Pourquoi cette annonce maintenant ?
L'opérateur et les autorités Japonaises savaient manifestement depuis longtemps que quelque chose ne tournait pas rond sous les ex-réacteurs. Et nous savions qu'ils savaient. Pourquoi cette information est-elle diffusée maintenant, car rien n'est communiqué de manière innocente depuis le début de cette crise ? La communication d'éléments est parfaitement organisée et cette soi-disant révélation n'échappe pas à la règle. Nous reviendrons dans un billet ultérieur sur une tentative de décryptage de cette annonce.
L'iode 131 a toujours été signalé dans un endroit ou un autre du Japon
S'il n'y avait pas de criticité, il n'y aurait pas non plus d'iode 131. Or, ce radio-nucléide a été retrouvé en permanence au Japon. En fait, il n'a jamais complètement disparu, ce qui aurait du être le cas quelques semaines au plus après la fusion initiale du combustible.
La vérité crue : Tepco n'a jamais repris le contrôle sur le combustible !
Certains commentateurs, dont vos serviteurs, s'époumonaient depuis longtemps à le répéter à qui voulait bien écouter. L'opérateur et les autorités tentaient d'étouffer au mieux cette triste constatation mais quelque chose a finalement du les pousser à enfin faire cette communication. Voyons, quel peut être l'élément déclencheur de cette révélation soudaine ?
Tepco aurait retrouvé, à part le Xénon-133, un autre élément prouvant une criticité résiduelle entretenue depuis le 12 mars
Selon une source non officielle (main d’œuvre sous-traitante sur le site), Tepco aurait annoncé à la JAEA qu'un autre radio-nucléide similaire au radio-Xénon et confirmant cette fois-ci une criticité entretenue depuis le phénomène de fusion des cœurs aurait également été retrouvé dans les gaz prélevés à la sortie du confinement de l'unité n°. 2. (Vidéo, 1:24, Anglais) . Tepco aurait demandé à la JAEA de réviser la situation de la centrale suite à la découverte de cet élément nouveau et qu'il était possible que cette situation se reproduise au niveau des unités n°. 1 et 3.
Source : NHK Anglais (Vidéo), 02/11
Pourquoi l'eau borée n'a et n'aura plus aucune incidence sur le contrôle de la criticité
Pour avoir un effet, l'acide borique mélangé à l'eau censée refroidir le combustible doit l'atteindre ou au moins s'en approcher. Or, premier écueil, si le combustible n'est plus en cuve, l'eau injectée ne l'atteindra que par l'intermédiaire du canal percé par le combustible pour s'échapper ; ce dernier est en général assez étroit compte tenu des caractéristiques du corium. Même en admettant que l'eau se fraye un chemin, elle n'approchera jamais assez près du corium car elle sera vaporisée avant ; le plus gros de l'acide borique manquera sa cible car il sera à son tour décomposé par la chaleur dégagée par le combustible critique.
Les Russes utilisent du Nitrate de Gadolinium lors des phénomènes de reprise de criticité encore constatés sur le corium de Tchernobyl, peut-être cet élément est-il plus efficace ? Si cela fonctionne à Tchernobyl, pourquoi les Japonais continuent-ils à ignorer les rares leçons apprises de cet accident ?
Une autre explication foireuse d'un "spécialiste" de la NISA
Le porte-parole de l'agence de sécurité nucléaire Japonaise, M. Moriyama, aurait déclaré que la plupart des barres de contrôle ayant fondu avec le combustible, elles continueraient à agir sur la production de Neutrons ; sauf que... nous avons depuis longtemps expliqué que les élément en cadmium formant les barres de contrôle changeaient de phase (2) bien avant (1300-1500° C) que le corium n'atteigne sa température maximale (3000 ° C). Désolé pour la NISA, il faudra trouver une autre excuse.
Pendant ce temps, la température et la pression mesurées dans l'ex-réacteur n°. 2 continuent de décroître régulièrement
Si le phénomène de criticité reprend ou se poursuit, il s'accompagne obligatoirement d'un dégagement de chaleur et de vapeur. Deux éléments qui continuent de décroître au niveau de la cuve du réacteur n°. 2. C'est une preuve supplémentaire que le plus gros du combustible fondu s'est échappé de l'ex-réacteur et probablement du confinement.
