pourrait imaginer et développer les technologies éventuelles de démantèlement des installations et de décontamination. M. Hatomaya estime par ailleurs dans un article - payant - publié dans nature avant-hier et synthétisé gratuitement dans le yomiuri daily de ce jour que des éléments techniques récents [présence de chlorine-38 = reprise de criticité du combustible] l’amènent à croire que l'accident est loin d'être terminé.
Le professeur Kudo, enseignant l’ingénierie nucléaire à l'université de Kyushu, estime quant à lui que les autorités se devraient de déterminer précisément le statut du combustible et agir sur le refroidissement à long terme ainsi que sur la gestion des quantités énormes d'eau contaminée stockés sur le site.
Source : ashai shimbun, Anglais, 16/12
La première réaction à la déclaration effectuée par le Premier ministre du Japon estimant que "l'accident de Fukushima était sous contrôle" ne s'est pas fait attendre : dans un démenti cinglant et immédiat, le Gouverneur de la région de Fukushima à répliqué vertement : "L'accident est loin d'être maîtrisé" avant de détailler les nombreuses interrogations des habitants de la région sur la contamination de l'eau et des différents problèmes non résolus sur le site de la centrale accidentée.
D'autres voix s'élèvent au Japon afin de relativiser l'annonce officielle : ainsi M. Fumiya Tanabe, directeur de l'Institut de Recherche de sécurité sur les systèmes sociaux et techniques, a déclaré : "Je me sens très mal à l'aise avec cette déclaration [de M. Noda] compte tenu du fait que le combustible n'ait pas conservé son intégrité initiale".
Selon Yukio Hatoyama, ancien Premier ministre du Japon, seule une commission scientifique spéciale [comprenez : indépendante] pourrait imaginer et développer les technologies éventuelles de démantèlement des installations et de décontamination. M. Hatomaya estime par ailleurs dans un article - payant - publié dans nature avant-hier et synthétisé gratuitement dans le yomiuri daily de ce jour que des éléments techniques récents [présence de chlorine-38 = reprise de criticité du combustible] l’amènent à croire que l'accident est loin d'être terminé.
Le professeur Kudo, enseignant l’ingénierie nucléaire à l'université de Kyushu, estime quant à lui que les autorités se devraient de déterminer précisément le statut du combustible et agir sur le refroidissement à long terme ainsi que sur la gestion des quantités énormes d'eau contaminée stockés sur le site.
Source : ashai shimbun, Anglais, 16/12
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