Le blog ami fukushima-diary, tenu par un Japonais habitant au Japon - mais qui voudrait bien le quitter - affirme que le citoyen méritant à l'origine des deux découvertes récentes de hotspots à Setagaya, au cœur de la ville de Tokyo, est un certain M. Nori qui tient une page anti-nucléaire sur twitter.
Allez savoir pourquoi, certaines mauvaises langues pensent que l'engagement anti-nucléaire du dénommé Nori serait récent et pas forcément désintéressé (1).
Voyons voir : ce brave homme arpente un quartier de 850000 habitants d'une superficie de plus de 50 Km2 avec son petit radiamètre en bandoulière et tombe comme par hasard sur deux points chauds, à deux endroits différents et contenant chacun des bouteilles de radium-222. Les points de contamination provenant de Fukushima sont légion à Tokyo mais il n'en découvre bizarrement aucun ; M. Nori se contentant de trouver à chaque fois des contaminations "explicables".
Les autorités locales et nationales réagissent à chaque fois très rapidement, avec force moyens et médias convoqués, ce qu'elles n'ont jamais fait pour des points chauds "normaux". L'affaire est rondement menée et l'on "décontamine" proprement et efficacement, à la Japonaise.
Un site ami disait que le coup des bouteilles de Radium, ça allait bien pour une fois. C'était oublier un peu vite que les cons, ça ose parfois tout, comme disait Audiard.
Bref, si tout ceci n'est pas une diversion, ça y ressemble au moins fortement.
Sources :
blog fukushima diary, Anglais
blog hatena diary, Japonais
(1) Il est couramment admis que certains opérateurs nucléaires Japonais ont tenté de manipuler à de nombreuses reprises l'opinion publique Japonaise, y compris récemment en noyautant des débats ou des assemblées populaires . Certains opérateurs semblent prêts à tout pour redémarrer leur business as usual.
Allez savoir pourquoi, certaines mauvaises langues pensent que l'engagement anti-nucléaire du dénommé Nori serait récent et pas forcément désintéressé (1).
Voyons voir : ce brave homme arpente un quartier de 850000 habitants d'une superficie de plus de 50 Km2 avec son petit radiamètre en bandoulière et tombe comme par hasard sur deux points chauds, à deux endroits différents et contenant chacun des bouteilles de radium-222. Les points de contamination provenant de Fukushima sont légion à Tokyo mais il n'en découvre bizarrement aucun ; M. Nori se contentant de trouver à chaque fois des contaminations "explicables".
Les autorités locales et nationales réagissent à chaque fois très rapidement, avec force moyens et médias convoqués, ce qu'elles n'ont jamais fait pour des points chauds "normaux". L'affaire est rondement menée et l'on "décontamine" proprement et efficacement, à la Japonaise.
Un site ami disait que le coup des bouteilles de Radium, ça allait bien pour une fois. C'était oublier un peu vite que les cons, ça ose parfois tout, comme disait Audiard.
Bref, si tout ceci n'est pas une diversion, ça y ressemble au moins fortement.
Sources :
blog fukushima diary, Anglais
blog hatena diary, Japonais
(1) Il est couramment admis que certains opérateurs nucléaires Japonais ont tenté de manipuler à de nombreuses reprises l'opinion publique Japonaise, y compris récemment en noyautant des débats ou des assemblées populaires . Certains opérateurs semblent prêts à tout pour redémarrer leur business as usual.
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Autre possibilité: ces terrains qui n'ont été construits que dans les années 70 (si j'ai bien lu ce qu'en dit la presse), ont servi de décharge pour des produits radioactifs qui étaient utilisés dans l'industrie dans les années 50-60; ainsi, on s'en débarrasse à moindre coup, on enterre sans déclarer, on bétonne par-dessus, ça fait un parking et hop! après moi le déluge! (1)
Il y a une vingtaine d'années, en France dans la campagne où j'habitais, on avait découvert une décharge "sauvage" de produits chimiques hautement toxiques dans des fûts à demi enterrés. Sans l'obstination d'un citoyen un peu plus curieux que les autres et d'un journaliste local, ça aurait pu encore durer des dizaines d'années.
(1): voir les décharges "gérées" par la Camorra autour de Naples. Si on cherchait, on ne serait pas déçu...
Rédigé par : Aimelle | 02/11/2011 à 11:51
Et pas que autour de Naples, à pleurer!
http://www.arte.tv/fr/3905174,CmC=3905312.html
Rédigé par : Uncas | 02/11/2011 à 12:31
@ Uncas: à pleurer, oui. Merci pour le lien.
Si on cherchait bien en France, combien découvrirait-on d'anciennes poubelles toxiques, nucléaires ou chimiques, sous les parkings de supermarchés, dans d'anciennes usines, dans des mines ou des carrières désaffectées?
Rédigé par : Aimelle | 02/11/2011 à 13:14
Bonjour,
“Pargny-sur-Saulx (Marne)
Fermée en 1970, l’usine Orflam extrayait du cérium et du thorium de sables radioactifs importés d’Australie. Des résidus placés dans les remblais des environs ont contaminé le village marnais, où le nombre de cancers est anormalement élevé.”
Source : Capital.fr du 12/09
(Pour la copie) Delphin
Remerciements admiratifs pour Aimelle (Aimelle B), toujours et partout sur la brèche, dont je trouve les apports au gré des blogs.
Rédigé par : Delphin | 02/11/2011 à 15:44
Granmercy à toi, Delphin, que nous lisons avec plaisir et intérêt, et qui es toujours sur la brèche!
Rédigé par : Aimelle | 02/11/2011 à 19:10