Une fois le combustible sorti de la cuve principale, plus rien ne peut agir sur lui et plus aucune mesure ne peut aller constater sa chaleur, sa température, ou ses autres caractéristiques. Toute la technologie et la science atomique s'arrêtent brusquement une fois cette petite cuve transpercée. L'opérateur et les autorités peuvent bien accumuler les déclarations lénifiantes et les effets de manche en Tyvek (1), ils sont impuissants.
Quelques spécialistes commentent cette annonce
D'après le Dr Hosakawa de l'Université de Kyoto-Seika, l'annonce d'une reprise partielle de criticité par Tepco est un terme très vague indiquant une nouvelle volte-face de l'opérateur. M. Hosakawa estime qu'il est impossible que la feuille de route soit maintenue en l'état après cette découverte : un réacteur en arrêt à froid ne peut être critique, même partiellement, même transitoirement ! Un membre éminent d'un forum spécialisé en radioprotection ne disait pas autre chose il y a quelques jours, sans préciser toutefois quel était exactement l'élément qui l’empêchait de croire à un quelconque arrêt à froid, en déclarant juste que ce n'était pas une notion de température de réacteur.
Le responsable de l'ONG Suédoise Bellona, le physicien Hans Bohmer, a déclaré de son côté que toute réaction en chaîne non contrôlée était un très mauvaise nouvelle qui marquait l'instabilité d'un réacteur et un délai forcément largement supérieur à celui qui a été annoncé pour considérer les installations de Fukushima comme "arrêtées à froid".
Le professeur Misawa de l'Université de Kyoto, spécialisé en recherche nucléaire, estime également que : "Ces derniers développements indiquent que l'arrêt à froid est en fait repoussé à une date très lointaine."
Sources :
Bellona.org, 02/11, Anglais
enenews, 02/11, Anglais
(1) Tenue de protection légère anti-particules radioactives ; c'est la tenue standard des personnels travaillant sur le site accidenté. Elle ne protège en aucun cas des radiations ionisantes mais évite juste à des particules radioactives de pénétrer le corps par un contact direct avec la peau
(2) Wiki Anglais, mot-clé "corium" : "Between 1300 and 1500 °C, the silver-cadmium-indium alloy of control rods melts, together with their cladding and volatile metals evaporate"
L'opérateur et les autorités Japonaises savaient manifestement depuis longtemps que quelque chose ne tournait pas rond sous les ex-réacteurs. Et nous savions qu'ils savaient. Pourquoi cette information est-elle diffusée maintenant, car rien n'est communiqué de manière innocente depuis le début de cette crise ? La communication d'éléments est parfaitement organisée et cette soi-disant révélation n'échappe pas à la règle. Nous reviendrons dans un billet ultérieur sur une tentative de décryptage de cette annonce.
L'iode 131 a toujours été signalé dans un endroit ou un autre du Japon
S'il n'y avait pas de criticité, il n'y aurait pas non plus d'iode 131. Or, ce radio-nucléide a été retrouvé en permanence au Japon. En fait, il n'a jamais complètement disparu, ce qui aurait du être le cas quelques semaines au plus après la fusion initiale du combustible.
La vérité crue : Tepco n'a jamais repris le contrôle sur le combustible !
Certains commentateurs, dont vos serviteurs, s'époumonaient depuis longtemps à le répéter à qui voulait bien écouter. L'opérateur et les autorités tentaient d'étouffer au mieux cette triste constatation mais quelque chose a finalement du les pousser à enfin faire cette communication. Voyons, quel peut être l'élément déclencheur de cette révélation soudaine ?
Tepco aurait retrouvé, à part le Xénon-133, un autre élément prouvant une criticité résiduelle entretenue depuis le 12 mars
Selon une source non officielle (main d’œuvre sous-traitante sur le site), Tepco aurait annoncé à la JAEA qu'un autre radio-nucléide similaire au radio-Xénon et confirmant cette fois-ci une criticité entretenue depuis le phénomène de fusion des cœurs aurait également été retrouvé dans les gaz prélevés à la sortie du confinement de l'unité n°. 2. (Vidéo, 1:24, Anglais) . Tepco aurait demandé à la JAEA de réviser la situation de la centrale suite à la découverte de cet élément nouveau et qu'il était possible que cette situation se reproduise au niveau des unités n°. 1 et 3.
Source : NHK Anglais (Vidéo), 02/11
Pourquoi l'eau borée n'a et n'aura plus aucune incidence sur le contrôle de la criticité
Pour avoir un effet, l'acide borique mélangé à l'eau censée refroidir le combustible doit l'atteindre ou au moins s'en approcher. Or, premier écueil, si le combustible n'est plus en cuve, l'eau injectée ne l'atteindra que par l'intermédiaire du canal percé par le combustible pour s'échapper ; ce dernier est en général assez étroit compte tenu des caractéristiques du corium. Même en admettant que l'eau se fraye un chemin, elle n'approchera jamais assez près du corium car elle sera vaporisée avant ; le plus gros de l'acide borique manquera sa cible car il sera à son tour décomposé par la chaleur dégagée par le combustible critique.
Les Russes utilisent du Nitrate de Gadolinium lors des phénomènes de reprise de criticité encore constatés sur le corium de Tchernobyl, peut-être cet élément est-il plus efficace ? Si cela fonctionne à Tchernobyl, pourquoi les Japonais continuent-ils à ignorer les rares leçons apprises de cet accident ?
Une autre explication foireuse d'un "spécialiste" de la NISA
Le porte-parole de l'agence de sécurité nucléaire Japonaise, M. Moriyama, aurait déclaré que la plupart des barres de contrôle ayant fondu avec le combustible, elles continueraient à agir sur la production de Neutrons ; sauf que... nous avons depuis longtemps expliqué que les élément en cadmium formant les barres de contrôle changeaient de phase (2) bien avant (1300-1500° C) que le corium n'atteigne sa température maximale (3000 ° C). Désolé pour la NISA, il faudra trouver une autre excuse.
Pendant ce temps, la température et la pression mesurées dans l'ex-réacteur n°. 2 continuent de décroître régulièrement
Si le phénomène de criticité reprend ou se poursuit, il s'accompagne obligatoirement d'un dégagement de chaleur et de vapeur. Deux éléments qui continuent de décroître au niveau de la cuve du réacteur n°. 2. C'est une preuve supplémentaire que le plus gros du combustible fondu s'est échappé de l'ex-réacteur et probablement du confinement.
Une fois le combustible sorti de la cuve principale, plus rien ne peut agir sur lui et plus aucune mesure ne peut aller constater sa chaleur, sa température, ou ses autres caractéristiques. Toute la technologie et la science atomique s'arrêtent brusquement une fois cette petite cuve transpercée. L'opérateur et les autorités peuvent bien accumuler les déclarations lénifiantes et les effets de manche en Tyvek (1), ils sont impuissants.
Quelques spécialistes commentent cette annonce
D'après le Dr Hosakawa de l'Université de Kyoto-Seika, l'annonce d'une reprise partielle de criticité par Tepco est un terme très vague indiquant une nouvelle volte-face de l'opérateur. M. Hosakawa estime qu'il est impossible que la feuille de route soit maintenue en l'état après cette découverte : un réacteur en arrêt à froid ne peut être critique, même partiellement, même transitoirement ! Un membre éminent d'un forum spécialisé en radioprotection ne disait pas autre chose il y a quelques jours, sans préciser toutefois quel était exactement l'élément qui l’empêchait de croire à un quelconque arrêt à froid, en déclarant juste que ce n'était pas une notion de température de réacteur.
Le responsable de l'ONG Suédoise Bellona, le physicien Hans Bohmer, a déclaré de son côté que toute réaction en chaîne non contrôlée était un très mauvaise nouvelle qui marquait l'instabilité d'un réacteur et un délai forcément largement supérieur à celui qui a été annoncé pour considérer les installations de Fukushima comme "arrêtées à froid".
Le professeur Misawa de l'Université de Kyoto, spécialisé en recherche nucléaire, estime également que : "Ces derniers développements indiquent que l'arrêt à froid est en fait repoussé à une date très lointaine."
Sources :
Bellona.org, 02/11, Anglais
enenews, 02/11, Anglais
(1) Tenue de protection légère anti-particules radioactives ; c'est la tenue standard des personnels travaillant sur le site accidenté. Elle ne protège en aucun cas des radiations ionisantes mais évite juste à des particules radioactives de pénétrer le corps par un contact direct avec la peau
(2) Wiki Anglais, mot-clé "corium" : "Between 1300 and 1500 °C, the silver-cadmium-indium alloy of control rods melts, together with their cladding and volatile metals evaporate"
Bonjour,
je viens de découvrir votre site très intéressant.
J'utilise ce commentaire pour prendre contact.
J'ai vu en le parcourant que vous parliez de l'explosion du réacteur n°3 à Fukushima.
je me suis intéressé à l'explosion du réacteur n°3 dès le premier jour (14 mars), j'ai une formation d'ingénieur. J'ai envoyé un document de l'interprétation que je fais de l'explosion du réacteur n°3 en comparaison avec celle du n°1 à Mme Leglu, dont vous avez sûrement entendu parlé, qui s'en est inspriré pour un de ses articles sur son blog, après avoir consulté plusieurs physiciens sur mon travail.
Ma vision des choses est différente de la vôtre, j'avais déjà entendu parlé de votre interprétation que je trouve très intéressante, j'y vois des arguments pour et d'autre moins.
J'aurais été intéressé de pouvoir rentrer en contact avec vous pour mieux cerner ce qui c'est passé pour le réacteur n°3. Peut être que nos deux explications sont toutes les deux valables simultanément.
Cordialement
Rédigé par : Patrick Guéret | 02/11/2011 à 23:10
En parlant de volte-face...
Nouvelle volte-face de Tepco, qui dit maintenant que l'émission de Xénon est due à une "fission spontanée de cUrium:
http://ex-skf.blogspot.com/2011/11/xenon-in-reactor-2-tepco-now-says.html
Rédigé par : Aimelle | 03/11/2011 à 08:28
Bonjour Trifouillax,
Eternelle interrogation sur l'état et l'emplacement réels des coriums.
Dans ce que concédait TEPCO - revenu depuis sur son information - il était question des classiques reprises locales sporadiques d'un corium refroidi, comme il peut encore s'en produire à Tchernobyl, ainsi que le signalait M. Jansson Guilcher sur RPCirkus. Elles s'expliquent par le fait que plus la température est basse, plus augmente le nombre de neutrons qui parviennent à provoquer la fission de nouveaux noyaux d'uranium 235 (élément dit fissile), donc à initier une réaction en chaîne, vite étouffée par la chaleur alors produite.
Ceci suppose également qu'il y ait suffisament de matière fissile rassemblée, par les hasards des migrations liquides, au même endroit à un moment donné, autrement trop de neutrons se perdent sans rencontrer de nouveaux noyaux fissiles.
Le point de vue que vous exposez fait, me semble t-il, surtout référence à M. Jansson Guilcher (célébrité fugitive) exposant l'idée d'un corium "chaud", où les matières fissiles s'accumuleraient par effet de densite, situation favorable à une reprise générale de criticité. Ceci laisse de côté que l'aptitude des neutrons à provoquer de nouvelles fissions chute spectaculairement avec la forte élévation de la température.
Sauf, semble-t-il, en ce qui concerne le plutonium 239 (et 241), dont la probabilité de fission croit avec la température, mais la probabilité d'accumulation suffisante de plutonium semble insignifiante compte-tenu de la faiblesse de ses quantités (un réacteur produit du plutonium, en même temps que ce dernier participe à la fission, donc se transforme).
Il aurait été intéressant que JG fournisse ses sources.
Amicalement,
Delphin
Rédigé par : Delphin | 03/11/2011 à 11:42
Oui Delphin, je crois me rappeler que la piste du J-MOX Japonais super-enrichi avait été un moment évoquée par JG (ou un autre, désolé si je confonds, toute cette histoire devient assez confuse en fait).
Il y a un papier intéressant sur http://stars.web.psi.ch/publications/CONFERENCES/Proceedings/2011/TopFuel%202011/TRACK%201/Parallel%20Session/T1-017-Fuel%20Design%20and%20Fabrication%20Technology%20for%20LWR%20MOX%20Fuel%20in%20Japan.pdf
Je l'ai lu en diagonale et il me semble avoir compris que la poudre MH-MOX contiendrait 50% de Pu et 50 % d'Uranium, c'est-à-dire de quoi fabriquer ensuite des dosages U/Pu expérimentaux ?
On essaiera de faire le point ce soir mais il y a vraiment de quoi faire tourner un veilleur en bourrique entre les infos contradictoires, les interprétations de la JAEA, la NISA, Tepco... Plus d'un scientifique doit d'ailleurs commencer à se demander à quel petit jeu le Japon jour dans cette affaire.
Merci Aimelle pour l'info, on se repenchera sur le puzzle radioactif un peu plus tard.
Cordialement,
Trifou
Rédigé par : trifouillax | 03/11/2011 à 15:20
J'ai lu tant bien que mal la traduction automatique du document et il me semble qu'il parle d'un enrichissement potentiel en plutonium entre quelques pourcents et 18% maximum.
Les données 50% oxyde d'uranium et 50% plutonium ne seraient que des étapes intermédiaires en quelque sorte.
Je me souviens avoir lu un document ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) disant qu'on ne peut dépasser 11% de plutonium 239 (fissile) sous risque d'avoir la même instabilité potentielle que Tchernobyl (ou les surgénérateurs).
En effet, comme le plutonium est fissile avec des neutrons rapides (non ralentis), il n'y a plus la sécurité des neutrons dits retardés (émis avec retard, par rapport aux autres) qu'on trouve pour le pilotage de tout réacteur à neutrons "lents" (ralentis, modérés) occidental et qui laissent le temps aux barres de contrôle de s'insérer pour annihiler la réaction de fission en cas de prémice d'enballement. Là où il y a des neutrons non ralentis, des neutrons rapides, il n'y a plus de neutrons retardés.
Delphin
Rédigé par : Delphin | 03/11/2011 à 21:26
Il faut voir les choses en face : TEPCO et d'autres institutions mentent, car personne ne connaît de solution miracle qu'il faudrait pour terminer avec ce désastre qui dépasse les moyens actuels et qui met la VIE en péril.
Le Japon est irradié et le sera encore pour longtemps.
Rédigé par : JKANES | 04/11/2011 à 15:01
Bonjour,
Merci de nous tenir regulièrement informés de la situation. Les média francais ne parlent plus du tout de cette catastrophe, pourtant...
Je ne suis pas du tout spécialiste, mais très intéressée par le sujet, et il y a une grande question que je me pose, OU VEULENT-ILS EN VENIR ?
Je veux dire par la qu'a Tchernobyl, ils ont construit un sarcophage a la va-vite pour tenter de contenir le plus possible la radioactivité à l'intérieur.
Sauf qu'a Fukushima, ils ne construisent rien, le site est toujours a l'air libre, bien qu'ils tentent de mettre une bache.(!) ils veulent "refroidir" ce qu'étaient les réacteurs, mais refroidir signifie t-il que ca va faire baisser la radioactivité ? La cochonnerie est toujours la enfin quelque part en dessous dirons-nous, mais quel est leur but ? Faudrait-il pas couler une chappe de béton plutot pour faire baisser cette radioactivité ? Enfin j'en sais rien c'est peut-etre une grosse betise, mais ca me laisse une impression de pourrissement de situation et qu'on s'active pas trop a fermer définitivement ce site.
Ne veulent-ils pas admettre que le site est condamné a devenir un no-man's land pendant des décennies !? C'est incroyable !
Rédigé par : セブ | 09/11/2011 à 12:33